Coup chien de Justin Trudeau – bannir les armes sans débat

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Trudeau attaque les propriétaires d'armes

Coup chien : le régime libéral de Justin Trudeau brime les droits de tous les citoyens du pays en interdisant plus de 1 500 modèles d’armes à feu.


Par : Raymond Ayas


Le premier ministre prend cette décision sans mandat démocratique : son Parti libéral est minoritaire au Parlement canadien et n’a même pas remporté le vote populaire aux dernières élections.


Trudeau décide juste comme ça, sans débat. Nous avons droit à un coup de crayon. Un coup de tête. Un coup chien.


Coup chien #1 : ignorer la volonté de 175 310 Canadiens


Pourtant, les citoyens ont demandé à être consultés. La pétition la plus signée dans l’histoire des pétitions parlementaires du Canada prie le gouvernement du Canada de :


« soumettre à la Chambre des communes toute nouvelle loi sur les armes à feu, interdiction, programme de rachat ou modification concernant les permis d’armes à feu pour y être débattu ».


Date de la dernière signature avant la fermeture : 15 février 2020. C’est comme hier. Parlez-moi d’un plébiscite récent et important !


Cette pétition parrainée par le conservateur Glen Motz est encore plus populaire que celle du NPD invitant à procéder à la réforme du système électoral (130 452 signatures en 2017) ou celle de Maxime Bernier demandant au gouvernement de sortir du Pacte mondial pour des migrations (68 563 signatures en 2019).


Quel est le but d’une pétition parlementaire quand le gouvernement refuse de respecter – même d’écouter – la volonté de ses citoyens?


Coup chien #2 : gouverner par décret


Dans notre système démocratique, les débats avec l’opposition existent parce que les Canadiens veulent que leur gouvernement soit surveillé et critiqué. Les citoyens exigent un autre regard afin d’améliorer les lois voulues par le parti au pouvoir.


Un gouvernement doit toujours soumettre ses projets de lois au débat parlementaire. Toujours, dis-je? Les projets de loi, oui… mais pas les décrets!


Justin Trudeau se dispense de l’étape de la discussion. Il n’a pas à justifier, argumenter, défendre son idée, car sa décision de criminaliser la possession jusque-lors légale d’une multitude d’armes à feu est prise par décret. Je cite :


« Sur recommandation du ministre de la Justice et en vertu du paragraphe  117.14(1)1a du Code criminel 2b , Son Excellence la Gouverneure générale en conseil prend le Décret(…) »


C’est 2020, voyons. Son Excellence décrète, et la vulgaire plèbe subit.


Coup chien #3 : profiter de la pandémie


En raison du COVID-19, les citoyens ont le regard ailleurs et la garde baissée. Ils ont d’autres problèmes! Combien sont sans-emploi? Les gens veulent travailler pour payer leurs factures.


L’isolement est dévastateur sur le moral, et ils n’ont pas le droit de sortir.


Les Canadiens n’ont pas le droit de rencontrer leurs députés pour parler d’armes à feu – ou encore de manifester devant leurs bureaux – en raison des règles de distanciation sociale.


Ils ne peuvent pas manifester sur la colline parlementaire.


Trudeau profite du confinement des Canadiens pour passer son décret anti-démocratique.


Malin Justin… il peut bien sourire et se féliciter de son bon coup.


Coup chien #4 : utiliser la tuerie de Nouvelle-Écosse


Justin Trudeau justifie la confiscation d’armes longues légalement achetées et possédées au Canada… en citant la tuerie de masse en Nouvelle-Écosse une douzaine de jours plus tôt. Les maisons incendiées n’avaient pas encore refroidi que Trudeau annonçait déjà son « gun ban » imminent.


Un carnage horrible dont les fusillades furent perpétrées par un criminel sans permis de possession et d’acquisition. Par ailleurs, le monstre était connu de la justice; il avait déjà plaidé coupable pour une agression.


Les autorités policières ont déclaré que le meurtrier a eu accès à une arme de poing et des armes d’épaule pour lesquelles il ne détenait pas de permis, incluant des armes obtenues aux États-Unis. La police n’a toutefois pas précisé comment il a pu se les procurer et une enquête publique est demandée.


Assimiler des Canadiens respectueux des lois à ce monstre aux armes illicites – le criminel responsable du plus gros meurtre de masse de l’histoire du pays – est tout simplement ignoble.


Justin Trudeau doit s’expliquer. Il doit demander pardon.


Coup chien #5 : traiter des citoyens exemplaires de criminels


Le décret de Justin Trudeau lèse des centaines de milliers de Canadiens ayant suivi toutes les règles.


Il s’agit de détenteurs de permis de possession et d’acquisition fichés par les autorités qui subissent une vérification quotidienne au Centre d’information de la police canadienne.


Du monde plus propre que propre.


Je ne vous parle pas de « l’industrie des armes à feu » un segment contribuant plus de huit milliards de dollars au PIB et employant plus de 40 000 Canadiens dans 4 500 petites entreprises à travers le pays. Laissons ces gens d’affaires se défendre.


Je vous parle des citoyens exemplaires qui, avec leur propre argent après impôts, ont acheté des produits approuvés, enregistrés, utilisables dans des circonstances très précises, soumis à des règles d’entreposage et de transport. Sinon, c’est la prison.


À partir d’aujourd’hui, ces honnêtes propriétaires d’armes à feu auront deux ans pour décider s’ils se feront confisquer leurs biens acquis légalement – ou s’ils les désactiveront eux-mêmes pour les regarder comme des bibelots.


Pour vos actualités c’est : DixQuatre.com




Raymond est un homme d’affaires à Montréal qui s’intéresse à la politique, la culture et l’économie.