Martine Ouellet est la dernière parmi les candidats à la chefferie du PQ à encore défendre l'indépendance alors que ce sont les toutes dernières années où on peut encore gagner. C'est le sujet de la présente vidéo.
Bon visionnement,
Jean-Jacques Nantel, ing.
Voici le texte de la vidéo:
Pourquoi les fédéralistes obtiennent-ils toujours tout ce qu’ils veulent et nous, jamais? Pourquoi la victoire, le plaisir et les sourires sont-ils toujours pour eux et la défaite, l’amertume et les frustrations toujours pour nous? Pourquoi? Parce que nos chefs ne sont pas de niveau et manquent de courage!
Dans tout ce que font ces gens-là, il n’y a jamais de beauté ou de grandeur. Jamais rien d’exaltant. Tout est minable, déprimant et perdant! Depuis que Pauline Marois a vidé le PQ des vrais indépendantistes, nous vivons une longue descente aux enfers.
Écoutez, on est rendus creux et pas un peu. Dans la présente course à la direction du PQ, les seules et uniques personnes qui ont le droit de vote sont les séparatistes purs et durs; c’est-à-dire ceux qui travaillent gratuitement, parfois depuis des décennies, pour faire l’indépendance. Or, à part Martine Ouellet, tous les candidats manoeuvrent présentement pour en parler le moins possible. Si ils font ça devant les seuls qui ont le droit de vote, ça prend pas un doctorat pour comprendre qu’ils ne vont plus en parler du tout après qu’ils auront été élus chef du PQ.
Ce que répètent ces grands chefs d’État pour excuser leur démission collective, c’est que le timing est pas bon pour parler d’indépendance. Ça se peut-tu de rire du monde de même?
Ils savent tous que les fédéralistes essaient de détruire notre patrie avec une immigration massive dont on n’a absolument pas besoin. Ils savent tous que les Québécois de souche, qui supportent le projet, reculent d’environ 1% tous les deux ans et que, plus on attend pour faire un référendum et plus ça deviendra impossible de le gagner.
Dans ce domaine-là, Martine Ouellet est la seule des candidats qui n’insulte pas notre intelligence; la seule qui n’essaie pas de détourner le sentiment d’urgence qu’on ressent tous en nous parlant de la corruption du PLQ.
C’est très clair que les autres candidats à la chefferie ont tous abandonné l’indépendance. Alors pourquoi parlent-ils tous de faire un référendum dans 6, 8 ou 10 ans? La raison est évidente, voyons, c’est parce qu’ils veulent exploiter votre patriotisme pour se faire élire. Ce sont des petits magouilleurs d’élection qui basent tous leurs raisonnements et toutes leurs stratégies sur des sondages qui sont fabriqués et faussés par des fédéralistes. Imaginez : en un mois environ et au beau milieu d’une saison estivale où presque personne ne s’occupe de politique, les sondeurs nous apprennent que l’appui au ¨oui¨ a baissé, comme ça, de 41% à 32%. Wow! Ça, c’est des sondages crédibles et bien faits, hein?
À force de se le faire répéter par la propagande fédéraliste, par les media, par la CAQ et par leurs grands amis du Parti libéral, les chefs du PQ ont fini par croire que l’indépendance, c’était toujours nuisible. S’ils gagnent une élection, ils se disent que c’est parce qu’ils ont été fins et qu’ils ont bien su cacher l’indépendance et, s’ils la perdent, ils se disent que c’est encore à cause de la maudite indépendance.
Pour comprendre où ces gens-là placent leurs priorités, il suffit de dire que, dans la présente course au leadership, ils nous parlent tous de 2018 et seulement de 2018. Mais qu’est-ce qu’il y aura donc de si important en 2018? Ha oui! Leur foutue élection!
Moi, je l’ai dit directement à Martine Ouellet : ¨ Moi, je m’en contrefous de ce qu’elle compte faire au pouvoir entre 2018 et 2022; ce qui m’intéresse, c’est ce que elle va faire entre 2016 et 2018 pour faire augmenter les appuis au ¨oui¨ dans la population. Là-dessus, Ouellet m’a dit en clair que, contrairement aux autres candidats, elle allait faire une vraie promotion du projet au cours des années qui viennent.
Ce sera d’autant plus important qu’elle le fasse qu’une fois au pouvoir, le PQ va être tellement occupé avec les urgences et le déficit zéro qu’il n’aura plus le temps de parler d’indépendance.
Notez que, même si Ouellet est élue chef du PQ, on ne sera pas sorti du bois pour autant étant donné que, si on ne l’aide pas à ce moment-là, elle va frapper un mur au PQ où tout le monde l’attend avec une brique et un fanal. Après leur victoire contre PKP, dont ils ont obtenu la démission à force de l’écoeurer, les infiltrés au PQ se disent qu’ils vont facilement venir à bout de Martine Ouellet. Il se disent que, pour la contrer, ils n’auront qu’à lui mettre des bâtons dans les roues et à lui faire perdre tellement de temps qu’elle va être incapable de parler d‘indépendance avant l’élection de 2018.
Ha oui, les infiltrés! Je vais vous révéler un grand secret qui est pourtant aussi évident que le nez au milieu du visage; c’est que le PQ et toutes les organisations souverainistes ont été massivement infiltrés par les fédéralistes.
Les gens me disent avec un sourire : ¨ Bon, voilà une nouvelle théorie de la conspiration!¨.
Écoutez! C’est vraiment des enfantillages, des bébézeuzeries. Les indépendantistes veulent aller se mêler de politique mondiale; ils veulent intervenir dans des pays de passage comme la Syrie par exemple, où tout a été mis à feu et à sang par des grandes puissances qui cherchent toutes à contrôler son territoire stratégique. Et vous croyez vraiment que le Canada anglais ne fait pas tout ce qu’il peut pour garder le contrôle d’une vallée aussi stratégique pour lui que la vallée du Saint-Laurent?
Hé, les petits amis! En 1995, on est passé à un cheveu de couper leur pays en deux et de leur enlever des dizaines de milliards de dollars par année! Évidemment qu’ils s’arrangent pour pas que ça se reproduise et qu’ils ont tout infiltré. C’est d’ailleurs leur devoir de le faire!
Il est vrai que les fédéralistes ont tellement de respect pour nous, notre démocratie et nos lois référendaires qu’ils n’oseraient jamais faire ça. Leur estime éclate tous les jours dans leurs journaux, leurs magazines ou leurs émissions de TV. Il suffit de les consulter.
C’est parce qu’ils nous respectaient que les Canadiens anglais nous ont méprisés, insultés et appauvris artificiellement pendant plus de deux siècles, qu’ils nous ont promis des choses avant tous les référendums et les plébiscites de notre histoire pour ensuite faire l’inverse le lendemain. C’est pour ça qu’ils nous ont imposé une constitution dont nous ne voulions pas après nous avoir promis des changements au référendum de 1980. C’est évident hein, que des gens aussi droits et aussi moraux n’oseraient jamais infiltrer nos organisations? C’est incroyable d’entendre des sottises pareilles!
Le pire, c’est que les ennemis auxquels les fédéralistes doivent désormais faire face sont les petits magouilleurs qui se présentent aujourd’hui à la chefferie du PQ; des gens pour qui la grande priorité dans la vie n’est pas de libérer leur patrie en danger, mais de se faire élire.
Ces grands personnages historiques font d’ailleurs face à un problème de taille; à savoir que les électeurs et les militants du PQ, eux, sont de bonne foi et veulent vraiment faire l’indépendance. C’est pour régler ce problème-là que les chefs du PQ se réunissent régulièrement autour d’une table pour trouver les meilleurs moyens pour tromper ceux qui leur font confiance.
Le principal truc qu’ils ont trouvé et qu’ils utilisent à tour de bras, c’est de toujours parler avec conviction d’indépendance quand ils sont devant les militants qui les font élire pour aussitôt changer de sujet et se mettre à dénigrer le parti libéral dès qu’apparaît un micro de journaliste. Et pour que cette stratégie-là ne soit pas trop évidente, ils répètent régulièrement devant les caméras qu’ils sont indépendantistes – ce que tout le monde sait déjà – et même que l’indépendance sera avantageuse, mais ils évitent soigneusement de le prouver en utilisant des arguments convaincants et irréfutables.
Ha, quand ils parlent du gouvernement Couillard, là, ils sont convaincants et utilisent tous les arguments possibles et imaginables pour le battre, mais quand il s‘agit d’indépendance, leur discours ressemble à du musak; vous savez cette musique de fond qu’on entend dans les supermarchés et à laquelle personne ne fait attention.
Depuis Pauline Marois, toute la stratégie du PQ dans le domaine de l’indépendance, a consisté à répandre l’espoir chez les militants et l’ennui dans la population. Comme les fédéralistes, les chefs du PQ actuel se disent que, s’ils évitent de parler d’indépendance en public, tout ça va mourir tout seul, à petit feu.
Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que le PQ est une coalition qui est basée sur l’idée d’indépendance et que, s’il abandonne ça, le parti n’a aucune chance de survivre.
En passant, vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les appuis au ¨oui¨ s’étaient arrêtés à exactement 50%? ¨Pourquoi ça s’est pas arrêté à 23%, à 37% ou à 69%? Il y a deux raisons à ça. La première, c’est parce que les fédéralistes ont tout fait pour gagner du temps de façon à ce que l’immigration massive puisse détruire leur patrie et la deuxième, c’est que, jusqu’à 50%, le PQ pouvait se servir de l’indépendance pour se faire élire, mais sans jamais avoir à faire preuve de courage.
Depuis 1995, le PQ a fait comme les fédéralistes et n’a pas arrêté de chercher de nouveaux prétextes pour gagner du temps. Quand on était au pouvoir et qu’on n’avait pas 50% dans les sondages des fédéralistes, il nous disait que c’était pas possible de gagner et qu’il fallait donc reporter le référendum à plus tard et, quand on avait plus que 50%, comme c’est arrivé au début de 1996, il nous disait qu’on devait d’abord commencer par réunir les conditions gagnantes, par exemple en essayant d’atteindre le déficit zéro; c’est-à-dire en faisant exactement la même chose que ce qu’ont fait tous les partis fédéralistes depuis les débuts de l’histoire du Québec.
C’est ce qu’a fait le très brave Lucien Bouchard en 1996 quand il a tout fait pour que le ¨oui¨ redescende en bas de 50% avant de finalement démissionner et de se sauver avec sa pension de premier ministre.
Encore aujourd’hui, il y a des indépendantistes qui sont reconnaissants à ce pauvre petit garçon effrayé de leur avoir procuré la plus brillante DÉFAITE de l’histoire du Québec. Ben moi, j’aurais préféré, et de très loin, la plus minable des petites victoires à une défaire aussi brillante! C’est Lucien Bouchard, c’est cet individu particulier qui nous a cassé les reins quand on a passé le 50%! Quel grand homme, vraiment! Continuons à l’applaudir; il a tellement de charisme!
Bon, revenons à nos moutons. C’est qui les candidats actuels à la chefferie du PQ?
Il y a d’abord Martine Ouellet. Bon, oui, c’est vrai, je l’admets. Elle vient elle aussi de cette machine à perdre qu’est devenu le PQ et elle ne sait pas et ne veut toujours pas utiliser les vrais arguments qui pourraient nous permettre de gagner un référendum. Mais elle est la seule qui propose de faire l’indépendance pendant qu’il en est encore temps.
Il y a ensuite Alexandre Cloutier, le Justin Trudeau du PQ, qui va essayer de se faire élire en faisant des sourires et en se promenant partout avec sa femme et ses bébés. Le pauvre gars a fait de l’article premier du programme du PQ, le dernier élément de son programme à lui. Et pour cacher le fait qu’il va cacher l’indépendance une fois élu, il nous annonce qu’il va nous faire gaspiller notre temps, nos efforts et notre argent en organisant une foule de colloques où des indépendantistes vont parler d’indépendance entre eux. Encore des colloques! Si on empilait tous les rapports de colloques, d’assemblées et de conférences qu’on a faits là-dessus depuis 60 ans, je suis sûr que ça serait plus haut qu’un édifice de 10 étages.
Si Cloutier veut savoir quoi que ce soit sur l’indépendance, qu’il fouille là-dedans. Ce n’est plus le temps de placoter; c’est le temps d’agir; ce que, bien sûr, Cloutier n’a pas du tout l’intention de faire. Il veut juste se faire élire.
Jean-François Lisée, lui, nous envoie des courriels dans lesquels il nous parle d’oser. Hé bien, oui, c’est vrai, il a osé! Il a osé abandonner carrément l’indépendance. Et dernièrement, ils nous a tous invités par courriel à aller à une soirée souveraine où il y aura seulement des indépendantistes qui vont chanter des chansons qui datent de l’époque où nos chefs ne nous trahissaient pas.
Quant à Paul Saint-Pierre Plamondon, c’est un autre infiltré qui veut nous faire perdre le plus de temps possible. Avec de grands sourires, il nous dit qu’il faut remettre le référendum le plus loin possible dans l’avenir pour empêcher que les Libéraux ne se servent de la supposée peur du référendum pour se faire élire. Ben voyons donc, c’est bien sûr que les Libéraux vont revenir avec ça dans 6 ans, dans 10 ans, dans 14 ans, etc.; c’est-à-dire jusqu’à ce que l’indépendance soit devenue totalement impossible à cause de l’immigration massive.
En passant, le seul moment où le fédéral, le Canada anglais, le PLQ et les électoralistes du PQ vont tous exiger un référendum rapide sur l’indépendance, ce sera quand les Québécois de souche, qui supportent le projet, seront devenus minoritaires dans leur propre patrie. Et, bien sûr, ce sera pour se débarrasser de ce que tous ces gens-là considèrent comme une nuisance.
En définitive, si on fait exception de Martine Ouellet, ce que les candidats à la chefferie du PQ nous disent en clair, c’est que voter pour eux ne nous rapprochera pas de l’indépendance mais va nous en éloigner.
Vous noterez que ça ne vient jamais à l’esprit des 3 losers qui s’opposent à Martine Ouellet qu’ils pourraient changer les sondages en agissant comme des chefs d’État et en convainquant la population de voter ¨oui¨ pendant les 2 ou 3 années qu’ils vont maintenant passer à ne rien faire dans l’opposition.
Ils ont pourtant sous les yeux l’exemple de leurs grands amis fédéralistes qui, eux, font tout en leur pouvoir pour changer les pourcentages en faisant entrer chaque année au Québec 50,000 immigrants et en les inondant de propagande pour qu’ils continuent à nous nuire.
Quand ces losers de naissance nous disent qu’à la prochaine élection, le PQ doit absolument présenter un candidat sympathique qui puisse battre Couillard, ils nous disent en fait que les Québécois doivent recommencer à voter, non pas pour le meilleur, mais pour le moins pire. C’est comme s’ils nous disaient que nous devons laisser le gros lot – la grosse cadillac rouge – aux fédéralistes et nous contenter du prix de consolation; c’est-à-dire de la belle tasse en plastique. Plus minable que ça, tu meurs!
Le but des indépendantistes, c’est pas de changer Charest, Couillard ou celui qui va le remplacer; c’est de changer le système qui produit des gens comme ça!
De toute façon, le PQ n’a aucune chance de se faire élire avec des trucs pareils étant donné qu’il va se mettre à dos la moitié des indépendantistes, dont moi, de même que la vaste majorité des fédéralistes qui vont refuser de voter pour un parti de séparatistes.
Dans les faits, la CAQ est tout à fait capable de réaliser ce que proposent les actuels candidats à la chefferie du PQ. C’est d’autant plus vrai que la CAQ sera plus en mesure qu’un parti de séparatistes d’obtenir quelques petites miettes du fédéral. J’ajouterai que, sans les profits de l’indépendance, personne ne pourra rien changer d’important à la situation actuelle. Ceux qui disent le contraire vous mentent.
Compte tenu de l’extrême urgence de la situation actuelle, les indépendantistes n’ont plus que deux possibilités pour réaliser l’indépendance, soit voter pour Martine Ouellet ou, si elle est battue, voter massivement pour la CAQ lors de la prochaine élection.
S’arranger pour que les électoralistes du PQ arrivent bon troisième au prochain scrutin provincial n’aura que des avantages pour nous, les indépendantistes. En plus de nous débarrasser de Couillard, ça va permettre à la population de se reposer de la supposée ¨peur du référendum¨ pendant quatre ou cinq ans. Ensuite, ça va montrer au PQ que ce n’est pas payant de trahir les 40% d’indépendantistes que compte le Québec. Ça va aussi empêcher le PQ de se faire détester de la population en coupant à gauche et à droite au cours des longues années qu’il compte passer au pouvoir avant de faire son référendum. Mais surtout, ça va permettre aux indépendantistes de reprendre le contrôle du PQ pour ensuite se lancer dans une vraie campagne de promotion de l’indépendance en se servant de tous les arguments économiques convaincants que le PQ actuel refuse obstinément d’employer pour convaincre la population.
Si on fait ça, on va pouvoir faire augmenter les appuis au ¨oui¨; ce qui nous permettra de gagner l’élection suivante, le référendum et l’indépendance.
Voilà, ce sont les deux seules options qui nous restent.
Comme d’habitude, je vous remercie de répandre cette vidéo autour de vous. Salut.
Silence sur l'indépendance: vidéo 3
Comment un indépendantiste peut-il ne pas voter pour Ouellet?
Les autres candidats gaspillent notre dernière chance!
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21 commentaires
Robert J. Lachance Répondre
10 septembre 2016Mise à semaine d’un graphique précédent.
Comme l’avenir, Martine continue de s’en venir… et plus rapidement.
Jean-Jacques Nantel Répondre
6 septembre 2016Bonjour monsieur Bouthillette,
Commençons par dire que la corporation fédérale qui s'occupe de la voie maritime du Saint-Laurent est à but non lucratif et ce, même si elle impose des droits de passage (qui sont tous versés à Ottawa).
Vous pouvez obtenir le détail des frais pour chaque type de cargaison au site internet suivant: ¨Tarif des droits de la voie maritime du Saint-Laurent¨
Notons, pour commencer que, pour ne pas avoir de problèmes avec les USA, les chefs indépendantistes ont toujours dit qu'ils re-signeraient avec eux tous les traités signés en leur nom dans le passé par le gouvernement fédéral. Les actuels droits de passage imposés aux États-Unis ne seraient donc pas changés mais tomberaient simplement dans les poches du gouvernement québécois, du moins dans la partie québécoise du tracé.
Quant au Canada anglais, qui a toujours refusé toute association avec un Québec indépendant, il suffirait de lui imposer des droits de passage qui permettraient au Québec de s'enrichir le plus possible. J'ai, à ce sujet, une étude faite en Allemagne pour établir le meilleur niveau de droits de passage sur le canal de Kiel. Le calcul fait tient compte de nombreux facteurs différents pour établir quel est le niveau de droits de passage qui rapporterait le plus d'argent possible à l'Allemagne.
Pour ce qui est du droit de passage innocent qui fait partie du droit des mers et qui s'applique au monde entier et, donc, à un éventuel Québec indépendant, vous en trouverez le détail au site internet suivant: ¨United Nations Convention on the Law of the Sea¨. Il y est spécifié qu'il est interdit de taxer ou d'entraver le passage des bateaux qui cherchent à atteindre les ports d'un pays enclavé en passant par la mer libre des eaux territoriales d'un autre pays.
Yann Jacques Répondre
5 septembre 2016Depuis 2003, les libéraux ont gagné toutes les élections ( sauf une perdue de justesse) grâce au thème de l'indépendance. Et ils comptent refaire de même aux prochaines élections. Notamment parce que tous les immigrants, qui ne sont pas tous des néolibéraux et qui exècrent en générale la gestion libéral, ne veulent pas entendre parler d'indépendance. Dans ces conditions, si j'étais un infiltré, je ferais la promotion de quelle option : le thème de l'indépendance ou le thème "virons les libéraux". Parce que c'est bien ce que craignent le plus les libéraux : une campagne dont le thème principale serait "virons les libéraux". Croyez bien qu'ils vont tout faire pour remplacer ça par "non à l'indépendance". Serons nous assez bêtes pour leur offrir cette échappatoire.
Marcel Haché Répondre
5 septembre 2016Il n’y a aucun électorat en Amérique du Nord qui réclame des frontières économiques à l’intérieur du continent. Pas davantage qu’ailleurs, l’électorat québécois ne réclame pas de frontières économiques à l’intérieur du continent nord-américain. Toute proposition et toute politique dans le sens s’apparentant à un coup de force sur les frontières « économiques » ne recevraient aucun appui, nulle part, y compris au Québec.
Ce ne sont pas de frontières économiques dont Nous avons besoin, mais de frontières politiques, étanches, qui ne permettraient plus que Nous soyons submergés dans notre identité, ce qui est bien différent que d’être submergés par les produits de l’économie.
Contrairement à ce que prétend une certaine gauche qui n’en est plus une depuis longtemps, les so-so-frileux… (provenant aussi bien des « péquisteux » » que des « solidariteux ») l’indépendance, ce n’est pas plus de b.s., c’est plus de travail et moins de b.s.
Nous « libérer », cela devrait signifier d’abord libérer notre force de travail à Nous, entravée qu’elle est à l’intérieur du Canada, et non pas mettre des garde-chiourmes au milieu du St-Laurent.
L’Indépendance ? C’est permettre à la main d’œuvre québécoise, systématiquement inemployée par suite des politiques industrielles canadiennes, c’est lui consentir un environnement favorable… pour qu’elle travaille.
Archives de Vigile Répondre
4 septembre 2016@Monsieur Nantel.
À défaut la non élection de Martine Ouellet comme cheffe du PQ, vous affirmez ce qui suit : «Voter massivement pour la CAQ lors de la prochaine élection.» Ma foi, mais quelle tristesse!
En plus, pour la prochaine élection de 2018, vous avancez qu’il faut : «S’arranger pour que les électoralistes du PQ arrivent bon troisième au prochain scrutin provincial n’aura que des avantages pour nous, les indépendantistes.» Fort décevant pour un indépendantiste. Et vous osez nous parler qu’il existe des infiltrés au PQ !
Et vous continuez: «Ensuite, ça va montrer au PQ que ce n’est pas payant de trahir les 40% d’indépendantistes que compte le Québec. Ça va aussi empêcher le PQ de se faire détester de la population en coupant à gauche et à droite au cours des longues années qu’il compte passer au pouvoir avant de faire son référendum. Mais surtout, ça va permettre aux indépendantistes de reprendre le contrôle du PQ pour ensuite se lancer dans une vraie campagne de promotion de l’indépendance en se servant de tous les arguments économiques convaincants que le PQ actuel refuse obstinément d’employer pour convaincre la population.»
En fait, dans votre inconscient, votre esprit fataliste nous révèle que Jean-François Lisée a sans doute raison de préparer l’indépendance du Québec pour le début d’un deuxième mandat soit celui débutant en 2022. Je crois que vous en êtes rendu au même point que lui suite à votre rhétorique pamphlétaire.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
3 septembre 2016ADDENDUM
...on va continuer à pleurnicher éternellement ...
punch raté: "...avant que PKP nous passe un Lucien... en pleurnichant!"
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
3 septembre 2016M. Nantel, vous concluez si bien: "...on va continuer à pleurnicher éternellement et en pure perte."
...et j'ai sciemment enlevé votre prémisse "si".
Vous venez d'admettre que les kénédians arrivent toujours avec l'argument massue: Vous taxez le fleuve, nous allons taxer le golfe! Argument qui vous a fait travailler fort pour dénicher le "droit de passage innocent" (belle expression pour les caricaturistes). Or les kénédians, ils la font la loi! Ils l'ont toujours faite pour éliminer ce "pain in the ass" que constitue la langue française dans leur vie: massacres depuis Abraham, Patriotes, Constitution (originale et rapatriée), revendications de 1970, 1980, 1995, élections provinciales... La loi sur la clarté, lois sur la quantité d'immigrants, la non francisation, l'affichage, etc... Les Kénédians, vous le dites bien, ils ne s'enfargent pas dans les lois, ils sont en guerre et il n'y a pas de loi qui tienne. Non seulement ils nous infiltrent, ils nous contrôlent jusqu'à plus tolérable pour eux et alors ils frappent. Se retiendront-ils de donner le coup fatal?
Que Mme Ouellet soit notre dernière chance, on veut bien, mais en réalité, elle était notre dernière chance avant que PKP nous passe un Lucien! Vous nous mettez les yeux en face des trous par rapport aux candidats qui se voient déjà dans les grandes capitales avec le flag sur le hood, comme le disait Chrétien, et comme le vit Justin. Mais vous préparez (involontairement) la voie à un éventuel successeur qui nous montrera par vidéo COMMENT le français a disparu en Amérique.
Archives de Vigile Répondre
3 septembre 2016@ monsieur Nantel,
A la suite de votre réponse j'aimerais bien obtenir plus d'éclaircissements sur le sujet, à savoir notamment : comment sont actuellement transigés les droits de passage dans la voie maritime du Saint-Laurent ? Est-ce que chaque navire paie une droit de passage au Fédéral qui a défrayé les coûts de la canalisation ? Lors de la formation d'un nouvel État comment peut s'établir la négociation de rachat de ces droits... ?
Archives de Vigile Répondre
3 septembre 2016Dans le Devoir de ce matin (3 Septembre 2016):
Entrevue de fond avec Martine Ouellet.
Sondage Léger pour Le Devoir - JdeM
Cloutier: 39%
Lisée: 23%
Ouellet: 18%
Toutefois, ce sondage n'a pas été réalisé auprès des membres votant du PQ. Selon la méthodologie utilisée: «La présente étude a été réalisée par le biais d’un sondage Internet auprès de 1006 Québécois et auprès de 1535 Canadiens ayant le droit de vote entre les 29 août au 1 er
septembre 2016 dans toutes les régions du Canada.»
Pour les intentions de vote à l'élection, ça va. Toutefois, il faut être prudent dans l'interprétation des intentions de vote à la chefferie.
Jean Lespérance Répondre
2 septembre 2016Même si les arguments économiques sont plus difficiles à maîtriser que les autres, notre Martine Ouellet doit faire un petit effort. À ses débuts, Marine Le Pen ne savait pas grand chose en économie, elle ne pouvait que parler de la Loi Pompidou du 3 janvier 1973, mais pour elle, c'était important et elle ne ratait aucune occasion d'en parler. Puis elle s'est intéressé à Étienne Chouard et à François Asselineau qui ont publié chacun Les 10 bonnes raisons de sortir de l'Union Européenne. Puis graduellement elle a compris l'essentiel et a développé son argumentation. J'encourage Martine Ouellet à lire sur internet les 10 raisons de sortir de l'UE, elle y trouvera sans doute 10 bonnes raisons de sortir du Canada et de l'Union Europaïenne.
De l'autre côté de l'Atlantique, les Desmarais et Compagnie volent de la même manière qu'ils volent au Canada. Voilà pourquoi son discours est si important et c'était lui faire injure et nous tirer dans le pied que de l'avoir traitée comme une paria. Pas besoin d'un cours classique ni d'un cours universitaire pour comprendre 10 raisons économiques d'être souverain. Et même si elle fait sa campagne que sur 5, elle va gagner. Les raisons s'enchaînent les unes aux autres et le citoyen moyen est capable de comprendre 5 arguments simples pour son bien.
Bonne chance à Martine Ouellet en espérant que d'autres ne lui volent pas la vedette pour ensuite nous trahir.
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2016Merci de votre réponse monsieur Nantel.
OK, j'admet qu'il n'est pas évident pour un politicien d'ouvrir cette boîte de Pandore.
Je continue tout de même à faire d'autant plus confiance à celle-là pour y venir en temps opportun. C'est vraiment la seule qui fait preuve d'une audace qu'on pouvait croire complètement disparue dans ce parti. Juste à voir tout les lapins qu'elle a déjà fait sortir de leurs terriers jusqu'ici. Et la course ne fait que commencer, l'été s'achève maintenant.
Jean-Jacques Nantel Répondre
2 septembre 2016Monsieur Bouthillette,
Ce que les Québécois veulent vraiment, c'est l'indépendance; ce dont ils ne veulent pas, c'est des coûts de l'indépendance.
Voilà pourquoi je travaille depuis des années à démontrer que l'indépendance sera une affaire payante et pourquoi je dis toujours aux chefs du PQ que je rencontre que, pour faire augmenter les appuis à l'indépendance, il faut utiliser tous les arguments économiques évidents et convaincants qui ont été volontairement laissés de côté depuis des décennies parce que, supposément, ils paraissaient trop radicaux ou extrémistes.
Or, comme je l'ai dit personnellement à Martine Ouellet dans une conversation téléphonique: ¨Est-ce que vous pouvez me nommer un seul pays dans le monde qui ne demande pas de droits de passage ou l'équivalent pour le pétrole étranger qui traverse son territoire?¨ Et pour être bien sûr qu'elle ne me parle pas du pipeline Énergie Est auquel elle est opposée, j'ai ajouté du même souffle: ¨Et je ne parle pas ici des pipelines; je parle, entre autres, des 250,000 barils par jour qui traversent quotidiennement le Québec par train! Souvenez-vous de l'explosion de Lac Mégantic!¨. Là-dessus, Madame Ouellet n'a rien répondu.
Alors j'ai continué: ¨Pouvez-vous me nommer un seul pays qui possède une voie maritime comme la nôtre et qui ne demande pas des droits de passage ou l'équivalent? Parce que moi, je peux vous parler des canaux de Panama, de Suez et de Kiel en Allemagne¨. Toujours un silence au bout de la ligne.
Le fait est que madame Ouellet connait mes vidéos et les arguments géopolitiques et économiques que j'y développe: retour à Montréal de tous les hauts salaires qui vont avec les industries tertiaires qui ont été artificiellement déménagées à Toronto et qui gèrent notre économie de l'extérieur, retour de la justice économique au Québec par l'élimination des privilèges anglo-québécois, etc. etc.
Si elle ne les utilise pas en dépit du fait qu'il s'agit d'une authentique indépendantiste, c'est tout simplement parce qu'il s'agit d'un discours avec lequel elle n'est pas familière. Il s'agit d'un problème généralisé dans le mouvement souverainiste. Les gens y sont tellement habitués au vieux discours de victimes qu'ils n'osent pas en changer de peur de se faire coincer par des questions de journalistes pour lesquelles ils n'ont pas de réponses crédibles et toutes prêtes.
Je peux vous donner un exemple de cela. Quand j'explique par exemple que le Québec a des sorties autonomes (qui ne dépendent en rien du Canada anglais) vers les marchés mondiaux: du côté ouest par la route américaine qui passe par la rive sud des Grands-Lacs, du côté sud grâce à la vallée du lac Champlain et du côté est par le golfe du Saint-Laurent, des fédéralistes me répondent souvent que, quand on passe par le golfe, on passe par les eaux territoriales canadiennes et que, par conséquent, le Canada pourra y taxer les exportations québécoises comme nous voulons le faire avec notre voie maritime.
À première vue, un pareil contre-argument semble solide et est capable de dissuader un politicien d'utiliser mon argument. Si cela est, c'est parce que nos politiciens, qui se contentent du vieux discours, n'ont pas fouillé le dossier comme je l'ai fait. Ils ignorent qu'il existe un article du droit des mers qui s'appelle ¨le droit de passage innocent¨ et qui interdit aux pays riverains de taxer les exportations d'un pays qui est obligé, pour atteindre les océans, de passer par leurs eaux territoriales libres d'obstacles naturels. Ce ¨droit de passage innocent¨ est valable pour tous les détroits du monde, y compris dans le golfe du saint-Laurent dans le cas des îles Saint-Pierre-et-Miquelon.
Ce simple exemple explique pourquoi nos politiciens ont si peur d'utiliser un discours comme celui que je propose. Changer de paradigme est toujours difficile et désagréable.
Si on veut gagner (et convaincre même les immigrants), il va falloir qu'on jette tout ce qu'on a dans la balance, y compris les arguments que je propose. Sinon, on va continuer à pleurnicher éternellement et en pure perte.
Archives de Vigile Répondre
2 septembre 2016@ Jean Lespérance
À supposer que votre réponse reflète ce que m'aurait répondu monsieur Nantel je vois une de vos exigences comme étant déjà prévue dans le programme de Martine Ouellet car selon ce que je comprends de son programme, ce qu'elle promet, c'est un référendum sur une constitution soit selon vos propres mots "une nouvelle constitution sur laquelle les gens voteront" ou dit autrement : rien de moins que la création d'un état par l'approbation du peuple. C'est par sa constituon qu'on définit un pays.
Je vois dans les vidéos précédents de monsieur Nantel bien d'autres arguments qui, comme il le titille dans le présent vidéo, pourraient nous amener à gagner un référendum et je laisse à la candidate le soin de les utiliser à mesure que s'en présente l'occasion. Évidemment, j'aurais bien aimé voir monsieur Nantel élaborer lui-même ses "exigences" à ce propos.
Jean Lespérance Répondre
1 septembre 2016Je vais me permettre de répondre à Jean Bouthillette à la place de Monsieur Nantel même si je sais qu'il est capable de répondre.
Un, ce n'est pas le référendum qu'il faut gagner, c'est le pouvoir. Une fois le pouvoir entre nos mains, on fait comme le Parti libéral, on l'utilise dans le sens qu'on veut bien.
Les vrais arguments pour prendre le pouvoir sont de nature économique. Marine Le Pen a compris cela et elle le fait comprendre aux français et elle obtient du succès. Pourquoi dans le PQ personne n'est capable de l'imiter? Sommes-nous trop bornés, trop imbéciles?
C'est comme pour l'indépendance, si personne la revendique ou en parle, on ne peut faire aucun gain. Et pensez-vous que si on ne revendique rien sur le plan économique que nous allons faire des gains? Monsieur Le Hir voudrait une enquête de l'AMF, il a raison mais l'AMF n'a jamais été à notre service et elle ne le sera jamais. Tant et aussi longtemps que les libéraux seront au pouvoir, leurs pions et leurs institutions ne nous seront d'aucune utilité.
Les magouilles et les injustices sont dénoncées mais comme on dit, les chiens aboient, la caravane passe. Si on veut mettre un terme à toutes ces hypocrisies, il nous faut absolument des référendums d'initiatives populaires avec un droit de destitution, de mise en accusations, "impeachment" pour ceux et celles qui comprennent mieux ce mot. Ça, c'est plus important que de changer le système électoral. Pourquoi ne réclamer que ds croûtes quand on veut avoir du pain?
Les 4 choses principales qu'on doit revendiquer sont le pouvoir, des référendums d'initiatives populaires, un moratoire sur l'immigration, pas de référendums pour accéder à l'indépendance mais une nouvelle constitution sur laquelle les gens voteront. Si le menu est bon , les gens vont passer la commande, Une fois le pouvoir en mains, on agit et s'il faut nationaliser, on ne perd pas de temps.
Se contenter de dénoncer le Parti libéral, ce n'est pas assez, ul faut proposer mieux et tout candidat ou candidate qui veut gouverner doit démontrer qu'il sait ce qui ne va pas et doit dire ce qu'il va faire.
Robert J. Lachance Répondre
1 septembre 2016Comment pourrait-il exprimer son impatience, voire son désespoir, en moins de mots M. Lachapelle, vous posez la question.
Comme l’avenir, Martine Ouellet s’en vient, à en juger la deuxième demie d’août, voir tableau joint. L’un et l’autre seront là pour le meilleur à venir en 2022, avec référendum ou sans, je l’espère.
Archives de Vigile Répondre
1 septembre 2016Martine Ouellet est une indépendantiste convaincue et convaincante, très articulée et très structurée dans ses interventions. On sait déjà à quoi s'en tenir avec elle, en ce qui concerne la question référendaire, la monnaie d'un Québec indépendant, l'intégrité des frontières, la promotion de l'indépendance à l'étranger, l'utilisation des fonds publics pour préparer l'indépendance, etc. Plus il y aura de membres du PQ qui voteront pour elle pour la chefferie du parti, plus son poids politique augmentera.
Archives de Vigile Répondre
1 septembre 2016Dans les nouvelles hier:
Lisée appelle Trudeau à défendre le français dans la fonction publique fédérale.
Intégrer ces fonctionnaires à la fonction publique québécoise ne semble pas trop sur son radar. Jean-Martin Aussant qualifiait ce genre de requête de JFL comme demander à Ottawa de mieux nous gérer, plutôt que de gérer nous-même nos affaires.
Martine Ouellet promet d'abolir le serment à la reine
Jour après jour, on voit de tels contrastes entre les discours de Martine Ouellet, et ceux des trois autres. Les débats à venir seront particulièrement intéressants. Parce que Martine Ouellet n'hésitera sans doute pas à mettre les autres candidats devant leurs propres contradictions, par rapport à l'article UN du programme du PQ.
Le 8 Octobre, on saura si le PQ a un avenir comme parti indépendantiste.
Archives de Vigile Répondre
1 septembre 2016«Le principal truc qu’ils ont trouvé et qu’ils utilisent à tour de bras, c’est de toujours parler avec conviction d’indépendance quand ils sont devant les militants qui les font élire pour aussitôt changer de sujet et se mettre à dénigrer le parti libéral dès qu’apparaît un micro de journaliste. Et pour que cette stratégie-là ne soit pas trop évidente, ils répètent régulièrement devant les caméras qu’ils sont indépendantistes»
En fait, même devant leurs militants, l'indépendance est bien tempéré dans leurs discours.
Mardi soir, j'ai assisté à un 5 @ 7 avec les membres du caucus qui se réunissent à Gatineau cette semaine. Sylvain Gaudrault, chef intérimaire du PQ, a fait une allocution d'une vingtaine de minutes. Il a fait exactement ce que vous dites: dénigrer le PLQ. Une fois au pouvoir, le PQ pourra (enfin!) éliminer les attentes aux urgences, remettre les soins de santé sur les rails, l'éducation sera la priorité prioritaire, etc...
Il n'a pas jugé bon de mentionner que de réaliser tout cela serait bien plus simple avec un vrai gouvernement, plutôt qu'avec la moitié d'un gouvernement. Comme JFL le dirait, le PQ fera un maudit bon gouvernement provincial.
Dans les dernières secondes de son allocution, il a quand même pris la peine de nous rappeler que le PQ est un parti souverainiste. Le mot "indépendance", toutefois, ne semble pas encore faire parti de son vocabulaire.
François A. Lachapelle Répondre
31 août 2016@ Jean-Jacques Nantel
Quoique la candidature de Martine Ouellet soit intéressante, je déplore votre article "les cheveux dans le vent".
Votre article est trop long et pas assez démonstratif par rapport au titre annoncé.
Inutile de nous parler d'autres choses avec détails comme de Lucien Bouchard.
Pour nous convaincre que Martine Ouellet représente la meilleure candidate, j'aurais aimé un meilleur argumentaire utilisant des points importants et percutants de son programme que je devrai consulter sur son site.
Également pour les 3 autres candidats, en vous forçant et pour nous instruire davantage, vous auriez pu élaborer pourquoi ces candidats ne sont pas prometteurs pour le Pays du Québec.
Je reconnais que la tâche pour chaque candidat de monter un programme crédible et substantiel pour hâter la naissance du Pays du Québec est d'envergure. Ça ne peut pas être l'oeuvre d'une seule personne. Ça prend toute une équipe de personnes compétentes qui couvrent tous les angles d'un pays indépendant.
Je suis déçu par votre article et souhaite que vous demandiez à vigile de retirer votre texte et de le remplacer par un autre mieux structuré et mieux argumenté
Merci de votre attention.
Jean Lespérance Répondre
31 août 2016Merci Monsieur Nantel pour votre patience infinie. Toute la patience que ça nous prend pour répéter 100 fois les mêmes arguments pour que les québécois comprennent, c'est hallucinant. Le texte de Marcel Haché sur les sales, celui de Henri Marineau sur l'immigration massive, rejoignent le vôtre.
Il n,y a pas que le silence sur le projet d'indépendance qui est problématique, il y a aussi le silence sur les traités, les accords de traîtres qui est révélateur. Révélateur de quoi? Révélateur des traîtres qui ont infiltré le PQ depuis qu'il existe. Comment reconnaître les traîtres? Les traîtres sont en faveur de tout ce qui nous nuit sur le plan économique ou N'EN PARLENT PAS. Ils sont pour notre dépendance à l'Union Europaïenne avec des accords de vendus. Je vois déjà le topo, le PQ va abandonner le champ économique à QS et à la CAQ et les québécois tout déboussolés ne sauront plus pour qui voter.
On dirait que ce que je viens de dire est écrit dans le ciel. Dites-moi si je rêve, si je suis vivant ou mort. Si Martine pouvait devenir une Marine, la victoire serait acquise. En attendant, il faut laver le PQ avec du gros savon, du gros gros savon.
Archives de Vigile Répondre
31 août 2016Félicitations pour cette intéressante vidéo. Tout vrai indépendantiste ne peut qu'être d'accord avec vous.
Je n'y vois qu'un bémol ou, si vous voulez, une question en deux volets :
1) Sur quoi vous basez-vous pour dire que Martine Ouellet n'utilise pas les vrais arguments qui pourraient nous faire gagner un référendum ? Et quels sont selon vous ces arguments gagnants qu'elle devrait mettre de l'avant en ce moment-ci?
2) En fait, n'est-ce pas surtout une fois qu'elle sera élue qu'il lui faudra mettre le paquet à cet effet quitte à utiliser alors abondamment vos vidéos précédents ?
Merci de votre implication pour les vrais affaires.