Interdiction du cellulaire en classe: aux écoles de décider, dit le ministre Roberge

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Sur cet enjeu, le PQ a raison : il faudrait interdire les téléphones en classe


 Les écoles sont les mieux placées pour encadrer l’utilisation du cellulaire à l’école, affirme le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.


 Le Journal publiait à partir de lundi un reportage sur l’expérience de la France, où les cellulaires sont totalement interdits dans les écoles depuis un an. 


 Invité à réagir, le ministre Roberge a renvoyé la balle aux établissements. «Je ne pense pas que c’est le rôle du gouvernement, du ministre, de choisir ce qui se passe dans chaque école, dans chaque classe. Moi, je fais confiance aux enseignantes et aux équipes-écoles pour donner ces balises-là», a-t-il affirmé. 


 «Il ne faut pas oublier que la mission, c’est d’éduquer les jeunes», a-t-il ajouté. 


ÉCOUTEZ l’entrevue de Nathalie Massicotte, directrice de l’école secondaire Fernand-Lefebvre qui a interdit les cellulaires dans son établissement pour aider à la réussite scolaire de ses élèves, sur QUB radio:





 Le son de cloche est semblable chez Québec solidaire. «Je pense que c’est à chaque école de voir dans leur code de vie ce qu’ils veulent faire avec ça», a affirmé la députée solidaire Christine Labrie. 


 De son côté, la députée libérale Marwah Rizqy s’oppose à l’interdiction du cellulaire en classe, craignant que les enseignants ne deviennent «une police du cellulaire». «On devrait mettre l’emphase sur l’éducation plutôt que l’interdiction», a-t-elle lancé. 


 Un «vrai enjeu»


 Les préoccupations sont plus grandes du côté du Parti québécois, qui voit dans l’utilisation du cellulaire à l’école «un vrai enjeu». 


 «On comprend qu’il y a énormément de gens dans le milieu scolaire qui sont préoccupés par ça», a affirmé la députée Véronique Hivon. 


 Sans aller jusqu’à l’interdiction, Mme Hivon affirme qu’un «encadrement» est nécessaire et qu’il faut «être à l’écoute» des dirigeants scolaires afin de les «soutenir là-dedans», si nécessaire. 


 Avec la collaboration de Geneviève Lajoie




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