Aujourd'hui, nous célébrons la Journée internationale de la Francophonie. Cette fête marque aussi le début du compte à rebours précédant la tenue du 12e Sommet de la Francophonie, à Québec.
Du 17 au 19 octobre, le regard de la planète francophone sera tourné vers la ville de Québec, où se tiendra le plus important sommet international du moment, auquel participeront plus de 60 délégations.
Si la Journée internationale de la Francophonie nous donne l'occasion de célébrer la langue qui nous unit à d'autres peuples présents sur les cinq continents, elle nous rappelle l'importance de s'interroger sur la Francophonie elle-même.
Nous sommes conscients que la Francophonie a besoin de mieux faire connaître son rôle et ses actions. Sa réalité, complexe et multiple, est parfois mal comprise, chez nous comme ailleurs. Le temps est venu d'offrir une réponse convaincante à cette méconnaissance de la Francophonie. Nous avons le devoir de présenter au monde l'image d'une organisation sensible aux préoccupations collectives, soucieuse d'efficacité et de résultats, et en phase avec les besoins de notre époque.
C'est dans cet esprit que les gouvernements du Canada et du Québec ont abordé les préparatifs du prochain Sommet, de manière à en dynamiser le déroulement. Nous avons voulu rendre la formule plus concrète et accessible. Le Sommet de Québec s'articulera autour d'une série d'enjeux prioritaires plutôt que d'un thème unique, comme ce fut le cas par le passé. Il ciblera trois enjeux prioritaires pour la Francophonie : la gouvernance et la démocratie; la langue française, et l'environnement. Nous souhaitons que le Sommet amène la Francophonie à se pencher sur les enjeux qui interpellent nos sociétés. Nous voulons ainsi permettre aux participants de jeter un regard critique sur ces enjeux afin de mettre en oeuvre des solutions adaptées aux défis identifiés.
L'adoption de la Déclaration de Québec doit constituer un moment fort du Sommet. Nous souhaitons qu'elle soit également une étape significative pour l'ensemble de la Francophonie. Cela implique que nous soyons audacieux, volontaristes et transparents dans notre démarche. Le texte de la prochaine déclaration doit viser la concision, tout en proposant des engagements concrets à la hauteur des responsabilités propres aux chefs d'État et de gouvernement. Les gouvernements du Canada, du Québec et du Nouveau-Brunswick ont mis en place le Secrétariat d'organisation du Sommet de Québec pour concrétiser ces objectifs.
Nous voulons qu'à Québec se dessine un modèle inspirant pour l'avenir. Mais plus encore, nous voulons que le Sommet de Québec soit marquant dans l'histoire de la Francophonie, qu'il donne une inflexion nouvelle à l'organisation de manière à constituer un moment décisif dans son évolution. En tant que Québécois, nous souhaitons profiter de la présence de tous ces visiteurs dans la capitale pour leur communiquer tout le dynamisme, la passion et la détermination de vivre en français qui nous habitent de manière à ce que chacun se souvienne du Sommet de Québec comme d'un événement mémorable.
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Monique Gagnon-Tremblay, ministre*
*Ministre des Relations internationales et de la Francophonie
Journée de la Francophonie
XIIe Sommet de la Francophonie - Québec du 17 au 19 octobre 2008
Monique Gagnon-Tremblay5 articles
Ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie
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