En guise d'introduction, je vous soumerts cette réflexion de M. Camille Laurin eu égard aux états d'âme viscéraux du Québécois typique:
« Le sort a voulu que le Québécois naisse et grandisse sous le signe de l’ambiguïté et de l’ambivalence, ce qui en fait un être confus, tourmenté, divisé contre lui-même, incapable d’intégrer les éléments de sa riche personnalité, d’harmoniser ses aspirations et son action, d’inscrire ses rêves dans la réalité, de secouer les tutelles, de vaincre ses peurs, d’affronter l’inconnu à ses risques et périls, d’assumer pleinement sa liberté, son histoire et son existence. » ─ Camille Laurin
Une réflexion qui explique, à mon sens, le dilemme des Québécois devant l’accession du Québec à son statut de pays indépendant, notamment eu égard à ses peurs devant l’inconnu.
Devant un portrait aussi ambigu du Québécois, il n’est pas surprenant que, devant un choix entre la sécurité et le risque, il opte pour la sécurité. L’élection de la CAQ en est un exemple patent : un parti nationaliste à l’intérieur du Canada.
Dans ces conditions, le chemin vers l’indépendance du Québec risque d’être long et ardu. Toutefois, il reste une avenue à explorer, c’est celle de détabouiser la marche du Québec vers son indépendance en mettant en lumière les bienfaits du statut de nation autonome… Un exercice essentiel et prioritaire!
Henri Marineau. Québec
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1 commentaire
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
6 novembre 2018Le grand tabou qu'on veut encore accoler au PQ, c'est le sens qu'on voulut donner à la Charte de la langue française. Tellement qu'encore aujourd'hui, des trop jeunes pensent sincèrement que ce parti est suspect, du point de vue de l'indentité et de l'accueil des migrants. C'est le fruit de se faire essuyer les pieds dessus par l'ennemi d'un Québec libre. Des taches indélébiles. Pour ça, Jean-Martin Aussant a le courage de proposer de faire renaître le parti sous un nom nouveau. Ce serait même clore la grande parenthèse de la période des fondateurs du PQ, nom que n'affectionnait pas le grand René Lévesque mais qu'il défendit. Aujourd'hui meurt un autre de ces Grands: Monsieur Bernard Landry. Il poursuit la longue suite des Richard Le Hir, Lise Payette, Jacques Parizeau, Laurin, Garon, Léger, Burns et Lévesque, parmi d'autres. Que les cendres du parti donnent renaissance à la cause sous une appellation renouvellée ne peut que glorifier les 50 ans du Parti Québécois qui a survécu à toutes les luttes... à finir.
...parmi d'autres: Gérin-Lajoie. Qui d'autre?