Hydro-Québec : l'opposition réclame la divulgation du rapport du vérificateur

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Une opération camouflage de grande envergure !

Le Parti québécois et la Coalition avenir Québec réclament qu'Hydro-Québec dévoile les conclusions du rapport du vérificateur interne au sujet de l'octroi de mandats à deux cabinets d'avocats liés à l'ex-directrice principale des affaires juridiques Pamela McGovern.
La Presse a révélé mardi matin que les cabinets Lavery et McCarthy Tétrault ont obtenu 13 millions en mandats de 2010 à 2014, alors que Pamela McGovern dirigeait le contentieux de la société d'État. Me McGovern a travaillé 25 ans chez Lavery et son mari, Daniel Benay, est un associé spécialisé en matière énergétique chez McCarthy Tétrault.
Au moment de la démission de Pamela McGovern en mars 2015, une enquête du vérificateur interne était en cours au sujet de l'octroi de mandats à ces deux importants cabinets montréalais. Les résultats de l'enquête n'ont jamais été rendus publics. La demande d'accès à l'information de La Presse a été refusée par Hydro-Québec.
La Coalition avenir Québec (CAQ) dénonce le manque de transparence chez Hydro-Québec, alors que le nouveau PDG Éric Martel s'était engagé à plus de transparence à son arrivée en poste. « Les révélations de La Presse sont très préoccupantes. Je demande au ministre [de l'Énergie] Pierre Arcand de faire pression sur Hydro-Québec pour que les rapports internes soient rendus publics. Toute la lumière doit être faite dans cette affaire, qui est survenue au moment où plusieurs hauts placés d'Hydro-Québec ont démissionné », soutient Chantal Soucy, porte-parole de la CAQ en matière d'énergie.
Le porte-parole du PQ en matière d'énergie et de ressources naturelles, Alain Therrien, soutient qu'Hydro-Québec devrait « minimalement rendre publiques les conclusions des rapports du vérificateur interne afin de savoir si les conclusions sont à l'effet qu'il y a eu des irrégularités et si oui, de quelle nature ».
La société d'État devrait également rendre public le mode d'octroi de ces contrats « afin de répondre aux nombreuses questions qui demeurent en suspens », selon le député péquiste. « Était-ce de gré à gré ou par appel d'offres? S'il s'agissait d'appels d'offres, était-ce un processus d'appel d'offres ouvert ou sur invitation? Quels étaient les montants? Quels étaient les mandats? », s'interroge M. Therrien.


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