Une trentaine d'affiches électorales du candidat Luc Fortin ont été vandalisées au cours des derniers jours dans sa circonscription de Sherbrooke, ce qui l'a incité à porter plainte à la police, lundi.
Plusieurs des 32 affiches du candidat du Parti libéral du Québec (PLQ) qui ont été barbouillées ou projetées au sol après avoir été brisées étaient situées dans le secteur du lac des Nations, près du centre-ville de Sherbrooke. Cependant, le porte-parole du Service de police de Sherbrooke (SPS), l'agent Martin Carrier, signale que certaines autres avaient été installées ailleurs dans le comté.
Il a aussi dit que des affiches faisant la promotion de certains autres candidats avait été récemment vandalisées, mais que ceux-ci n'avaient pas encore porté plainte.
Luc Fortin, qui est ministre sortant de la Famille et ministre responsable de la région de l'Estrie, a publié sur sa page Facebook une photographie illustrant les dommages infligés à l'une de ses affiches électorales. On y avait inscrit des propos grossiers.
Dans un message laissé au bas de la photo, le candidat déplore que de tels actes ne fassent pas progresser le débat démocratique et affirme que le vandalisme démontre qu'il est plus facile d'attaquer une image que de débattre des idées.
Il y a trois ans, en septembre 2015, l'édifice abritant le bureau de circonscription de Luc Fortin sur la rue King Ouest, à Sherbrooke, a été la cible de malfaiteurs qui l'ont aspergé de peinture rouge en plusieurs endroits.
Aux élections générales d'avril 2014, Luc Fortin a été élu avec une majorité de 1855 voix sur le candidat du Parti québécois (PQ) Serge Cardin, arrivé deuxième.
Vol et vandalisme dans Mercier
L'équipe de Gabrielle Collu, candidate libérale dans Mercier, a pour sa part diffusé un communiqué dans lequel on dénonce le vol et le vandalisme sur des pancartes électorales. Plus de 100 affiches auraient ainsi été volées ou vandalisées.
« Au-delà des messages que ces inscriptions prônent, c'est l'ensemble d'une population qui se voit manquer de respect, a fait valoir Mme Collu. Les citoyennes et citoyens sont en droit d'être respectés et connaître les options qui s'offrent à eux. Par de telles actions, les responsables ne font qu'accentuer le cynisme envers l'exercice important que représentent les élections générales. La population de Mercier peut faire ses choix démocratiquement, sans devoir être témoins de l'intimidation faite à l'égard des candidates et candidats. »