Les propos qu'a tenus, le 14 mars, le secrétaire général de l'ONU, devant des journalistes aux Nations unies, n'ont rien de rassurant. «Un pays en feu et décimé, une épée de Damoclès sur l'économie mondiale, un ouragan de famines guettant les pays en développement et un risque d'escalade menaçant l'humanité tout entière: devant des journalistes aux Nations unies, n'ont rien de rassurant. «Un pays en feu et décimé, une épée de Damoclès sur l'économie mondiale, un ouragan de famines guettant les pays en développement et un risque d'escalade menaçant l'humanité tout entière».
La liste des conséquences dressées par M. Gutteres de la guerre en Ukraine touche toutes les personnes innocentes dont des femmes et des enfants, qui ont été tuées par les forces russes. Les routes, les aéroports et les écoles sont en ruines, au moins 24 hôpitaux et autres structures sanitaires ont été bombardés par l’armée russes. M. Guterres a également souligné l'état de vulnérabilité dans lequel se trouvent des centaines de milliers d'Ukrainiens, désormais privés d'eau et d'électricité, dont plusieurs sont piégés dans des villes encerclées. C'est sans oublier les 2,8 millions de réfugiés dont la grande majorité sont des femmes et des enfants auxquels viennent s'ajouter quelque 1,9 million de déplacés à l'intérieur des frontières ukrainiennes.
Aux yeux d’ António Guterres, avec chaque heure qui passe, deux choses sont de plus en plus claires: premièrement, ça ne cesse d'empirer; deuxièmement, quelle qu'en soit l'issue, cette guerre n'aura pas de gagnants, seulement des perdants, renouvelant du même souffle son plaidoyer pour le chemin diplomatique et la paix. «Nous avons besoin d'une cessation immédiate des hostilitéset de négociations sérieuses fondées sur les principes de la Charte des Nations unies et du droit international», a martelé le secrétaire général de l'ONU. Et pourtant, M. Gutteres a indiqué avoir été en contact avec plusieurs pays, dont la Chine, la France, la Turquie et Israël, au sujet des efforts de médiation, alors que ceux-ci, de même que les négociations bilatérales entre l’Ukraine et la Russie, n'ont pas réussi à faire taire les armes.
Enfin, interrogé sur la requête du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'instaurer une zone d'exclusion aérienne, M. Gutteres a mis de l'avant l'impératif de la prudence, évoquant que plusieurs pays ferment la porte à cette option, y voyant un risque d'escalade susceptible de créer un conflit mondial… Alors, M. Gutteres, quelle est la solution si la diplomatie n’est pas dans les cartons de Vladimir Poutine?
Henri Marineau, Québec
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