Un peu d'histoire pour bien comprendre la situation dans laquelle les québécois se retrouvent.
Novembre 1969: le gouvernement du Québec vote le Bill 63. (À cette époque, on ne parlait pas de projet de loi). S'en suivit les pires émeutes que le Québec ait connu. Le bill 63 préconisait le libre choix de la langue d'enseignement.
1974: Le gouvernement de Robert Bourassa, sous la pression populaire vote le bill 22. Celui-ci déclare le français seule langue officielle au Québec. La population, autant francophone qu'anglophone décrie cette loi. La marmite chauffe encore.
1977; Le gouvernement de René Lévesque vote la loi 101. Cette loi fait un large consensus dans la population autant francophone qu'anglophone.
En voici le premier paragraphe:
Langue distinctive d'un peuple majoritairement francophone, la langue française permet au peuple québécois d'exprimer son identité.
L'Assemblée nationale reconnaît la volonté des Québécois d'assurer la qualité et le rayonnement de la langue française. Elle est donc résolue à faire du français la langue de l'État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l'enseignement, des communications, du commerce et des affaires.
L'Assemblée nationale entend poursuivre cet objectif dans un esprit de justice et d'ouverture, dans le respect des institutions de la communauté québécoise d'expression anglaise et celui des minorités ethniques, dont elle reconnaît l'apport précieux au développement du Québec.
L'Assemblée nationale reconnaît aux Amérindiens et aux Inuit du Québec, descendants des premiers habitants du pays, le droit qu'ils ont de maintenir et de développer leur langue et culture d'origine.
Je félicite monsieur Mulcair. Il a bien compris que la loi 101 et la loi 104 ne portent pas atteinte aux anglophones du Québec. La cause entendue pour briser la loi 104 ne concerne que les nouveaux arrivants.
La loi 101 a été adoptée pour permettre aux nouveaux arrivants de mieux s'intégrer dans la société québécoise.
Certains nostalgiques du bill 63 voudraient réécrire l'histoire. Le jugement de la cour suprême du Canada ne tient pas en compte l'histoire qui a amené de telles législations.
La Cour Suprême oublie que la loi 101 a amené la paix linguistique au Québec et que chaque jugement diminuant sa portée, ne fait qu'exacerber la majorité des gens.
Un peu d'histoire
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