La Syrie a annoncé avoir accepté un cessez-le-feu sous conditions dans la province d'Idleb, encore partiellement aux mains des djihadistes. Une annonce aussitôt saluée par la Russie, alliée de Damas dans sa guerre contre le terrorisme.
La Syrie a donné son accord «conditionnel» à un cessez-le feu dans la région d'Idleb (nord-ouest) dominée par les djihadistes, selon l'agence officielle Sana citant une source militaire.
Selon cette source, la Syrie «accepte un cessez-le-feu à partir de jeudi soir à Idleb à condition que l'accord de désescalade (conclu en septembre 2018 entre la Russie et la Turquie) soit appliqué».
Cette annonce a été immédiatement saluée par la Russie. «Bien sûr, nous saluons la décision du gouvernement syrien d'établir un cessez-le-feu», a déclaré depuis la capitale kazakhe, Noursoultan, Alexandre Lavrentiev, l'envoyé spécial de la Russie pour la Syrie, cité par l'agence de presse russe Interfax.
En septembre 2018, Ankara et Moscou s'étaient mis d'accord pour créer une «zone démilitarisée» à Idleb, qui devait servir de tampon entre les territoires insurgés et ceux tenus par Damas. Si l'accord a jusque-là permis d'éviter une offensive d'envergure du pouvoir syrien, il n'est que partiellement respecté, les djihadistes ayant refusé de se retirer.