Pendant des années le colonel Sanders a rêvé de démarrer son entreprise et ce n'est qu'à 69 ans qu'il a réalisé son rêve. Tous les grands psys de ce monde, tous les gourous de la motivation de ce monde vous diront de ne laisser jamais personne détruire votre rêve. Rappelez-vous que tu temps du gouvernement Chrétien, le rêve des conservateurs étaient de prendre le pouvoir. On se disait, que les libéraux depuis le temps, qu'ils étaient au pouvoir et compte tenu des difficultés à s'entendre avec le Reform Party, que le rêve des conservateur était devenu presque illusoire.
Pourtant, les événements de la vie nous apprennent qu'il arrive toujours des circonstances qui changent le cours de l'histoire. La fameuse recette du colonel a soudainement changé sa vie. Le scandale des commandites par les libéraux a changé celle des conservateurs. Le référendum de 1995 n'eut été du vol (double sens) des "lovers" de la communauté anglophone, communauté qui n'a jamais rien compris au rêve du Québec, sont venus très hypocritement nous déclarer leur amour, aurait pu changer la nôtre.
Ce qui est désolant avec l'argumentaire des fédéralistes, c'est qu'ils refusent de voir dans la souveraineté une autre façon de concilier deux nations aux vues différentes. Cela fait plus de 140 ans que le système fédéral est en fonction et il n'a jamais réussi à concilier les deux solitudes. Comme pour tourner le fer dans la plaie, on chante sur tous les toits qu’ils ne veulent pas avoir à toujours débattre de la chose par des référendums à répétition.
J’aimerais faire remarquer que la répétition se limite dans les faits qu’à deux référendums séparés de quinze ans entre les deux et cela fait déjà quinze ans que le dernier s’est tenu. Hormis ce constat, je préfère de beaucoup un gouvernement qui ose consulter son peuple par référendum qu’un gouvernement comme celui de monsieur Charest qui nous enfonce des taxes sans mots dire. Parce qu’elle serait réalisée sur de nouvelle base de gestion, en ce sens la souveraineté est peut-être notre réponse à la crise économique actuelle.
Compte tenu de ce qui se passe sur la scène provinciale depuis quelques temps (budget impopulaire, révélations de Marc Bellemare, refus d'une commission d'enquête sur la construction, etc.), une spirale négative frappe actuellement le parti libéral de monsieur Charest. Cela influencera-t-il suffisamment l’opinion publique pour ne pas oublier ce qui se passe aujourd’hui le moment venu? L’élection générale n’est prévue que dans trois ans après tout. Maintenons la pression. Continuons à taper du "marteau" sur ce gouvernement.
Ne laissons jamais personne détruire notre rêve. Oserons-nous pour une fois. Un jour, un jour...