Il serait grand temps que le Québec se dote d'une politique nataliste généreuse et efficace. C'est tout notre avenir en tant que nation fondatrice qui est en jeu.
Plusieurs pays donnent déjà l'exemple en offrant des séries de mesure incitatives qui favorisent les familles de plus de 2 enfants, là où s'arrêtent habituellement les parents, faute de ressources financières suffisantes. Mais c'est un fait que la plupart d'entre eux ne demanderaient pas mieux que d'en avoir plus. C'est pourquoi une aide gouvernementale serait indiquée ici même au Québec afin d'encourager les parents à réaliser leur rêve d'avoir d'autres enfants.
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En Europe, la Hongrie a la chance de posséder un gouvernement qui affiche une approche nataliste généreuse visant à préserver la démographie historique de la nation. Il propose de multiples avantages financiers aux parents qui désirent agrandir leur famille.
Passons-en quelques-unes en revue.
Le Parlement hongrois a adopté des mesures visant à exempter d’impôts à vie l’ensemble des mères d’au moins deux enfants.
Dès l’an prochain, celles de moins de 40 ans seront concernées avant une extension progressive pour englober les plus de 60 ans d’ici 2029.
À l’heure actuelle, et ce depuis 2020, seules les mères de quatre enfants et plus bénéficient de cet avantage fiscal.
Garderie gratuite, aide au logement ou à l’achat d’un véhicule, « prêts bébés », la liste des avantages s’est allongée au fil des ans dans ce pays.
Crédits immobiliers très avantageux, pour acheter un logement, ou pour faire construire, ou agrandir une maison dont on est déjà propriétaire.
Dans ce contrat qui permet d'obtenir ce nouveau prêt, les parents s’engagent à avoir un 3e enfant, comme l’explique un couple : "On a eu le 'prêt Bébé', c’est environ 25 000 euros (39 000$ canadiens). Ça s’ajoute au prêt de 25 000 euros, qui s’appelle "Tchok". Le prêt Bébé, on peut le dépenser comme on veut. Mais le Tchok, c’est seulement pour acheter ou construire un logement. Et si on s’engage à avoir trois enfants, les crédits se transforment en dons."
Au total, ce couple a donc reçu 50 000 euros (78 000$ canadiens), ce qui a financé la moitié de leurs travaux. Et les deux prêts ont été effacés par l’État. Le couple n’a pas eu à les rembourser puisqu’il a eu un 3e enfant. Et ce n'est pas tout. Aujourd’hui ils viennent d’avoir un 4e enfant : ils ont droit à tellement de réductions fiscales qu’ils ne paient plus du tout d’impôts.
D'autres pays offrent une gamme variée de mesures incitatives pour augmenter la natalité. Le gouvernement québécois devrait s'en inspirer pour établir son propre programme nataliste.
Bien entendu, il va de soi que toutes ces mesures incitatives, si elles finissent par être offertes au Québec, ne devront s'appliquer qu'aux familles québécoises de souche. C'est nous qui avons besoin de plus d'enfants, pas les immigrants qui en ont trop et qui déséquilibrent négativement la composition démographique de la population native, ce qui est hautement indésirable pour la viabilité de la nation fondatrice.
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En contrepartie, pour pallier à ce problème de différence de fécondité, on pourrait également songer à imposer des pénalités aux immigrants tiersmondistes qui ont plus de 2 enfants, comme la Chine avait jugé nécessaire de le faire à une certaine époque afin de mieux contrôler la surpopulation de leur pays (ils avaient même dû descendre à 1 enfant par couple). Et si cela déplaît aux catégories spécifiques d'immigrants visés, qu'ils aillent proliférer et surpeupler ailleurs au Canada. On ne les retiendra pas.
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Ces 2 axes d'intervention directe sont nécessaires pour que le peuple québécois fondateur du pays reste majoritaire et se perpétue à travers le temps. Il faut empêcher qu'il se fasse remplacer peu à peu par des vagues massives d'incompatibles qui feront du pays une immense métisserie défigurante, comme on commence à le déplorer à Montréal et Laval.
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Le Québec a besoin de plus d'enfants authentiquement québécois qui grandiront pour devenir de vrais bons Québécois bien de chez nous, mais pas de ces surplus d'immigrants tiers-mondistes ou de migrants illégaux qui restent des étrangers et nous détricotent maille par maille -et qui s'en fichent royalement, du moment qu’ils peuvent profiter de tous nos avantages sociaux dès leur arrivée.
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1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
27 mai 2025La France y va aussi de son programme de natalité.
En 2024, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a mis en avant l’évolution démographique de la France, appelant les Français à un « réarmement démographique ».
Voici ce qu'on propose dans divers pays de l'Union européenne:
La multiplication des politiques natalistes
Les pays membres mettent en place leur propre politique nataliste entraînant des disparités au sein de l’UE. Cette dernière a indiqué à travers la directive 2019/1158 concernant « l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents et des aidants » que le travailleur a le droit à un congé parental de quatre mois dont deux payés jusqu’aux 8 ans de l’enfant. Le congé parental est un élément important d’une politique nataliste car il permet aux parents de préparer au mieux l’arrivée de l’enfant. Le congé parental devrait même être remplacé en France par un congé de naissance jugé plus attractif. Il est aujourd’hui de 429€ par mois jusqu’au trois ans de l’enfant. En Espagne, le congé maternité et paternité durent chacun 16 semaines avec une rémunération pleine. La récente loi de finance 2024 italienne permet aux parents de prendre jusqu’à 10 mois de pause pendant les 12 premières années de vie de l’enfant. Si le congé est pris pendant les six premières années de l’enfant, le versement alterne entre 80% et 60% du salaire total. Une aide de 3600 € est fournie aux familles les plus démunies pour les frais de crèche. Au nord de l’Europe, la Suède autorise 16 mois de congés répartis équitablement entre les deux parents. Pendant 195 jours, 78% du salaire est versé dans la limite de 44 000€. Outre-Rhin, le congé parental s’étale sur un an avec un versement allant de 300€ au 2/3 du salaire dans la limite de 1800€. En Pologne le congé parental correspond à 9 mois avec 70% du revenu versé chaque mois.
À travers, le congé parental, les Etats membres souhaitent faciliter l’arrivée de l’enfant sans perturber l’équilibre entre la vie privée et vie professionnelles des parents. Certains États ont aussi fait le choix d’élaborer des aides financières à la naissance. La Hongrie qui a organisé l’année dernière un sommet sur la démographie garantit des aides pour les grands-parents gardant leurs petits enfants tandis que des prêts de 30 000€ de l’Etat sont accessibles. Après le troisième enfant, il n’est plus nécessaire de le rembourser. En Grèce, 2000€ sont accordés après une naissance à la femme si cette dernière réside légalement et depuis un certain temps sur le territoire national. Bien qu’il en existe encore plus, les chiffres cités permettent de se rendre compte de la disparité des politiques natalistes des pays européens.
Source: Politique nataliste
Tout ça pour montrer qu'avec un peu de bonne volonté et de prévoyance, on peut mettre sur pied toute une variété de mesures efficaces pour encourager la natalité.