Si la vérité garde ses droits au Québec, en voici une que Radio Canada ne pourra jamais dire : ce ne sont pas à ces mal-pris-là, en effet, déjà installés dans des camps, ce ne sont pas à ceux-là que tout l’électorat pensait lorsque le candidat Justin Trudeau martelait son idée fixe qu’il fallait que le Canada en fasse « plus » à l’égard des « réfugiés ».
L’électorat était favorable à faire « sa part » et même « plus », en effet, mais à l’égard des mal-pris syriens arrivant sur les plages de Grèce et d’Italie, que la « Maison » montrait quotidiennement à son auditoire, et non pas ceux qui étaient déjà dans des camps en Jordanie, mais qu’on nous montre maintenant seulement après que la campagne électorale soit terminée. L’électorat de tout le Canada pensait plutôt avec bon cœur qu’il fallait aider de toute urgence ceux-là qui débarquaient fatigués et démunis sur les plages, après un périple de tous les dangers.
En réalité, et ce n’est pas sans une vieille révolte que je l’écris : comme son père il y a longtemps, avec encore cette fois la complicité intéressée de Radio-Canada, et pour lesquels un Non a déjà voulu dire Oui, Justin Trudeau a récemment surfé lui aussi sur l’équivoque, lui cette fois sur les vagues mêmes qui avaient noyé un bambin syrien, et dont le corps inanimé retrouvé sur une plage de Turquie nous avait tous tellement révulsés.
Nous sommes dedans, déjà, un mois seulement après l’élection du 19 Octobre. En plein dedans… non pas de la politique extérieure canadienne, mielleuse et vertueuse, mais en plein dedans la politique intérieure canadienne de Trudeau fils, elle aussi mielleuse à l’égard des « canadiens et des canadiennes », mais radicale à l’encontre du Québec des québécois et des québécoises, et dont le cœur a encore la force de battre.
Mais ce ne sont pas tous les québécois et québécoises dont le cœur bat encore très fort.
Qu’ensuite un gardien de prison dorée, premier ministre du Québec, sans-cœur à l’égard de nos fonctionnaires, collabo de la péréquation et du rond-rond canadien, un anti-Nous prétentieux au service du West Island, Philippe Couillard pour le nommer, que cette espèce de père Ovide ose venir ensuite Nous enquiquiner à propos des « démons » qui Nous habiteraient, parce que c’est dans sa nature de toujours renchérir sur ses maîtres, cela dépasse toute mesure.
Il est grand temps de lui rappeler ainsi qu’à ses copains de Montréal et d’Ottawa que ce n’est pas Nous qui sommes taraudés par la haine, et que Nous n’avons pas de goût pour les crimes d’honneur non plus que les attentats les soirs d’élections.… Qu’à cet égard seulement, et s’il persiste à soulever des « braises » qui n’existent que dans sa tête, ce père Ovide premier ministre aurait finalement mieux à faire, oui, bien mieux à faire, de regarder du côté de son propre électorat.
Sales temps à venir pour les rêveurs de référendums, précisément ceux qui n’ont pas laissé leur honneur au vestiaire et dont le cœur continue de battre le plus fort.
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