La Presse et Gesca auraient pu aujourd’hui équilibrer les choses après avoir fait une nouvelle de la prise de position de l’ex-ministre péquiste Jacques Brassard se questionnant sur l’efficacité de l’argumentaire du Bloc québécois. ( « Jacques Brassard varlope le Bloc - La Presse en fait son affaire... partisane ». ).
Mais La Presse préfère l’asymétrie partisane dans le traitement de la nouvelle pour avantager ses partis-pris éditoriaux. En effet, l’ex-Premier ministre Bernard Landry a pris fait et cause pour le Bloc québécois et son utilité dans sa chronique du Journal de Montréal et aujourd’hui dans La Presse format papier ( on ne le trouve pas dans Cyberpresse ) l’ex-ministre péquiste Claude Morin fait de même.
Tout cela aurait pu faire la nouvelle. Mais il n’y a de nouvelle que partisane à La Presse, il n’y a de nouvelle que lorsqu’il est question d’enfoncer les souverainistes, d’enfoncer le Bloc québécois. Qu’un ex-Premier ministre et qu’un ex-ministre péquiste contredisent la validité des prétentions d’un ex-ministre péquiste défavorable au Bloc, cela n’est pas une nouvelle. Mais c’est une nouvelle que cet ex-ministre enfonce le Bloc. Ce ne sera une nouvelle que si et quand de tels péquistes seront contre le Bloc ou critiques à son égard...
La Presse et Gesca ne sont pas partisans que dans leurs pages éditoriales ou d’opinions, ils le sont aussi dans le déséquilibre journalistique qui est le leur dans la présentation de la nouvelle. Cela, en privilégiant pour un même type de nouvelle, celle qui ira dans le sens de leur partisanerie éditoriale. Cela, en passant sous silence, pour une nouvelle de même nature, ce qui pourrait aller contre leur politique éditoriale. Ce qui va à l’encontre de la déontologie journalistique à laquelle ils disent pourtant adhérer. Jour 9 - La désinformation à La Presse... et ça continue Jour 8 - La désinformation à La Presse... encore et toujours partisane et propagandiste