Pas de pouvoir en 2018 : pas de projet de pays, pas d'indépendance...

Dion interroge Pomerleau

Couler dignement avec le bateau, ou désarmer l'ennemi et le vaincre ?

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Tribune libre

Couler dignement avec le vaisseau amiral qu'est le PQ, ou désarmer l'ennemi et le vaincre? Ce titre peut sembler défaitiste pour certains, mais pour d'autres c'est l'offensive à choisir, nous sommes en guerre. Pour battre les libéraux en 2018, nous n'avons pas dix solutions, mais une seule : les désarmer. Et pour désarmer les libéraux et les sortir du pouvoir, l'unique et ultime solution est de les combattre et de leur ôter leur arme destructive qu'ils utilisent depuis des décennies contre les Québécois : l'épouvantail référendaire !

Pour réaliser notre projet de pays, la première étape est de sortir ce gouvernement corrompu du pouvoir, ensuite entreprendre le redressement national du Québec, puis tout en approfondissant la réflexion sur la stratégie d'État qui vise la rupture du cadre constitutionnel, continuer sans relâche avec l'institut de recherche (qui n'est pas financé avec les sous des contribuables), informer, expliquer, argumenter, politiser, tout en préparant le terrain (on ne tasse pas l'option, loin de là), puis faire des actes concrets de rupture en établissant nos propres leviers économiques et sociaux. Le référendum reste une modalité, un processus final. Je vais y revenir plus loin...

ENTREVUE AVEC JEAN-CLAUDE POMERLEAU :

Un bref retour sur le départ de PKP

1 - PKP a apporté quoi au Parti Québécois comparativement à d'autres,
et qu'aurait-il pu faire de plus qu'un autre ?

JCP : PKP a apporté une conviction et un sens de l'organisation pour structurer la réflexion (IRAI). Et des moyens, lesquels étaient limités par son rôle en politique et qui deviennent pleins et entiers avec son départ. Il demeure un militant... milliardaire. Le seul dans L'histoire du mouvement.

2 - Donc PKP pourra faire beaucoup plus pour le Québec, dans la société civile, que directement à l'Assemblée nationale ?

JCP : Oui, PKP à titre de citoyen peut financer l'IRAI, ex : mise de fonds d'un million. Un tel geste aurait causé un barrage s'il était encore le chef de l'opposition.

3- Pourquoi PKP était pour plusieurs un «sauveur» ou le choix ultime ?

JCP : Il était le sauveur de par sa ferme conviction qui ne faisait aucun doute. On n'avait pas vu cela depuis Jacques Parizeau.

4 - Donc, parler d'indépendance tout le temps et toujours est important ?

JCP : Limiter le champs d'action à produire un argumentaire, c'est demeurer dans la logique référendaire (le piège à éviter). Il faut élargir ce champs d'action dans tous les domaines que suppose la réussite d'un projet aussi exigeant.

5 - Pourquoi le PQ stagne depuis des décennies, pourquoi cette descente incessante dans l'opinion publique ?

JCP : Parce que le référendum, depuis 1996 (Plan B et menace de partition du Québec), est perçu par la population comme un risque de fatalité plutôt que comme un instrument pour faire avancer le Québec. Le message de la population est que la «game» ne se jouera pas en ces termes-là. La direction politique tarde depuis des années à comprendre ce message de la population.

Voir : Ottawa Endorses Québec Partition

6 - Mais cette peur de la population pour un référendum est-elle rationnelle, peut-on la guérir ?

JCP : La peur n'est pas rationnelle, elle se loge dans l’instinct d'un peuple qui a 400 ans d'histoire.

Le DEVOIR -- [...] J'émets ici l'opinion d'un souverainiste qui suit la politique depuis 40 ans. Il y a encore quelque temps, comme bien d'autres, j'aurais émis de sérieux doutes sur la proposition de M. Larose. C'était avant que je ne fréquente les travaux en géopolitique de J. René Marcel Sauvé et que je me familiarise avec quelques notions élémentaires de géopolitique. Cette rencontre a changé ma manière d'aborder la politique: je suis passé du rationnel au relationnel.

La politique n'est pas rationnelle: on prend le pouvoir, on fait un référendum, on le gagne et on a un pays. Cette démarche ne mène pas nécessairement au pays. Elle pourrait même nous en éloigner si nous sommes incapables d'évaluer correctement le rapport de force qui nous est défavorable au moment de passer à l'acte. Cela peut même mener à la catastrophe historique. Les Patriotes ont payé cher de ne pas avoir su mesurer les rapports de force en présence au moment de la Rébellion.

Le peuple l'a compris d'instinct et a «congédié» le référendum pour le moment; certains intellectuels ont de la difficulté à en prendre acte.

La politique est plutôt relationnelle: elle est affaire d'intérêt, de rapport de force et d'effectivité. Notre intérêt, c'est de nous doter d'un État optimal. Pour y parvenir, il faut bâtir un rapport de force qui nous soit clairement favorable, tout au long du parcours; sinon, notre politique ne sera pas efficace. Et pour ce faire, il faut utiliser les moyens de l'État du Québec.

-- Jean-Claude Pomerleau, Le Devoir, 18 janvier 2008 [suite ici]

7 - Le référendum, cet épouvantail à moineaux comme l'appellent certains, fait peur à plusieurs, et beaucoup n'en veulent pas. Alors comment s'en défaire tout en continuant notre progression vers notre libération nationale ?

JCP : Il faut écarter le référendum pour un mandat, soit enlever ce repoussoir de l'argumentaire du PLQ. Reprendre le pouvoir pour entreprendre le redressement national du Québec, tout en approfondissant la réflexion sur la stratégie d'État qui vise la rupture du cadre constitutionnel. Cette rupture surviendra que lorsque les forces du statu quo ne pourront la contenir. Le changement de statut de province à État souverain résultera d'un rapport de forces favorables. Il faut donc bâtir ce rapport de forces.

L'effectivité résulte de rapports de forces favorables. Tout le reste n'est que littérature, dont il faut se méfier pour tirer au clair une situation.

Résumons

Écarter le référendum pour le prochain mandat est impératif. Il faut l'enlever du décor et revenir à l'État.

J-F Lisée est le seul qui propose une stratégie d'État d'envergure pour répondre aux défits qui se posent pour le redressement national, soit un préalable pour bâtir le rapport de forces :

- Démographie : baisse de l'immigration (aucun autre candidat n'a eu le courage l'aborder). La démographie c'est «la ligne de flottaison» [F. Braudel] et le destin [A. Comte]. Dans le contexte elle nous condamne.

- Constitution provisoire pour préciser les contours concrets d'un État souverain (indépendant): La Constitution de l'État du Québec (et non de province) aurait dû être le premier acte du gouvernement souverainiste au pouvoir (1976).

- La Caisse de dépôt qui s'élargit pour recevoir les placements des particuliers (plutôt que de les voir gérés de Toronto). Ce qui devrait faire gonfler l'actif à 500 milliards à moyen terme (Lisée ne parle pas de donner des bonbons et des trousses scolaires ici, il est dans la réalité étatique). De plus, avec la création d'entitées régionales, la CDPQ deviendrait un puissant levier pour tirer tout le Québec économique vers le haut.

Il s'agit là de quelques-unes des mesures d'une stratégie d'État d'envergure, qui vise la rupture (dans la vraie vie), avec le cadre constitutionnel canadien.

La souveraineté n'est pas un souhait, mais une somme. Elle survient quand les forces du statu quo ne peuvent la contenir. Elle est une affaire d'État, et l'État se nomme dans l'agir.

-- Jean-Claude Pomerleau

8 - Qu'avait dit Jean Chrétien sur l'ascension du Québec vers son indépendance ?

JCP : Jean Chrétien (et Trudeau) avait tout compris quand il a envoyé les mandarins fédéraux suggérer de prendre la voie référendaire, tout en sachant qu'Ottawa n'allait pas reconnaître les résultats d'un référendum. Le PQ aurait pu éviter ce piège s'il avait exigé qu'Ottawa s'engage à reconnaître une victoire du OUI au moment où le fédéral lui proposait la voie référendaire (ex: Écosse : Entente d'Édimbourg).

« Avec le recul, le référendum apparaît comme la plus grande erreur du Parti québécois. Jusque-là, sa stratégie avait été extrêmement efficace pour le Québec et extrêmement dangereuse pour le Canada. Claude Morin me l'avait décrite il y a longtemps : "Nous nous séparerons du Canada de la même manière que le Canada s'est séparé de l'Angleterre. Nous couperons les liens un par un, nous obtiendrons une petite concession ici, une petite concession là et, finalement, il ne restera plus rien." Dans un premier temps, c'est exactement ce que fit le gouvernement du Parti québécois. Il exigea de nouveaux pouvoirs, imposa sa présence internationale et, comme chaque demande paraissait raisonnable en elle-même et dans l'intérêt de la province, la population suivit. Avec le temps, le Québec serait devenu indépendant dans les faits et son indépendance juridique serait allée de soi. Mais le référendum cristallisa le débat et, en dépit de l'ambiguïté extrême de la question posée (le mot "indépendance" en avait été exclu), la population fut forcée de faire un choix. Elle dit Non à l'indépendance. »

--Jean Chrétien, Dans la fosse aux lions, 1985

Et pour bien faire comprendre le tout, voilà des précisions sur Caude Morin:

Au début des années 1970, le programme du Parti québécois prévoit que l’indépendance pourra être déclarée avec l’accession au pouvoir, sans qu’il soit nécessaire de consulter la population par référendum.

(...) Il fallait, à tout prix, aux yeux d’Ottawa modifier ce scénario apocalyptique.

Dans son livre « Mes premiers ministres », Claude Morin explique la genèse de l’idée d’un référendum. « L’idée du référendum, écrit-il, me fut involontairement suggérée en 1969 par trois personnalités renommées de l’establishment politico-technocratique anglophone fédéral (…) : Gordon Robertson, secrétaire du cabinet fédéral et, à ce titre, premier fonctionnaire d’Ottawa, Robert Bryce, ancien sous-ministre fédéral des Finances et éminent mandarin d’Ottawa et Al Johnson, sous ministre de la Santé nationale et du Bien-être social ».

« Ils me firent chacun, poursuit Morin, l’un après l’autre et même une fois les trois ensemble, des commentaires forts instructifs. Ces échanges se situent parmi les plus démystifiant de toute ma carrière. Je n’étais pas prêt de les oublier.(…) Voilà comment le référendum s’insinua dans nos conversations. (…) Bien que pratiquement jamais utilisée en régime parlementaire britannique, seule une consultation de ce genre serait susceptible, me dirent-ils, d’inciter Ottawa et les provinces à consentir à un nouveau partage des pouvoirs plus avantageux pour le Québec. Pourvu, cependant, que les Québécois s’y fussent montrés très majoritairement favorables et qu’on eût permis l’expression du point de vue fédéral. »

« Que dire alors d’un référendum portant sur la souveraineté plutôt que sur un réaménagement du fédéralisme? », demanda Morin à ses interlocuteurs. Robertson, Bryce et Johnson lui répondirent qu’ils « étaient convaincus qu’une telle consultation prouverait le rejet, par les Québécois, du « séparatisme », mais ils n’hésitèrent pas à reconnaître (aveu peu compromettant, en 1969!) que, mis devant un référendum favorable à l’indépendance, eh bien, Ottawa et les autres provinces devraient s’incliner. »

Le plus extraordinaire dans cette confession est l’aveu que l’idée du référendum vient de fonctionnaires fédéraux. Et, pas de n’importe quels fonctionnaires ! Gordon Robertson – nous l’avons vu précédemment – était en 1969 co-responsable avec Marc Lalonde des services de renseignements parallèles mis sur pied par le Cabinet Trudeau pour lutter contre le séparatisme ! La stratégie de Morin lui a été dictée par les fédéralistes !

-- Pierre Dubuc, Chap. V, L’autre histoire de l’indépendance [source ici]

9 - Peut-on éviter le piège référendaire, si oui, comment le remplacer ?

JCP : On ne remplace pas le référendum, on le place à la fin du processus. il demeure une modalité (PKP).

10 - Donc, si je comprends bien, on coupe nos barreaux un à un, et quand l'ouverture est assez grande, on sort du Canada ?

JCP : Oui, il faut bâtir les rapports de force et les assumer sur les dossiers là où ils sont favorables.

11 - Comment «tasser» le référendum et ne pas tomber dans le piège d'un bon gouvernement provincialiste ? (c'est la crainte de plusieurs)

JCP : Pour éviter la gouvernance provinciale il faut revenir à l'État. Celui qu'on a abandonné au départ du mouvement pour partir en quête d'un pays fantasmé. Il faut revenir à l'État, le véhicule du projet et conduire une politique d'État en se donnant en premier une constitution provisoire de l'État du Québec. Ce qui aurait dû être le premier acte d'un gouvernement du PQ en 1976.

12 - Mais depuis environ de 13 ans que les libéraux sont au pouvoir, ils ont placé leurs pions partout, et démantèlent l'état subtilement, mais sans arrêt. Peut-on réparer ces dégâts et cet appauvrissement collectif en un mandat ?

JCP : Il faut sortir les pions du régime incrustés dans l'appareil de l'État (et para étatique). Puis activer les enquêtes...

13 - Faut-il prendre le pouvoir à tout prix, au point de repousser notre projet de pays ?

JCP : Le pouvoir est la condition première pour réaliser la souveraineté, à moins de ne pas savoir quoi en faire. Ce qui fut le cas jusqu'à maintenant.

Le modus operandi du régime libéral [voir ici]

La course à la chefferie
14 - Qui, actuellement au PQ (ou ailleurs), a la vision, la lecture et la carrure pour bien comprendre cette joute politique importante ?

JCP : Pour la chefferie, le premier critère est le leadership qu'il faut pour répondre, dès le départ, au piège référendaire. Avant même que J-F Lisée se lance dans la course, j'avais précisé ce point :

Radio EGO : écouter l'extrait audio ici

À court ou moyen terme

15- Le prochain gouvernement péquiste peut proposer une constitution, mais que penses-tu d'une élection référendaire, ou d'une déclaration unilatérale d'indépendance (comme bien des pays ont fait) ?

JCP : Élection référendaire ? Peu importe le mode d'accession à l'indépendance. Le fait qu'on ignore depuis le début est qu'il ne suffit pas de prendre une décision, il faut surtout le rendre effectif sur notre territoire et la faire reconnaître à l'international. Ce principe d'effectivité (géopolitique) est ignoré du mouvement souverainiste depuis le début, d'où tous nos malheurs. Cette lacune découle du fait qu'on n'a jamais eu de doctrine politique (souverainiste) claire , laquelle repose sur une doctrine d'État (qu'on a abandonné depuis le début).

Q - Oui mais 41% des Québécois ont dit dans le dernier sondage Léger qu’ils étaient pour la souveraineté. S’ils votent PQ, on est majoritaires, et alors il ne nous manque que 600 000 personnes pour atteindre le 50% + 1 ?

J-F Lisée : Ce serait génial si ça marchait comme ça. En fait, le 41% est atteint en répartissant les indécis qui, par définition, sont indécis. On tombe à 38%. Mais dans ce 38%, il y en a beaucoup pour lesquels la souveraineté n’est qu’une question parmi d’autres. Ils ne sont pas des souverainistes ardents comme vous et moi. Ils ne vont pas voter pour le PQ automatiquement.

Selon le sondeur Pierre-Alain Cotnoir, il n’y a que 25% des électeurs qui sont comme nous, les indépendantistes militants, et qui votent aux élections en fonction de leur volonté indépendantiste. 25%, c’est la proportion que le PQ a obtenu à son pire score, en avril 2014. 25%, c’est aussi la proportion de Québécois qui veulent un référendum.

Ça ne suffit pas pour être élu, même minoritaire.

Pour voir les propositions et réponses de J-F Lisée : [cliquez ici]

16 - Une Constitution provisoire du Québec, comme le propose J-F Lisée, changerait quoi ?

JCP : Tu crées une citoyenneté, tu bâtis ton État, tu peux te battre d'égal à égal, car on oppose une constitution à une autre constitution (qu'on n'a pas signée, et qui nous est imposée). Une constitution précise les contours d'un État souverain.


RADIO-CANADA -- [extrait] Le candidat Lisée donne un exemple : « Quelqu'un qui a quitté son pays, qui a traversé un océan pour venir chez nous, sait très bien que le travail volontaire d'adaptation, c'est lui qui doit l'assumer, si on lui donne les conditions. On ne va pas se rencontrer à mi-chemin. L'égalité homme-femme est un très bel exemple : je ne veux pas rencontrer à mi-chemin des gens qui pensent que les femmes sont inégales à l'homme, je veux qu'ils fassent tout le parcours. »

Les principes évoqués par Jean-François Lisée seraient intégrés à une constitution québécoise, élaborée par une commission parlementaire élargie. Cette commission serait mise sur pied au lendemain de l'élection d'un gouvernement du Parti québécois et aurait pour mandat d'effectuer des consultations et de mener une tournée.

La constitution qui en résulterait ne serait pas soumise pour approbation à la population par référendum, mais elle affirmerait les principes de la nation québécoise au sein des institutions actuelles.

[source ici]

17 - Que penses-tu de ceux qui veulent risquer le tout pour le tout, quitte à couler dignement avec le navire amiral du PQ ? (ex: un référendum rapide)

JCP : Le piège référendaire a placé le Québec dans une position de faiblesse chronique, à tel point que ce n'est plus la souveraineté qui est en péril, mais la nation qui porte le projet.

18 - Et de ceux qui prêchent le statu quo..?

JCP : En réalité le statut quo est le déclin de la nation. Surtout avec le régime libéral au pouvoir.

19- Avec l'immigration massive imposée par Ottawa, le taux de dénatalité des Québécois, MTL qui est maintenant à minorité francophone, etc, faut-il agir vite avant que notre projet de pays devienne mathématiquement irréalisable ?

JCP : Limiter l'immigration en donnant un chiffre et une politique nataliste proactive :
« la démographie c'est le destin » (A. Comte)

Il est nécessaire d’analyser sans complaisance notre nouvelle situation depuis le retour du PLQ. Et pour ce faire, il faut prendre un peu de recul et de la hauteur, mettre le tout en perspective afin de déterminer les options et les lueurs d’espoir qui pourraient se pointer à l’horizon.

Depuis l’élection du 7 avril 2014, on a beaucoup parlé du vote des immigrants et on a pris conscience de sa mobilisation par le PLQ.

[...] Il y a 18 ans, en 1996, le nombre d’enfants par femmes au Québec était d’environ 1.6. En 2012, il était près de 1.9.

Il semble donc évident que le nombre d’habitants au Québec, n’aurait normalement pas dû augmenter, ce qui n’aurait pas été un mal en soi. En effet, le travail est une marchandise qui se vend et dont le prix, c’est-à-dire, le salaire, dépend de l’offre et la demande.

Une légère rareté de la main d’oeuvre entraîne habituellement une légère augmentation des salaires. Malheureusement pour les travailleurs salariés, habituellement, l’économie capitaliste vient pallier à ce phénomène par l’immigration afin de limiter l’augmentation des salaires.

Toujours selon l’ISQ, « les échanges migratoires ont permis au Québec de réaliser un gain net de 40 700 personnes en 2012. Le solde migratoire international (immigrants moins émigrants) ajoute 49 000 personnes à la population québécoise, tandis que le solde migratoire interprovincial (entrants moins sortants) en retranche 8 300. Le solde migratoire total affiche un niveau élevé depuis quelques années, le sommet se situant en 2010 (44 200). Le Québec a accueilli un peu plus de 55 000 immigrants en 2012. Il s’agit du plus haut niveau enregistré depuis 1957 »

Sommes-nous en voie d’extinction ? -- R. Mathieu [suite et source ici]

20 - As-tu des exemples concrets de mesures qui seraient efficaces ?

JCP : Établir, nous-même, le nombre et la provenance des nouveaux arrivants. Établir une politique nataliste proactive : salaire pour un parent au foyer, etc.

21 - Quel serait le scénario idéal à notre ascension de pays ?

JCP : L'édification de l'État du Québec commencée avec l'Habitation de Québec, doit se poursuivre peut importe les limites de la cage à castor qu'est le cadre constitutionnel dans lequel on nous a enfermés pour nous assimiler.

Ce qui m'amène à la conclusion : Ottawa fait de la souveraineté un défi existentiel ( nous sommes en guerre), et nous on en fait un débat académique. Il faut se mettre à niveau. Il importe de comprendre que cet enjeu est existentiel.

Nous sommes en guerre depuis la révolution tranquille, et les gens ne le réalisent pas...

Le 17 décembre 1969, le premier ministre Trudeau présentait au Comité du cabinet sur la sécurité et le renseignement un mémorandum intitulé : "Current threats to National Order and Unity : Quebec separatism".

Dans ce mémorandum, M. Trudeau demandait que les services de renseignement fédéral, dont le plus connu était le Service de sécurité de la GRC, dont le mandat n’était pas encadré par une loi, mais par un simple décret ministériel, de considérer les "séparatistes" - et non pas les terroristes - comme les communistes, c’est-à-dire d’utiliser à leur endroit des méthodes clandestines de surveillance et de contre-espionnage ("counter action").

Extrait de : Le comble de l’infâmie, Pierre Cloutier [source et suite ici]

Deux raisons pour faire la souveraineté :

A : Pour assurer notre existence de nation française en Amérique.
B : Pour établir une véritable démocratie. « Il n'y a pas de démocratie sans souveraineté » -- Jacques Sapir

En résumé, je pense que seul J-F Lisée a compris la «game» politique actuelle, il nous faut à tout prix le pouvoir en 2018, et pour avoir ce pouvoir, il n'y a qu'une seule solution potentielle : désarmer les libéraux de Philippe Couillard. Et le seul candidat qui a compris comment, soit en enlevant l'épouvantail référendaire, c'est J-F Lisée.

Mon commentaire sur la chronique de Gilbert Paquette sur Vigile:

Je termine avec ce commentaire :

Un univers mental cherche toujours à persévérer dans son être et ne renonce jamais de lui-même à lui-même si des forces extérieures considérables ne l’y contraignent pas. Un univers mental ne se modifie que sous une grande et persistante pression. Un univers politique ne saurait se modifier ni en quelques mois ni par quelques discours si éblouissants soient-ils.

Le Québécois vit en la fédération canadienne depuis cent cinquante ans. Cette fédération fait partie de son être. Cette fédération lui appartient. On la lui a, petit à petit, introduite en ses veines. Et l’on pense que, juste en criant "abracadabra", il oubliera tout cela. Un référendum triomphateur suffira !

C’est, je crois, le problème du PQ depuis toujours : rêver au grand soir et ne pas travailler à petite journée, de jour en jour, de semaine en semaine, d’année en année. La formule magique du référendum gagnant plutôt que la besogne régulière qui, comme la goutte d’eau, vient à bout du rocher le plus dur.

On n’enseigne même plus l’histoire à nos jeunes. Qu’à cela ne tienne, nous aurons un référendum. La loi 101 est en lambeaux. Pas important. Nous aurons un référendum. Les immigrants n’adoptent ni notre langue, ni notre histoire que nous n’enseignons pas, ni nos valeurs. C’est bien correct. Nous allons leur demander de voter pour nous lors d’un référendum.

Un référendum comme programme d’action. C’est comme le plombier qui part le matin et qui déclare qu’il va se servir de sa fiche à déboucher les égouts durant la première heure de son quart de travail. L’outil devient le but de son activité.

Le grand projet du PQ : un référendum. Et on se demande pourquoi la population n’est pas emballée par un projet aussi "grandiose".

-- François Ricard, 8 juin 2016

Rappel sur les magouilles de la Confédération de 1867 [voir ici]


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25 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2016

    « 5 - Pourquoi le PQ stagne depuis des décennies, pourquoi cette descente incessante dans l’opinion publique ?
    JCP : Parce que le référendum, depuis 1996 [..], est perçu par la population comme un risque de fatalité plutôt que comme un instrument pour faire avancer le Québec. »
    Vous n'avez vraiment rien compris. Si les gens *voulaient* du projet proposé par les souverainistes québécois, le référendum ne ferait pas peur, pas plus qu'une déclaration unilatérale d'indépendance du parlement, et on voterait pour le PQ sans hésitation.
    Le problème n'est pas la manière, mais les fondements du projet. Le problème est qu'on renie l'identité, l'histoire et les racines du peuple qu'on prétend vouloir défendre et faire souverain. Le problème est la québécoiserie, insignifiante et insensée dans laquelle les gens ne retrouvent pas ce qui fait vraiment de nous un peuple.
    Les uns autant que les autres, fédéralistes et souverainistes québécois font disparaître les seuls vrais Canadiens que nous sommes depuis plus de quatre siècles.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2016

    Question d'même:les militants libéraux(provinciaux et fédéraux) pourraient-ils acheter massivement des cartes du PQ pour voter pour la candidate ou candidat le plus inoffensif à l'unité canadienne?
    Me semble que ce serait en plein leur genre de stratégie d'effectivité.
    Ils sont toujours en guerre,eux.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 juin 2016

    @ Luc Bertrand
    Votre contribution est argumentée et porte à réfléchir. D'ailleurs nous avons le temps de le faire d'ici octobre.
    D'autres contributions (Pomerleau-Haché-Dion) pointent dans une autre direction : Ils estiment qu'il est possible et souhaitable de reculer dans un bon ordre de marche pour revenir ensuite à la charge, une fois revenu au rapport de force qui nous fut favorable un temps, grâce au retour aux commandes de l'État. Pour eux, il est possible de mettre derrière le référendum (le référendisme), qui colle à la peau du PQ, pour recadrer le débat sur un programme gouvernemental de redressement national. Pour les fins de ce commentaire je tiendrai pour crédible le programme de redressement national que propose Lisée, même si on peut le trouver assez peu étoffé pour le moment.
    Cette dernière approche suppose donc que Lisée et ses appuis disposent de la marge de manoeuvre pour imposer un nouveau discours péquiste à l'électorat, débarrassé du poids référendaire. Il y a fort à parier que les médias et les libéraux refuseront le changement de discours, le «référendum» étant pour le PQ ce que «l'extrême droite» est pour le FN en France, un automatisme. Les forces du statu quo persisteront vraisemblablement à accuser Lisée d'avoir un référendum dans sa manche. Comment répondra-t-il ? Le risque que fait courir Lisée c'est qu'il s'en défende en donnant des gages aux forces du statu quo pour imposer sa crédibilité non référendiste. Le risque est qu'il justifie son recul en bon ordre de marche par d'autres reculs : «...je suis acceptable par le système, voyez, je suis fier de mon discours du Centaur, etc.». On peut facilement appréhender des reculs successifs (ce qui est tout à fait péquiste), ce qui lui enlèvera encore de la crédibilité chez les partisans de Martine Ouellet, pendant qu'il cherchera à en gagner en face.
    Par ailleurs, Martine Ouellet apparaît vouloir faire face, sans esquive. Elle serait de ceux qui croient qu'il nous est impossible d'amorcer un recul stratégique. Elle représenterait ceux qui veulent non seulement assumer le passé, aussi imparfait et désolant soit-il, mais en remettre. Pour son potentiel de faire ressortir la vérité, pour son potentiel éducatif et son moindre risque de dérapage, j'accorde un point à Martine Ouellet.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2016


    Réponse à M. Pierre Cloutier
    Je ne crois pas avoir affirmé que mon choix était fait. J'ai bien dit que je m'intéressais à toutes les approches et que j'étais en réflexion. Ce que j'ai voulu démontrer c'est que l'approche qui sera adoptée, quelle qu'elle soit, devra être la plus susceptible de sortir les libéraux du pouvoir pour d'abord sauver le Québec qui est en train de se faire démolir, et qu'un échec en ce sens serait catastrophique, contrairement à ce que vous prétendez.
    Pour ma part, je vais attendre la fin de la course à la chefferie avant de fixer mon choix définitif. Car d'ici octobre, les candidates et les candidats auront bien d'autres idées à proposer et des positions à clarifier.
    Vous répétez toujours la même chose (comme vous l'avez reproché à Luc Archambault).
    «Quelle Bassesse! Quelle veulerie! Quel manque de courage!» Je pourrais vous répondre: quelle opiniâtreté! Quelle témérité! Quel égocentrisme!
    Tout ça pour vous dire que le mépris est superflu quand on tente d'imposer ses idées.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2016

    Messieurs Dion et Pomerleau, je suis désolé, mais l'élection de 2018 sera décisive, à la fois pour l'avenir du Parti québécois, celui du mouvement indépendantiste et de la nation québécoise.
    Que le/la prochain(e) chef du PQ le veuille ou non, l'enjeu de cette élection portera nécessairement sur la réalisation ou non de notre indépendance. Car les libéraux de Philippe Couillard miseront assurément sur la peur ou l'ambiguïté du PQ face à sa propre option et en insistant à nouveau sur la tenue d'un référendum pour épouvanter la population avec les risques de le perdre à nouveau. Le PLQ ne sait que trop bien que le PQ tourne en rond avec cette stratégie attentiste depuis plus de 40 ans et que la population n'accorde plus aucune crédibilité à ce parti pour la réaliser, du fait qu'il n'a pas saisi le refus total d'Ottawa de négocier avec lui, même en cas de victoire.
    En conséquence, le/la prochain(e) chef du PQ ne pourra repousser à nouveau à un horizon indéterminé la tenue d'un référendum. Mais il/elle aura également l'obligation incontestable d'empêcher le retour du gouvernement Couillard, car le temps, l'immigration et le sabotage de notre État par les libéraux ne font qu'accroître les difficultés, non seulement à réussir l'indépendance dans l'avenir, mais également à simplement élire un gouvernement péquiste par la suite.
    On voit donc que l'unique chance de succès du Parti québécois, en 2018, sera un retour clair et affirmé à ses racines fondamentales: la réalisation de l'indépendance du Québec et un projet de société réellement progressiste et démocratique. Ce sera la seule façon de refaire du PQ la grande coalition qu'il a déjà été à ses meilleurs moments.
    La seule candidate proposant un programme aussi clair de réalisation de l'indépendance (et non pas de tenir un simple référendum classique comme le lui font dire les journalistes) et de projet concret de société capable de rallier les électeurs qui ont fait défaut au parti depuis 1995 m'apparaît être nulle autre que Martine Ouellet.
    Avec elle, un vote pour le PQ reprendra le sens qu'il avait, à ses débuts - jusqu'en 1973 - et pendant le règne de Jacques Parizeau. Le PQ reprendra, d'ici l'élection de 2018, la pédagogie de l'indépendance revue à l'aulne de la mondialisation et de la nécessité, pour le peuple québécois, de se réapproprier son propre État-nation et sollicitera un mandat clair de transition de province à pays. Entre 2018 et le référendum proposé pour signifier l'aval des Québécois(e)s à leur statut de pays et à la constitution populaire définissant leur propre projet de société, le gouvernement du Québec posera une séquence ordonnée de gestes de rupture pour marquer le passage du cadre constitutionnel canadien au cadre national québécois (passage au républicanisme, mise sur pied des institutions nationales et d'une assemblée constituante citoyenne itinérante pour écrire la première constitution populaire québécoise, introduction de la proportionnelle dans le système électoral, rétablissement des cours d'histoire nationale, instauration d'un cours d'éducation citoyenne, études de l'IRAI sur l'administration dans un Québec indépendant, négociations pour le transfert des fonctionnaires, infrastructures et de la part des équipements fédéraux revenant au Québec, création d'une citoyenneté québécoise donnant droit de vote et d'une carte d'électeur, etc.) avant de tenir un référendum pour entériner le nouveau statut constitutionnel, de la première constitution populaire et d'une Chambre du Peuple comme contre-pouvoir du peuple pour sanctionner, dorénavant, les abus de pouvoir des élu(e)s.
    Si Martine Ouellet ne parvenait pas à empêcher le naufrage final du PQ en tant que navire-amiral du mouvement indépendantiste lors de l'élection de 2018, il faudra en comprendre que le véhicule politique que constituait ce parti n'aura pas, finalement, su convaincre les électeurs de son sérieux ou de sa crédibilité pour réaliser sa mission fondamentale.
    Il restera alors au parti, au vu des résultats de 2018, de décider s'il veut poursuivre ou non son objectif de réalisation de l'indépendance. Les membres pourront choisir de joindre les rangs d'Option nationale, dans le premier cas, sinon la CAQ ou QS dans le second, afin d'accroître les chances de ces partis à battre le PLQ.

  • Luc Archambault Répondre

    11 juin 2016

    @ Jean Claude Pomerleau, 11 juin 17h32

    Je vous cite :
    « Ceux qui misent sur le référendum comme faisant foi de tout, postulent que le Canada est un État démocratique et va se conformer à la décision démocratique du Québec. »
    PANTOUTE !
    Je ne postule pas que le Royaume de la Couronne canado-britannique est un « état démocratique », je postule l'exact contraire de ce constat... J'affirme que cet État du Canada et démocratiquement ILLÉGITIME, usurpateur, puisqu'il s'impose sans OUI référendaire. C'est donc une dictature d'occupation AUTOCRATE, non pas un État démocratique, non pas même une « pseudo-démocratie »...

    Je vous cite encore
    « Devant le déni de démocratie de l’État canadien, il faut une stratégie pour bâtir le rapport de forces favorables afin d’imposer notre décision sur notre territoire et la faire reconnaître à l’international. Deux conditions à remplir pour un changement de statut effectif de notre État : de province à État souverain... »
    Rapport de force... !?
    Face à la communauté internationale, le Canada apparaît comme étant un État démocratique... Or, quand je dis à des Français,es, des Irlandais,es, des Sénégalais,es , des Australien,nes, que les Actes constituants du Canada s'IMPOSENT sans OUI référendaire au Québec, ils comprennent très bien que ce n'est pas démocratique, puisque leur pays disposent d'Actes constituants VALIDÉS par référendum par Le Peuple... en Australie depuis 1901...
    Le rapport de force est actuellement en notre défaveur, parce que le fait pour moi de le dire, le fait pour nous souverainistes de le dénoncer, ne compte pas pour la communauté internationale...
    Par contre, si nous cessons de priver Le Peuple de l'occasion de se prononcer sur l'État PRÉSENT illégitime du Canada qui s'impose sans OUI au Québec pour le Proclamer INVALIDE au Québec, un rapport de force inédit fait s'effondrer d'un coup à la face du Monde LIBRE, la prétention démocratique canadian... Le statu quo de blocage AUTOCRATE canadian ne peut plus s'appliquer au Québec, final bâton.
    « Ce qui m’amène au seul choix véritable dans la course à la chefferie. »
    AUCUN candidat ne présente un Programme d'État démocratique conséquent s'engageant à donner au Peuple Souverain du Québec de RENVERSER démocratiquement l'État du Canada actuel dont il ne veut pas...
    Si le Canada n'est pas démocratique, il faut mettre de l'avant la DÉMOCRATIE... la démocratie et ce qu'elle engage en terme de respect de la Souveraineté constituante et politique du Peuple.
    Le gouvernement élu par Le Peuple, ne peut plus continuer à obéir à une Loi constituante canadian qui n'est pas celle du Peuple et qui n'est pas DÉMOCRATIQUE... Il faut suivre l'exemple de De Gaulle et ROMPRE avec la gouvernance collabo qui NIE la primauté démocratique de la souveraineté du Peuple.
    On peut le faire... dès après les prochaines élections à tenir à Québec au plus tard en 2018... on peut bâtir un rapport de force progressif en crescendo... qui en moins de 3 ans nous mène de l'annexion autocrate, à la République démocrate...
    On passe de la division à l'UNION... autour d'un Programme COMMUN d'État conséquent qui ROMPT avec la gouvernance collabo et qui donne l'occasion aux Québécois,es de RENVERSER la DICTATURE d'OCCUPATION canadian... d'abord le PQ présente tel Programme d'État, pour que les OUI |Québec l'endosse, puis l'ON voire aussi les Verts, ensuite, QS l'endosse, et enfin la CAQ... qui n'aura pas le choix dans de telles circonstances pour ne pas être complètement avalée par le PLQ.
    Ce qui cré un rapport de force irrésistible qui mobilise le 15% de Québécois,es découragé,es par la division qui ne se déplacent plus pour voter... Est élu un gouvernement de Coalition multipartite DÉMOCRATE... MAJORITAIRE... ce qui crée un rapport de force considérable, ce n'est plus un seul parti contre les autres dans l'opposition...
    C'est une COALITION multipartite DÉMOCRATE... qui expédie les affaires courantes et cependant qu'elle mobilise l'ANQ pour étudier et adopter en 3 ou 4 mois suivants l'élection de 2018, 2 Actes constituants primordiaux.
    - Le 1er Proclame INVALIDE au Québec l'État sans OUI du Canada ; il obtient l'appui non seulement des souverainistes, mais aussi des autonomistes et des fédéralistes-rénovateurs qui ne veulent pas du statu quo... Ce qui augmente considérablement en faveur des démocrates le rapport de force avec le autocrates canadians...
    - Le 2e Actes constituants Proclame seule VALIDE au Québec la Constitution primordialee de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec.
    Un Plébiscite à double Proclamation constituante se tient... le OUI OUI l'emporte, à raison de 64% pour l'INVALIDATION du statu quo et à raison de 54% pour la Constitution primordiale de la République...
    Le rapport de force est décisif et en faveur de la DÉMOCRATIE, à la face du Monde LIBRE ! Le Canada s'effondre à la face du Monde LIBRE ! Il n'a plus AUCUNE espèce de légitimité démocratique au Québec... Final bâton... on passe à un autre appel !

  • Luc Archambault Répondre

    11 juin 2016

    @ François Ricard, 11 juin 07h13
    Je vous cite
    « M. Archambault, Vous revenez toujours avec cette idée :"""former une Coalition MULTIPARTITE """ Avec qui ? ON ? Possible. Mais ON n’est qu’un groupuscule. Avec QS ? Jamais. Il y a à peine une semaine Françoise David revenait à la charge dans une entrevue médiatique affirmant que le PQ, comme le PLQ, était un vieux parti qu’il valait mieux mettre de côté. Elle préférait même la CAQ au PQ. »
    Vous prédisez l'avenir ? C'est non seulement impossible, mais tout à fait contre-productif...
    Je sais bien que QS a refusé pour l'instant de former une Coalition multipartite avec... quiconque... Est-ce que cela veut dire que ça ne pourra jamais arriver ? Certainement pas...
    Et... le PQ quant à lui, quand donc a-t-il formellement formulé une proposition permettant de la former cette Coalition multipartite ? JAMAIS... on se demande bien donc ce que pourrait accepter ou pas QS... En fait, rien n'est encore en place pour statuer sur l'avènement ou non d'une telle Coalition... Pour l'heure on parle d'éventuelle convergence... notamment dans le cadre des OUI|Québec...
    Si on ne peut prédire l'avenir dans un sens ou dans l'autre... ce qu'on peut analyser c'est qu'une Coalition de gouvernance provincialiste ça n'a aucun avenir prévisible... On ne pourra pas faire s'entendre QS, le PQ, l'ON, les Verts et la CAQ sur un même Programme de gouvernance, collabo ou pas... ± à gauche ou à droite...
    Par contre, il serait possible de s'entendre sur un Programme COMMUN d'État démocratique républicain, qui transcende autant la gauche, le centre que la droite, qui engage la démocratie contre la dictature d'occupation canadian qui s'impose sans OUI au Québec.
    Je dis bien... possible, comme ce le fut en France à compter de juin 1940 sous l'impulsion de De Gaulle, ce, de l'extrême gauche communiste stalinienne athée et internationaliste à l'extrême droite affairiste catho nationaliste en passant par l'extrême centre socialiste multiculturaliste laïque, mais encore faut-il pour cela la vouloir cette UNION...
    Ne pas la mettre de l'avant est non seulement irresponsable, mais suicidaire... Un Peuple divisé sera toujours vaincu.
    Le PQ n'a pu à lui seul depuis 50 ans permettre à ce Peuple de RENVERSER la dictature d'occupation canadian... les mêmes causes produisant les mêmes effets feront en sorte que Le Peuple continuera à voir NIÉE sa Souveraineté démocratique constituante, indéfiniment.
    La division fait des ravages, 30% des Québécois,es ne se déplacent plus pour voter... dont au moins 50% sont souverainistes, c'est 15% des voix, c'est considérable... Sans UNION, les souverainistes n'ont pas de force... d'allant, ce qui est tout sauf mobilisateur...
    Par contre, l'UNION autour d'un même Programme COMMUN d'État représenterait une force irrésistible.
    Je vous cite encore :
    De plus, vous êtes convaincu qu’en changeant le mode de scrutin, nous aurons modifié notre système en profondeur.
    PANTOUTE ! Où avez-vous lu ça sous ma plume ?
    J'écris exactement le contraire... Il faut RENVERSER le Régime, non pas l'améliorer... on ne peut améliorer une dictature d'occupation AUTOCRATE, on ne peut que la RENVERSER.
    « Le parlementarisme à la britannique n’est qu’une pseudo-démocratie. Le premier ministre, en ce système, est un dictateur élu périodiquement. Alors qu’il soit élu au premier, au deuxième ou au dixième tour ne change rien au système. De même pour tout autre mode de scrutin. Changer la couleur d’un automobile n’en change pas le fonctionnement. »
    PANTOUTE ! Le Régime imposé au Québec par la Couronne canado-britannique contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa sur lequel nous n'avons pas de prise majoritaire, n'est pas une « peudo-démocratie », c'est une dictature d'occupation AUTOCRATE, nuance ! Un État démocratiquement ILLÉGITIME auto-proclamé unilatéralement par-dessus la tête démocratique référendaire des Québécois,es ET répudié par la voix unanime de sa députation en 1982.
    Ce pourquoi il faut désormais REFUSER de former un gouvernement collabo d'un tel État de clair déni démocratique qui s'impose sans OUI référendaire au Québec, comme proposent de le faire les candidat,es à la chefferie du PQ... il faut ROMPRE avec la gouvernance collabo... ce n'est juste plus admissible... tolérable, utile, fertile, salvateur...

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2016

    M. Sami Albeeb, professeur de droits musulmans; Le professeur Sami Aldeeb explique la différence entre les "bons" musulmans (ceux qui veulent appliquer tout de suite la charia intégrale) et les "mauvais" musulmans (ceux qui veulent appliquer la charia par étapes), puis il explique, exemples à l'appui, que la volonté des "bons" musulmans est d'imposer la charia sur toute la planète....
    https://www.youtube.com/watch?v=Fw-z0fTAYkQ

  • Pierre Cloutier Répondre

    11 juin 2016

    Message à D. Drouin
    Depuis 1995, soit 21 ans, il y a eu 6 élections, 1998, 2003, 2007, 2008, 2012 et 2104 et aucune de ces élections n'a porté sur l'indépendance ou sur un projet de pays. Et le PQ en a perdu 4 sur 6 soit 66.6%. Celle de 1998 a été gagnée par la popularité de Saint Lucien Bouchard et a entrainé la gestion de l'austérité, tandis que la deuxième en 2012, a conduit à un gouvernement minoritaire. À l'époque pour justifier la mise au rencart de l'indépendance, on disait qu'il "fallait battre à tout prix les libéraux" et "que sans le pouvoir on ne pouvait rien faire". Et là vous voulez qu'on reprenne encore et encore la même recette, cette fois, en baissant encore plus la mise, comme le petit Lisée s'apprête à le faire. Quelle bassesse! Quelle veulerie! Quel manque de courage!

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 juin 2016

    Souveraineté : deuil du rêve, plutôt le réveil du dormeur.

    Ceux qui misent sur le référendum comme faisant foi de tout, postulent que le Canada est un État démocratique et va se conformer à la décision démocratique du Québec. Ce postulat est erroné :
    Le Canada n'est pas un État démocratique

    Démonstration :

    Extrait de l'émission Point de Bascule du 1er juin 2016, avec Jean Claude Pomerleau et Richard Le Hir sur radioinfocite.com
    http://www.radioego.com/ego/listen/22895
    Pourquoi est-il si difficile de faire ce simple constat. Pour la simple raison qu'il suppose pour plusieurs le deuil du rêve. Pour d'autres il s'agit plutôt du réveil du dormeur.
    Un retour à la dure réalité que suppose ce projet de changement de statut d'un État.
    Partant de ce constat, un changement de paradigme s'impose : passé de l'idéalisme à la realpolitik.
    Devant le déni de démocratie de l'État canadien, il faut une stratégie pour bâtir le rapport de forces favorables afin d'imposer notre décision sur notre territoire et la faire reconnaître à l'international. Deux conditions à remplir pour un changement de statut effectif de notre État : de province à État souverain..
    Ce qui m'amène au seul choix véritable dans la course à la chefferie.

    Celui qui a écarté le référendum pour le prochain mandat et qui propose des actes d'État, dont la constitution provisoire, la baisse de l'immigration, utiliser la Caisse de dépôts comme levier pour tirer le Québec économique (les régions) vers le haut. Bref quelques mesures parmi d'autres pour le redressement national, un préalable pour la suite des choses : Jean François Lisée.
    Ce dernier tend la perche à Pierre Karl Péladeau pour le redressement économique. Étonnant, non il ont la même appréciation du contexte et la situation :
    PKP : « L'important c'est l'indépendance, le référendum une formalité »
    «L'État, la voie royale »
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2016


    C'est désolant de constater comme les militants sont divisés sur la mécanique à adopter pour faire l'indépendance. Je m'intéresse à toutes les propositions, je réfléchis et je pense que je vais le faire jusqu'à la dernière minute. En le faisant je ne pense pas qu'à mes propres volontés d'indépendantiste mais à celles du peuple. À comment, lui, voit et verra les choses. Car c'est lui qui décidera, qui aura le dernier mot. J'aimerais bien que l'on remplace le mot peur par lucidité. Plus que jamais il nous faut être conséquent.
    Je m'inquiète aussi énormément pour le Québec de maintenant. De ce que le gouvernement Couillard en a fait. Quand je lis: Si on perd c'est pas grave, on se reprendra, je me dis qu'un autre quatre ans avec le PLQ au pouvoir pourrait être fatal pour le Québec. Dans quel état sera-t-il? Irrécupérable? Alors, je dis que si on perd en 2018, oui ce sera grave. Très grave. Je pense qu'il faut aimer assez le Québec pour penser d'abord à le sauver car il est en grand danger. Bien sûr on pourra le sauver par l'indépendance. Mais il y a urgence et à mon avis c'est un devoir de l'enlever des mains des libéraux.

  • Pierre Cloutier Répondre

    11 juin 2016

    Message à Michel Matte
    Il n'y a pas de bravo pour les saboteurs, les démissionnaires, les petits politiciens professionnels provinciaux de merde et les lâches. Avec des prétendus amis comme cela, le mouvement indépendantiste n'a pas besoin d'ennemis. Les fédés sont morts de rire. Ils ont atteint leur objectif : miner le mouvement indépendantiste de l'intérieur.

  • Jean Lespérance Répondre

    11 juin 2016

    Dans un combat on doit se servir des mêmes armes que ses adversaires et utiliser les mêmes tactiques. Et si le résultat nous est favorable même si nous n'avons pas respecté la règle du 50% plus un, bien tant mieux. Même en respectant cette règle, on va se faire dénier nos droits, donc à quoi bon vouloir respecter cette règle si le Canada n'en reconnaît pas la légitimité? Est-ce que le Canada a eu 50% plus un pour nous faire adopter le faux libre-échange et signer toutes sortes de traités de traîtres? Non. Avec des traités internationaux qui empiètent sur nos pouvoirs provinciaux, nous n'avons aucune leçon de légitimité à se faire imposer par Ottawa. Ce que les lobbys ne réussissent pas à gruger sur nos pouvoirs provinciaux dans un traité, ils l'obtiennent dans un autre. Et comment le peuple peut-il s'y retrouver quand un seul des traités comporte 6000 pages? Impossible, donc tout ce que le Canada fait est illégitime, il n'y a qu'apparence de légitimité.
    On peut être indépendant sans faire de référendum, uniquement en votant pour une nouvelle constitution. Avec une constitution démocratique où le peuple serait gagnant, même si l'ONU exigeait par la suite un référendum, celui-ci serait gagnant. Et entre-temps, on fait comme le Canada, on exerce le pouvoir comme si 50% des gens plus un avait voté pour la nouvelle constitution.
    Comme on dit, à vouloir être plus catholique que le pape avec des fédéralistes fourbes, nous n'en sortirons jamais vainqueurs car ils ne respectent rien et agissent illégalement. Un peu comme le PLQ vient de faire avec sa loi baîllon avec UBER. C'est croche mais ça passe.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2016

    J'adhère totalement à la vision de MM. Dion et Pomerleau. La réalité est dans le rapport de force, une réalité que le peuple sent, comme il l'a sentie en 1995, parce que Parizeau était le commandant à la manœuvre. Beaucoup d'ergotage dans les commentaires sur le référendum, dont PKP fait une formalité terminale. Nantel devrait reconnaître que la consolidation de l'État doit se faire simultanément à l'éducation sur l'économie car c'est là que se situe le levier réel en termes de rapport de force. Tout le monde devrait aller écouter les vidéos de René-Marcel Sauvé sur YouTube. Il est très inspirant, comme l'était Parizeau, dans son assurance.

  • François Ricard Répondre

    11 juin 2016

    M. Archambault,
    Vous revenez toujours avec cette idée:"""former une Coalition MULTIPARTITE """
    Avec qui? ON? Possible. Mais ON n'est qu'un groupuscule. Avec QS? Jamais. Il y a à peine une semaine Françoise David revenait à la charge dans une entrevue médiatique affirmant que le PQ, comme le PLQ, était un vieux parti qu'il valait mieux mettre de côté. Elle préférait même la CAQ au PQ.
    De plus, vous êtes convaincu qu'en changeant le mode de scrutin, nous aurons modifié notre système en profondeur.
    Le parlementarisme à la britannique n'est qu'une pseudo-démocratie. Le premier ministre, en ce système, est un dictateur élu périodiquement. Alors qu'il soit élu au premier, au deuxième ou au dixième tour ne change rien au système. De même pour tout autre mode de scrutin. Changer la couleur d'un automobile n'en change pas le fonctionnement.

  • Michel Matte Répondre

    10 juin 2016

    Bravo! C'est une démonstration lumineuse. On voit la continuité avec la démarche de PKP. À publier à la une!
    Comme je le comprends, il faut livrer le projet de pays étape par étape dans le concret, créer l'appétit dans la population pour le projet et l'éventuel référendum deviendra une formalité.
    Et il n'y a pas de raison que l'on ne puisse pas convaincre les minorités d'adhérer au projet de pays en mettant l'accent sur l'État à bâtir. Pour citer Andrew Korybko,
    «Le patriotisme diffère du nationalisme, en mettant davantage l’accent sur les intérêts du pays tout entier, et pas seulement sur ceux de la majorité en titre, même s’ils divergent des intérêts raciaux ardemment soutenus par leurs homologues nationalistes.»

  • Luc Archambault Répondre

    10 juin 2016

    @ François Ricard, 10 juin 18h33
    OUI, nous, les élites citoyennes, nous sommes encore divisées quant à ce qu'il convient de faire maintenant, quant à ce que nos élites politiques doivent mettre de l'avant, MAINTENANT, pour que Le Peuple Souverain du Québec ait enfin, sans condition ni délai, l'occasion de RENVERSER démocratiquement et pacifiquement l'État de clair DÉNI démocratique canadian qui est INCAPABLE d'obtenir pour ses Actes constituants le CLAIR OUI référendaire des Québécois,es.
    Nos élites politiques sont tout aussi divisées, elle ne s'entendent ni dans le PQ, ni hors du PQ, ni sur l'accessoire de la gouvernance, ni sur l'essentiel de la raison d'État... dans de telles conditions, forcément, aucune victoire n'est à portée... il faut d'abord s'UNIR. Sur quoi, sur un Programme COMMUN d'État, car nous ne pourrons pas nous UNIR sur la gouvernance de l'État, plus à droite ou plus à gauche...
    Vous présentez le choix suivant, je vous cite :

    - Devons-nous privilégier une attaque soudaine, de plein front ? De quelles façons alors allons-nous procéder ? Quelles sont les tactiques auxquelles nous pourrions avoir recours
    - Ou serait-il préférable d’instituer un siège de la forteresse Ottawa ? En pareil cas, quels moyens pouvons-nous utiliser ? Quels seraient les objectifs à court et à long terme ?

    Pour ce qui est de « l'attaque soudaine » elle ne pourrait pas l'être si soudaine... car pour que nous puissions la mener cette attaque il faudra la mettre de l'avant, l'organiser ( faire l'UNION ), et la mettre en branle ( former une Coalition MULTIPARTITE démocrate s'étant engagée, élire un gouvernement majoritaire, faire étudier et adopter 2 Actes constituants fondateurs par l'ANQ ), ce qui est tout sauf discret, secret... Mais OUI, il s'agirait de mener une attaque de plein front... entre la Couronne ILLÉGITIME et Le Peuple, et sa VOLONTÉ libre démocratique...
    Ce qui est NOUVEAU, puisqu'il ne s'agit plus d'opposer CANADA / Québec ; souverainistes / fédéralistes, mais bien... La Couronne VS Le Peuple... La DÉMOCRATIE vs L'AUTOCRATIE !
    Les menaces de représailles habituelles contre l'État souverain à venir, contre les élites souverainistes tombent à plat... L'Empire osera-t-il MENACER Le Peuple lui-même... ? Bien fol il serait de le faire ! Chaque fois qu'il a eu l'imbécilité de le faire il s'en est mordu les doigts, si ne n'est aussi la langue, la main, le bras...
    Comprenez-vous qu'il s'agit de renverser le fardeau de la preuve référendaire ou plébiscitaire que n'a jamais eu à porter la Couronne canado-britannique ? Le Comprenez-vous ? Ce qui CHANGE TOUT !

    « Plusieurs nous rappellent que le Québec n’a jamais signé la constitution de 1982. Cependant, tout le temps, nous agissons comme si nous l’avions signée.
    Pourquoi un gouvernement du Parti Québécois ne poserait pas des gestes qui, de façon ostentatoire, montreraient ce refus ?
    »

    C'est déjà fait, en pure perte... La députation UNANIME du Québec a refusé d'adhérer à la Constitution de 1982... Or, la Cour suprême a statué que la Couronne a droit inique de désavouer les décisions des Parlements des Provinces... des vaincus, des soumis.
    Toutes autres protestations du même ordre ne changeront pas le droit inique que c'est donné la Couronne canadian d'ignorer les parlements, les députations, les gouvernements des Provinces... Ce qui vaut dans cet État AUTOCRATE auto-proclamé par-dessus la tête du Peuple, c'est le seul Parlement d'Ottawa sur lequel Le Peuple Souverain du Québec n'a aucune prise majoritaire.
    « Comme rejeter les décisions de la Cour suprême basées sur la charte canadienne des droits et libertés ? »
    Ça aussi c'est déjà fait, c'est même prévu... ça s'appelle le droit de retrait, pour 5 ans... ça ne sert strictement à rien...
    Pourquoi ne pas dénoncer le parlementarisme à la britannique qui n’est qu’une pseudo-démocratie ?
    Encore une fois, c'est risible... suffit de changer de système électoral pour lui insuffler une dose plus ou moins grande de proportionnalité... rien de menaçant pour le Régime.
    « Pourquoi ne pas dénoncer la constitution de 1867 qui n’était qu’un piège pour la nation Canadienne-Française ? »
    Décidément, vous êtes à cours d'idée... ça aussi c'est déjà fait... lisez Lisée...
    1er Juillet, Pourquoi la fête est-elle si triste ?
    « Au moins des sujets nouveaux qui nous changeraient du sempiternel référendum. »
    C'est du nouveau qu'il vous faut... en voilà du nouveau...
    - une Coalition DÉMOCRATE multipartite ;
    - qui endosse un Programme COMMUN d'État démocratique républicain ;
    - qui ROMPT avec la « gouvernance collabo » provincialiste ;
    - qui s'engage à mettre Le Peuple au pouvoir, au SOMMET de l'État ;
    - qui pour cela obtient de l'ANQ qu'elle adopte 2 Actes constituants fondateurs ;
    Une DUI + en somme...
    Non seulement une déclaration unilatérale d'indépendance qui prend effet dès après l'obtention du clair double OUI du Peuple lors de la tenue d'un Plébiscite à double Proclamation constituante... mais l'adoption de la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec.
    Quel est le problème ?
    Est-ce bien raisonnable de plutôt continuer à former encore et encore des gouvernements provinciaux sans pouvoirs, puisqu'ils acceptent de tenir Le Peuple à l'écart du sommet de l'État, préférant prêter serment à La Couronne canado-britannique qui y trône de manière parfaitement ILLÉGITIME...
    Comment Le Peuple peut-il accorder sa confiance à de ce si piètres élites libératrices... ? De jeunes élites immatures, irresponsables, couardes, traitres, qui ont peur de leur ombre, qui sont tétanisées par la peur d'affronter l'Empire, parce qu'elles ont la folie de croire que ce peuple ACCEPTE de voir FOULER aux PIEDS la primauté de Sa Souveraineté démocratique constituante... alors même que l'EMPIRE est IMPUISSANT, INCAPABLE d'obtenir le clair OUI du Peuple pour ses Actes constituants...
    Il faut cesser de craindre le Peuple... Il le sent... il n'aime pas ça... avec raison...
    Le Peuple sait RECONNAÎTRE les siens... il a accueilli ici de Gaulle comme le héros libérateur qu'il fut pour la France... il n'a pas démérité au contraire, il s'est écrié [VIVE le Québec LIBRE !->https://fr.wikipedia.org/wiki/Vive_le_Qu%C3%A9bec_libre_!] Le pendant du cri qui terminait ses appels à la libération de juin 1940, [VIVE la France LIBRE !->https://fr.wikisource.org/wiki/Appel_du_22_Juin]
    VIVE le Québec LIBRE !

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    10 juin 2016

    Tous les indépendantistes abandonnent l'indépendance les uns après les autres.
    La façon de réaliser l'indépendance est d'agir en chef d'État et d'imposer un référendum dans la première année du prochain mandat pour ensuite utiliser les trois années passées à ne rien faire dans l'opposition pour expliquer partout au Québec et DEVANT LES CAMÉRAS DE TÉLÉVISION les énormes profits qu'on tirera de l'indépendance. Après trois ans de ce travail patient et rigoureux pour faire passer l'indépendance de 41% à 50%, on serait facilement élu, puis on tiendrait un référendum qu'on gagnerait facilement.
    Enfin, comme des gens courageux, c'est-à-dire aussi braves que les chefs d'États qui étaient à la tête de la centaine de pays qui ont accédé à l'indépendance au cours du dernier siècle, on ferait simplement l'indépendance sans se préoccuper de l'opinion de Jean Chrétien et sans avoir à préparer l'État pendant dix mille ans avant de passer à l'action.
    Si on ne peut pas faire l'indépendance après un référendum gagnant parce que Stéphane Dion a dit ¨non¨, alors on ne pourra jamais la faire SANS un référendum gagnant car, en pareil cas, le fédéral aura parfaitement raison - et je lui donne 100% raison - d'utiliser la force et l'armée pour tous nous mettre en prison. Car une indépendance sans avoir obtenu la permission majoritaire de la population - à qui le pays appartient en propre - serait une insurrection CRIMINELLE, illégitime, illégale et anticonstitutionnelle.
    Or, dans un État démocratique, tout est soumis à la constitution et à l'état de droit; tout sauf la volonté majoritaire de la population (car une constitution est un simple contrat social). Le référendum, sur lequel crachent Pomerleau, Le Hir et la plupart des chefs indépendantistes, est donc la seule étape absolument indispensable pour accéder à l'indépendance.
    Et cela est vrai pour trois raisons:
    1) Seul le 50% + 1 fera obéir 99% de la population du Québec qui croit à la démocratie.
    2) seul un référendum gagné à 50% + 1 assurera une reconnaissance rapide par l'ensemble de la communauté internationale qui en fait désormais un prérequis.
    3) parce que la Cour suprême du Canada a fait l'obligation au Canada anglais de négocier de bonne foi en cas d'un ¨oui¨ clair à une question claire.
    Évidemment, puisque personne au Québec ne semble avoir le cran de réaliser l'indépendance même après avoir gagné un référendum à cause des gros méchants yeux choqués de Stéphane Dion, alors arrêtez de chialer, restez dans le Canada et contentez-vous de jouer à l'Union Nationale des années cinquante.

  • François Ricard Répondre

    10 juin 2016

    Nous sommes tous des indépendantistes, MM Dion, Pomerleau, Haché, Nantel, Cloutier, Carmichael, Ouellet, Lisée, et alii.Nous voulons tous l'indépendance du Québec.
    C'est en regard des stratégies et des tactiques pour y parvenir que nous entretenons des divergences.
    Devons-nous privilégier une attaque soudaine, de plein front? De quelles façons alors allons-nous procéder? Quelles sont les tactiques auxquelles nous pourrions avoir recours?
    Ou serait-il préférable d'instituer un siège de la forteresse Ottawa? En pareil cas, quels moyens pouvons-nous utiliser? Quels seraient les objectifs à court et à long terme?
    Jamais le PQ n'a pris la peine de planifier son action. Le fédéral semble lui avoir insufflé l'usage d'un outil, le référendum, et cet outil constitue et le moyen et le but de son action.
    Ce que semble proposer M. Lisée est justement ce moment de réflexion qui nous permettrait de nous donner des buts à atteindre et les moyens pour les atteindre.
    Plusieurs nous rappellent que le Québec n'a jamais signé la constitution de 1982. Cependant, tout le temps, nous agissons comme si nous l'avions signée.
    Pourquoi un gouvernement du Parti Québécois ne poserait pas des gestes qui, de façon ostentatoire, montreraient ce refus? Comme rejeter les décisions de la Cour suprême basées sur la charte canadienne des droits et libertés?
    Pourquoi ne pas dénoncer le parlementarisme à la britannique qui n'est qu'une pseudo-démocratie?
    Pourquoi ne pas dénoncer la constitution de 1867 qui n'était qu'un piège pour la nation Canadienne-Française?
    Au moins des sujets nouveaux qui nous changeraient du sempiternel référendum.

  • Luc Archambault Répondre

    10 juin 2016

    @ Michel J. Dion, 10 juin 15h00
    Je vous cite :
    « Bref, moi aussi je veux un Québec libre, indépendant au plus vite, mais je préfère m’en assurer avant, et investir dans le concret, plutôt que dans le rêve. »
    Pas de problème... sortons de l'État rêvé... occupons-nous de l'État concret présent, bien éveillé... Il s'impose sans OUI... Ses partisans sont INCAPABLES d'obtenir le clair OUI référendaire des Québécois,es, la preuve, ils disqualifient le recours même au référendum qui leur serait fatal, ils se sont toujours gardé d'y recourir, pourquoi ? Parce que c'était le moyen idéal pour régler la question une fois pour toute en leur faveur ? Certainement pas ! Ils se sont toujours bien gardé de recourir au référendum quant à l'État présent au moment du vote, parce que s'ils l'avaient fait, c'eut été NON et ils le savaient... Si c'eut été OUI, ils n'auraient pas hésité une seconde, ils aurait utilisé le référendum pour écraser une fois pour toute tout mouvement souverainiste... Ils ne l'ont pas fait... par grandeur d'âme ? Certainement pas... Ils ne l'ont pas fait parce que c'eut été signé l'arrêt de mort du Canada à la face du monde libre...
    Voilà ce qu'il faut corriger... Le fait que s'impose un État du Canada sans OUI au Québec... FACILE, suffit de faire ce que ne veulent pas faire la minorité canadianisatrice... à savoir, soumettre à référendum l'État illégitime actuel pour le Proclamer INVALIDE au Québec puisqu'il n'a pas le OUI référendaire des Québécois,es. Ce qui fait s'effondrer sur lui-même l'État illégitime du Canada...
    Ce qui permet de vous ASSURER, que concrètement, le Canada tel qu'il est, ne peut plus s'appliquer au Québec. Devra s'appliquer un État DÉMOCRATIQUE qui obtient pour ses Actes constituants le clair OUI des Québécois,es. Investir dans le concret c'est ça... Cesser de rêver c'est ça... c'est très concrètement donner l'occasion jamais donnée au Québécois,es de se prononcer sur l'État concret très présent du Canada, pour tout aussi concrètement le priver officiellement, concrètement, clairement et démocratiquement de toute légitimité démocratique face au monde libre démocratique.
    Dans la foulée, les Québécois,es étant parvenu enfin à RENVERSER le Régime dont il,elles ne veulent pas, ne voudront plus rien d'autre que la sainte crisse de paix... à savoir, être Maître chez NOUS ! À savoir, fonder la République démocratique du Peuple Souverain du Québec. Que ça, tout ça... concrètement, dans la première années du mandat électoral obtenu en 2018...
    Et on peut enfin passer à un autre appel...

  • Luc Archambault Répondre

    10 juin 2016

    @ Michel J. Dion, 10 juin 15h00
    Je vous cite :
    « Ce « piège fédéraliste », selon certains, n’a-t-il pas prouvé son efficacité depuis 1980 ? »
    Tout dépend de l'analyse que nous faisons des causes ayant produit notre confinement actuel à l'impasse dans laquelle nous nous trouvons. Vous nous dites que la cause est le recours au référendum... peut importe la question...
    Votre raisonnement est circulaire... Vous pensez que le référendum est perdu d'avance, peu importe la question... Ensuite, pour régler le problème, vous validez tout ce qui peut disqualifier le recours au référendum... forcément, vous trouvez des thèses qui disqualifient le recours au référendum, et cela vous suffit ensuite pour conforter votre appréciation de départ... c'est circulaire... cela ne relève pas de l'analyse politique, mais de la dissociation cognitive.
    Et si le recours au référendum piégeait le Régime ? En effet, pourquoi donc s'est-il bien gardé depuis la Conquête d'y avoir recours ? N'est pas lui qui s'en passe ? Alors même qu'il a pu des 1901 fonder l'État démocratique légitime d'Australie partie du même Commonwealth... de la même culture politique...
    Si le référendum fut bénéfique pour l'Australie en 1901, en 1918 pour l'Islande, en 1937 pour l'Irlande, en 1948 pour la France, en 1958 pour le Sénégal, etc. etc., pourquoi diable serait-il maléfique en soi pour le Québec en 2019, ou en 2023... ?
    En fait, il est ce que la démocratie a pu inventer de plus clair et direct pour que s'exprime la volonté libre constituante et politique du Peuple. Et, c'est pour cette même raison que les autocrates canadian se sont bien gardés d'y avoir recours, parce qu'ils savaient que le NON du Québec aurait fait en sorte de faire s'effondrer l'État ILLÉGITIME du Royaume de la Couronne canado-britannique.
    Cela dit, l'erreur, fut de ne jamais donner l'occasion au Peuple Souverain du Québec de se prononcer sur l'État concret présent du Canada... l'erreur fut de faire l'économie du RENVERSEMENT de la dictature d'occupation. René Lévesque a pensé en 1967 qu'on pouvait faire l'économie de tel renversement en mettant aux voix l'État devant succéder à l'État illégitime actuel. Ce fut une erreur funeste... on ne peut pas s'associer à une dictature d'occupation sans d'abord la RENVERSER... sans que l'État actuel n'accepte de se dissoudre...
    Ce qui a été le fait des Empires coloniaux européens, dont les Empires britanniques et Français... tous deux ont accepté de se dissoudre, le britannique à la faveur de l'action des indépendantistes de l'Inde et du Pakistan, et le français, après le retour de De Gaulle en 1958, qui a fait adopté par référendum la Constitution de la Ve République pour ce faire... la IVe ne le permettait pas...
    Il se trouve que la Couronne canado-britannique REFUSE la DÉMOCRATIE, refuse de se soumettre à la suprématie démocratique de la souveraineté constituante des Québécois,es en s'abstenant de soumettre à référendum les Actes constituants de l'État illégitime du Canada ; REFUSE de se soumettre à la rigueur de sa propre loi dite de la clarté ; REFUSE de respecter la même règle, celle oblige l'État, quel qu'il soit, à se soumettre à la primauté démocratique de la souveraineté constituante du Peuple.
    Nous avons jusqu'à maintenant ACCEPTÉ en quelque sorte ce REFUS... il faut désormais REFUSER de REFUS, et rompre avec cette asymétrie coloniale qui permet à l'État du statu quo actuel canadian de ne pas avoir à se soumettre à la même règle...
    On peut forcer le Canada à la respecter. Tout simplement en appelant Le Peuple à Proclamer INVALIDE au Québec tout État qui, tel l'État illégitime du Canada, n'a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire démocratique constituant des Québécois,es ? OUI | NON final bâton !
    Ce référendum nous pouvons le GAGNER à hauteur de 65% au moins...
    Que dites-vous de ça ? Qu'avez-vous à répondre à ça ?

  • Luc Archambault Répondre

    10 juin 2016

    @ Michel J. Dion
    Pierre Cloutier, 10 juin 13h25
    et
    Jean-Jacques Nantel, ing., 10 juin 12h52
    ... ont bien raison d'enfoncer votre obstiné entêtement à VALIDER pérennité de la « gouvernance collabo » d'un État illégitime canadian de clair déni démocratique qui a cours ici depuis la Conquête.
    Il vous faut comprendre que si elle nous fut utile un temps, même si elle nous paraît confortable, rassurante, fertile, elle ne fait que fouler aux pieds ce que nous prétendons défendre ; elle ne fait que NIER la primauté de la souveraineté du Peuple qui seule peut rendre effective la souveraineté de l'état du Peuple que nous voulons fonder ; ne fait que DISQUALIFIER le seul outil capable de fonder l'État démocratique que nous voulons fonder.
    Tout ça part d'une mauvaise appréciation du contexte et des circonstances actuelles. Tout ça part d'une mauvaise analyse de la situation. Celle qui veut que seul un référendum sur la Souveraineté de l'État du Québec Souverain est en mesure de RENVERSER le Régime. C'est faux !
    Celle qui veut que n'importe quel référendum est perdu d'avance s'il est tenu entre 2019 et 2022... Celle qui veut qu'entre 2019 et 2023, se passera quelque chose qui fera qu'il pourra être gagnant après 2023... alors même qu'on nous dit la même chose depuis... 1976... Comme si les mêmes causes pouvaient ne pas produire de mêmes résultats...
    « La cause des causes »
    La défaite référendaire est consubstantielle d'un vice de forme... d'une mauvaise appréciation du réel politique colonisateur... On ne peut pas faire s'effondrer un État de dictature d'occupation en faisant l'économie de son renversement... comme nous l'avons fait sous la houlette de René Lévesque depuis 1967...
    De Gaulle n'a pas proposé de faire la souveraineté-association avec l'occupant... ça, c'est ce que PÉTAIT/Laval ont proposé et forcé... : s'associer à une dictature sans OUI, par-dessus la tête démocratique du Peuple... sans prévoir la renverser.
    De Gaulle a, toutes choses égales par ailleurs, plutôt heureusement choisi de donner l'occasion au Peuple Souverain de France de RENVERSER l'État de clair déni démocratique collabo incapable d'obtenir pour ses Actes constituants d'exception autocrate, le clair OUI référendaire du Peuple Souverain de France.
    Voilà ce qu'il nous faut faire désormais... pacifiquement et démocratiquement... non pas carburer encore et encore à la gouvernance collabo qui banalise l'ignoble et usurpatrice NÉGATION de la souveraineté du Peuple...
    C'est SACRÉ la primauté démocratique de la souveraineté du Peuple... tu ne peux pas ni la souiller ni la fouler aux pieds ni la disqualifier impunément, sans conséquences... Il y a des conséquences... de graves conséquences... D'autant que... Le Peuple n'est pas idiot... il comprend qu'on FOULE au PIEDS sa dignité démocratique, son pouvoir Souverain constituant... ce n'est pas pour rien que le PQ n'est plus ce qu'il a été, avant que Le Peuple ne comprenne que René Lévesque l'avait conduit dans une impasse d'où il en peut plus sortir, sauf si nous décidons de sortir par là où nous sommes entré,es, pour enfin prendre le boulevard de la DÉMOCRATIE, non plus des chemins de traverse qui ne font que nous mener à l'impasse de la gouvernance collabo AUTOCRATE... soit disant pour prendre un raccourci qui ferait l'économie du renversement de la dictature d'occupation canadian. Une économie de bouts de chandelles dévastatrice...
    FINIES les FOLIES !
    Il faut mettre aux voix non pas seulement l'État rêvé, l'État ABSTRAIT @ venir, perpétuellement à venir, à préparer, à visualiser, à définir, à peaufiner, à disqualifié parce que non préparé... il FAUT mettre aux voix le concret, le présent, l'actuel État de clair déni démocratique canadian IMPUISSANT, INCAPABLE d'obtenir pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es.
    NOUS SOMMES PRÊTS !
    Ce que vous mettez de l'avant, à savoir se préparer, faire ce qu'il faut, ça, c'est déjà fait... Ce que nous n'avions pu faire avant la Révolution tranquille, nous l'avons fait lors de la Révolution tranquille. Ce que la Révolution tranquille n'a pu faire, nous l'avons fait avec le Parti québécois,es. NOUS sommes PRÊTS... nous avons tout ce qu'il faut pour fonder un État démocratique... Améliorer la loi 101, on peut le faire après avoir donner l'occasion au Peuple d'INVALIDER l'État illégitime actuel ; diminuer les taux immigratoire aussi ; quant à la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec qui la fonde, on peut la faire en moins de 3 mois... et ensuite régler le problème en moins d'un an...
    Le Peuple est prêt à se prononcer sur l'État concret actuel du Canada depuis la Conquête, et il se trouve qu'il n'en veut pas... qu'il n'en n'a jamais voulu, ni en 1840, ni en 1867, ni en 1982... Le Canada ne passe pas au Québec et n'a jamais été accepté en l'état... que voulez-vous de plus pour que s'exprime tel REJET du Canada ? Un chausson ? Des ballons ? Pas de problème... on peut faire ça d'ici 2018...
    François Ricard, du 8 juin @ 18h36
    Quant au texte de @ François Ricard, du 8 juin @ 18h36 que vous citez, j'y ai répondu en long et en large... dans le titre suivant... vous faites comme si ce n'avait pas été le cas... le déni ne vous sera d'aucun secours.
    Cf : JFL vs un triumvirat DÉMOCRATE

  • Michel J. Dion Répondre

    10 juin 2016

    ______________________________________________________________
    Je me fais l'avocat du diable...
    Une question pour vous, Pierre, et Jean-Jacques :
    Pourquoi l'idée de devenir indépendant par un référendum vient de fédéralistes, et non de souverainistes ?
    Citation:
    Le plus extraordinaire dans cette confession est l’aveu que l’idée du référendum vient de fonctionnaires fédéraux. Et, pas de n’importe quels fonctionnaires ! Gordon Robertson – nous l’avons vu précédemment – était en 1969 co-responsable avec Marc Lalonde des services de renseignements parallèles mis sur pied par le Cabinet Trudeau pour lutter contre le séparatisme ! La stratégie de Morin lui a été dictée par les fédéralistes !
    Ce «piège fédéraliste», selon certains, n'a-t-il pas prouvé son efficacité depuis 1980 ?
    Et je reviens sur la loi sur la Clarté, modifiée par la Cour suprême le 24 mai 2016 (Stéphane Dion et Justin Trudeau - c'est récent). Même si nous n'avons pas signé la Constitution canadienne, elle nous est imposée, alors cette loi «élastique» sur la Clarté, aura, selon vous, quel effet sur un référendum gagné à 54% pour le OUI par exemple ? [voir la modification ici]
    Devra-t-on se battre 20 ans et plus en Cour suprême pour savoir qui a raison..?
    Et cette loi, prévoit aussi la partition du Québec, même si les lois internationales disent le contraire.
    Bref, moi aussi je veux un Québec libre, indépendant au plus vite, mais je préfère m'en assurer avant, et investir dans le concret, plutôt que dans le rêve. Vous comprenez ce que je veux dire ?
    Exemple UN:
    Robert Nelson, le chef Patriote et du Bas-Canada, a fait une déclaration d'indépendance en février 1838. Le mouvement d'indépendance du Bas-Canada (aujourd'hui le Québec) échoua dans sa tentative de créer un État-nation. En 1840, le Bas-Canada fut annexé de force à la province du Haut-Canada pour en faire une seule : le Canada-Uni. Pourquoi ? On n'avait pas les rapports de forces essentielles à un tel projet, nous ne pouvions le rendre effectif sur le terrain.
    Exemple DEUX :
    Si la Palestine se déclare indépendante demain matin, que 98% de ses résidents votent OUI, deviendra-t-elle indépendante et reconnue..?
    Voilà des questions qui portent à réflexion, car les rapports de forces sont toujours impératifs lors de telles actions et déclarations.
    Et pour revenir à un référendum en 2022, vous pensez que c'est loin (deux autres candidats risquent aussi de nous arriver avec cela)... Quant à Martine Ouellet, son référendum, peut aussi se retrouver en 2021-22.
    Alors pourquoi donner des munitions à l'ennemi, et courir le grand risque de ne pas battre les libéraux en 2018 ?
    Voilà plusieurs questions qui trottent dans ma tête...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2016

    C'est la prémisse qui est une pétition de principe, car Pomerleau part du principe qui est impossible de démontrer : à savoir qu'en parlant d'indépendance on sera automatiquement incapable de déloger le PLQ et de prendre le pouvoir. Où a-t-il acheté sa boule de cristal? Chez Canadian Tire?
    C'est le refrain que les électoralistes PQ nous claironnent depuis 1995 : il y a eu 6 élections, 1998, 2003, 2007, 2008, 2012 et 2014 et aucune n'a porté sur l'indépendance et le projet de pays. AUCUNE. Et là on vient nous dire encore une fois que pour battre les libéraux, il ne faut pas parler d'indépendance ni de référendum. Et cela c'est la faute à qui sinon à des gens comme Lisée au sein du PQ dont la seule et unique préoccupation est de se faire élire et réélire pour aller péter de la broue provinciale à l'Assemblée nationale. Et en plus, Lisée dit qu'il ne mettra pas une cenne d'argent public là-dessus. Faut être vraiment maso.
    La faiblesse de l'argument de Pomerleau c'est qu'il traite les indépendantistes comme moi et Jean-Jacques Nantel de référendistes et d'adeptes du "Grand Soir" alors que lui aussi propose un référendum pour sortir du Canada mais seulement entre 2022 et 2026. Cherchez l'erreur. Lui il est quoi : un référendiste différé?
    Et que fait-il si Lisée est élu chef du PQ et qu'il perd?. Va-t-il nous promettre un référendum seulement entre 2026 et 2030, époque où probablement moi et Pomerleau lui-même on sera en train de manger les pissenlits par la racine?
    Que va faire Lisée si dans le premier mandat il s'ouvre une fenêtre d'opportunité pour l'indépendance à la suite de circonstances favorables comme en 1992? Il va laisser passer l'occasion puisqu'il aura promis de ne pas tenir de référendum?
    Cela ne tient pas la route et tout ce que cela va faire c'est de détruire le PQ, en faire un genre d'Union nationale et le vider de ses militants les plus convaincus.
    Les militants ne carburent pas uniquement à la prétendue logique d'Aristote. Ils carburent aussi et surtout à l'émotion. Le peuple aussi.
    Lisée a traité Bourassa de menteur et de naufrageur. Lui on va l'appeler comment : le saboteur?
    En rejetant le référendum. Lisée rejette surtout le projet de pays à être présenté aux québécois lors de la prochaine élection.
    Il pense que l'indépendance viendra à la suite d'un projet de province, alors que l'histoire démontre le contraire. Le PQ a été fondé il y a 48 ans et sauf l'épisode Parizeau on a souvent tourné en rond en ayant peur d'avoir peur de faire peur. C'est assez.
    L'indépendance viendra si, dans un premier temps, lors d'une élection, on a le courage minimal de mettre le pays sur la table en regardant les québécois bien dans les yeux et en leur disant la vérité, comme Jean-Jacques Nantel sait fort bien le faire. Et si on perd on reviendra la prochaine fois et la terre n'arrêtera pas de tourner. J'aime autant perdre en me battant que perdre en me reniant.
    Pour saboter un projet de pays, il n'y a pas mieux que Pomerleau et Lisée. Et surtout surtout : Jacques Parizeau doit sûrement se retourner dans sa tombe. Il faudrait demander à Lisette Lapointe ce qu'elle en pense. Je ne pense pas qu'elle va appuyer Lisée. Et moi non plus par ailleurs. Over my dead body. No Pasaran. S'il passe, je brûle ma carte du PQ et beaucoup d'autres vont le faire aussi. Il y a des limites à la trahison.
    Pierre Cloutier

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    10 juin 2016

    Chez certains indépendantistes, reprendre les arguments et les insultes fédéralistes tient lieu de discours.
    1. Je note par exemple que Pomerleau associe le mot ¨catastrophe¨ à indépendance; exactement comme le fait Lisée qui dit que ¨ça sent très, très, très fort contre le référendum¨. Autrement dit, l'indépendance pue!
    2. La ¨stratégie d'État d'envergure¨ dont parle Pomerleau est ridicule quand on a seulement la moitié d'un État, qu'il est si endetté qu'il n'arrive même pas à faire fonctionner les urgences adéquatement et que la moitié de nos impôts sont contrôlés par nos pires ennemis. Il va sans dire que, comme d'habitude, ces ennemis se serviront de notre argent pour nous mettre des bâtons dans les roues pendant les longues années passées à ne pas faire l'indépendance et à se faire détester de la population en coupant à gauche et à droite. Compte tenu de l'état de nos finances publiques et du vieillissement rapide de la population, il est parfaitement grotesque de même suggérer qu'on aurait les moyens de se lancer dans une deuxième révolution tranquille.
    3. Même si ça dérange l'argumentaire de Pomerleau, la partition du Québec est interdite par la constitution canadienne de 1982, c'est-à-dire avant l'indépendance, et par la loi internationale (uti posidetis juris) quand l'indépendance est déclarée. Il n'y a pas d'hiatus. Elle est donc impossible, du moins pour des chefs d'État solides qui seraient capables d'une ¨stratégie d'État d'envergure¨.
    4. Pomerleau dit lui-même que, sans la signature d'Ottawa sur le processus d'accession à l'indépendance, l'indépendance sera impossible. Conclusion: Ottawa ne signera jamais rien. Pourquoi? Mais parce qu'ils ne VEULENT PAS de l'indépendance du Québec et que nos supposés intellectuels sont clairement incapables de penser et d'agir en fonction d'une ¨stratégie d'État d'envergure¨.
    5. Pomerleau dit que, même avec un référendum gagnant, l'indépendance ne pourra se faire. Wow! Quelle ¨stratégie d'État d'envergure¨; une stratégie qui fait fi de la communauté internationale et de sa demande explicite d'obtenir un référendum gagnant si on veut être reconnu internationalement. Pomerleau a-t-il entendu parler de la centaine d'indépendances faites au cours du dernier siècle par des gens courageux? Quand on a un ¨oui¨ majoritaire, c'est-à-dire quand on a eu la permission indispensable de la part des propriétaires du pays, on passe à l'action; un point, c'est tout! C'est ça avoir de l'envergure!
    Etc. Etc.
    Tous ces arguments sont purement fédéralistes. On cherche à gagner du temps ou plutôt à nous en faire perdre pour permettre à l'immigration massive de rendre l'indépendance impossible. L'incroyable, c'est que cette stratégie fonctionne!