Mauvais joueur d'équipe?

François Legault implose la CAQ

Caractère explosif!

Tribune libre

Notre bon ami François Legault possède l'art, nul ne saurait le nier, de détruire petit à petit son parti politique qui raccourcit comme une peau de chagrin. Les preuves et mauvais exemples s'accumulent au rythme du mauvais caractère de chef de la CAQ.
Premièrement, François est devenu maître pour donner des leçons. On pourrait le qualifier de grand maître à ce niveau. Il fait même passer ses messages par un vassal sélectionné sur le volet. «Pour moi, le PDG de la SÉPAQ John MacKay est un parasite libéral. Son incompétence nous a coûté des centaines de milliers de dollars», a lancé le député caquiste Éric Caire suite à la demande précise de François Legault. Pourrions-nous désigner cette déclaration de commande spéciale ciblée à la bonne adresse?
Croyez-vous que notre François national s'est tu après ce qui précède? Non! Allons voir maintenant ce que déclarait encore Éric Caire, le bon vassal de François, au sujet de Françoise Gauthier, la présidente de la Commission des libérations conditionnelles et ancienne ministre libérale, «ça fait 30 ans qu'elle ne pratique plus le droit». «Elle n'a pas de compétence juridique. Elle n'a pas de qualification», a affirmé Éric Caire, suite encore à la demande du chef de la CAQ François Legault.
Si vous croyez que c'est tout et que François a décidé de devenir muet à tout jamais, détrompez-vous. Voici la fameuse saga entourant la grande amie de François, j'ai nommé Mme Sylvie Roy. Sa merveilleuse histoire a passablement occupé l'espace médiatique lorsque Legault avait dit: « elle a des problèmes de comportement, beaucoup d'absences à des rencontres autant dans sa circonscription qu'à l'Assemblée nationale ». Cette dernière nie avoir des problèmes personnels et soutient plutôt avoir quitté la CAQ parce qu'elle n'y avait plus de défis. « Je n'ai jamais senti que j'avais mon espace au caucus, expliquait la semaine dernière Sylvie Roy, en entrevue à Radio-Canada. Ça n'a jamais cliqué, c'est ce que je pense. »
En réponse, Mme Sylvie Roy a tiré directement sur la cible. François Legault est un chef «vindicatif» prompt aux «accès de colère» qui se venge du départ de Sylvie Roy par une série d’attaques personnelles, déplore Mme Roy. «Je m’attendais à ça. J’ai vu que M. Legault a attaqué Gérard Deltell après qu’il soit parti, et qu’il a perdu le comté de Chauveau. Il est devenu encore plus énervé. Le connaissant, je savais qu’il serait vindicatif», a lancé Mme Roy lors d’une conférence de presse dans sa circonscription d’Arthabaska jeudi matin. Mme Roy dépeint François Legault comme un chef vindicatif et paniqué qui sent le tapis lui glisser sur les pieds. «Plus ça va, plus il est nerveux et plus ça monte», a dit Mme Roy.
Parfois, trop rarement, François Legault est capable de livrer lui-même ses messages. Voici ce que Mme Sylvie Roy a déclaré: «François Legault m’a appelé. Il m’a dit, tu veux faire mal à la CAQ, on va te faire mal». «Ça renforce ma décision de partir. J’ai vu une gradation dans ces attaques personnelles. Il commence à paniquer», a dit Sylvie Roy.
Dans le cas de Gérard Deltell notre ami François adopta un comportement digne de la prudence de Sioux. « C’est plus qu’un collègue que je perds, c’est un compagnon de route », a déclaré le dirigeant par voie de communiqué. « Tout le caucus de la Coalition avenir Québec se joint à moi pour le remercier de sa contribution et lui souhaiter la meilleure des chances pour la suite des choses », a dit M. Legault, qui a refusé d’accorder des entrevues pour commenter la nouvelle.
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J'ai su, cela de source confidentielle, que c'est sur la recommandation du député de Lévis, dans le temps, M. Christian Dubé que François Legault décida de relever le député Gérard Deltell. Ce dernier ne le prit tout simplement pas.
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Ouais! François fait vendre des portes tournantes à la CAQ, le tapis à l'entrée est usé. La CAQ se vide et François sème la zizanie. Ce n'est pas gagnant et la CAQ s'implose par elle-même.
L'année 2016 sera-t-elle plus chanceuse pour M. Legault qui, disons-le, n'a rien trouvé de bon en 2015. Mais au fond, pourra-t-il faire pire qu'en 2015?


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4 commentaires

  • Luc Lemoine Répondre

    1 août 2016

    Il faut se rappeler la naissance de la CAQ.
    François Legault quitte le PQ, frustré de voir que Pauline Marois était préférée à lui et incapable de travailler sous les ordres d'une femme !
    En 2011, suite au Congrès national du Parti Québécois, où Pauline Marois reçoit l'appui de 93% des membres congressistes, le PQ est donné gagnant majoritaire dans les sondages !
    Les stratèges fédéralistes, comnandés et financés par les Desmarais, comprennent qu'ils ne peuvent plus compter sur Jean Charest et sur son gouvernement usé et corrompu pour reprendre le pouvoir dans une confrontation à deux, face au PQ.
    Afin de permettre aux libéraux de se faufiler et de revenir au Pouvoir, même avec une minorité d'appuis, ils utilisent la tactique "diviser pour régner" en concevant une stratégie pour diviser le vote des nationalistes en particulier et le vote des francophones en général.
    Quoi de mieux que d'aller chercher un nationaliste "frustré" et "arriviste" comme François Legault, tout en l'encadrant avec des fédéralistes convaincus.
    Charles Sirois formera donc un tandem avec François Legault à la tête du nouveau parti.
    Dominique Anglade (responsable du comité des immigrants pour le NON en 1995) sera la Présidente du nouveau Parti.
    Mario Bertrand, bon ami de Robert Bourassa, reviendra d'Europe pour occuper le poste de Conseiller particulier auprès de François Legault.
    Puis on exigera de François Legault qu'il déclare officiellement qu'il met sur la glace pour les 20 prochaines années son appui à la Souveraineté. ( C'est curieux que Charles Sirois n'ait pas déclaré qu'il mettait son option fédéraliste sur la glace pour les deux prochaines décennies?)
    La machination fédéraliste est en place.
    Sort alors de nul part, un sondage de CROP, donnant gagnant, devant Pauline Marois et devant Jean Charest, un François Legault à la tête d'un parti dont on ne connaît alors ni le nom, ni le programme, ni les candidats ???
    La confusion est totale !
    C'est alors, au printemps 2011, que certains députés péquistes prennent peur et frappent un grand coup en démissionnant, non sans être conscients qu'ils déstabilisent ainsi, à quelques mois d'une élection générale, le leadership de Pauline Marois (qui avait pourtant l'appui de ses membres).
    Les Louise Beaudoin. Lisette Lapointe, Pierre Curzi et Martin Aussant quittent avec fracas, sous le faux prétexte d'un vote libre sur l'appui àu e subvention à la construction au Colisée de Québec (vote libre qui aura lieu, finalement, à l'automne suivant).
    Suite à deux élections et 5 ans plus tard, sous un gouvernement libéral majoritaire mené par Phillippe Couillard, nous subissons toujours les effets de cette stratégie de "division" du vote francophone nationaliste !
    Les fédéralistes nous lavent le cerveau en ne cessant de répéter dans La Presse et à Radio-Canada, qu'ils sont à la gouverne de l'État québécois pour plusieurs années encore, car les péquistes sont incapables de regrouper les forces nationalistes (QS, ON, CAQ) et tergiversent sur la question de l'Indépendance et du Référendum !!!

  • Archives de Vigile Répondre

    1 janvier 2016

    Francois Legault n'arrive pas a faire décoller son parti et divise le vote nationaliste. Je pense qu'il va quitter la politique avant la prochaine élection et le prochain chef de la CAQ fera alliance avec le PQ sur la question nationale. La CAQ devait etre un parti indépendantiste de droite lors des discussions entre Facal et Legault et Facal a lacher quand il a vu que le Parti mettrait de coté la souveraineté du Québec.

  • Michel Beaumont Répondre

    30 décembre 2015

    Monsieur Gignac
    J'endosse à 300% votre opinion. Vos quelques lignes dépeignent parfaitement et clairement le type de politicien qu'il est et sa "politicaillerie" dont il veut nous vendre.
    François Legault, trop rarement, a le verbe à gauche mais il couche à droite!

  • Archives de Vigile Répondre

    30 décembre 2015

    Monsieur Beaumont
    Legault, c'est un opportuniste qui ira toujours se brancher du côté de l'establishment économique, étant lui-même un affairiste. Seule " la piasse" motive ce genre de politicien, l'indépendance pesant très peu dans sa balance; on l'a vu lorsqu'il a quitté le PQ.
    André Gignac 30/12/15