Grosse Fake News au Journal de Montréal

L'arroseuse arrosée

Quand Lise Ravary se plante et pas à peu près

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Tribune libre

Dans son évangile aux jdmistes du dimanche 5 août dernier, intitulé Croire aux fake news, la columniste et un peu matante Lise Ravary, ouvertement juive-libérale-fédéraliste-et-trudeauiste (le bonhomme s'entend, le rejeton beaucoup moins), s'en prenait aux fake news qu'on trouve dans les médias alternatifs. Pour illustrer son propos, elle s'attaquait à un tout petit mais fort sympathique média: Le peuple


« Lu dans Le Peuple, un site québécois : « Réfugiés syriens : bordel dans les hôtels. Bibles détruites, meubles endommagés, verres laissés dans le lobby, etc. » Pas de photos, personne n’est cité, le nombre de chambres vandalisées inconnu, où, etc. Aucun média sérieux ne publierait une information aussi peu documentée. Mais ceux qui sont hostiles aux réfugiés y trouvent la « preuve » qu’ils ont raison. »


« Jamais les grands médias ne parleraient de ça ! » 


Or, Le peuple a publié deux textes (ici et ici) sur le sujet indiquant, EN HAUT DE L'ARTICLE LISE, je répète EN HAUT DE L'ARTICLE, ses références : 


Voici la ou les sources de cet article : The Rebel #1#2Le Monde, Gouvernement du Canada #1#2#3#4 et #5 / Voici la source de la photo : CC0


 


Un simple clic sur ces sources vous amène droit au site The Rebel.media qui a publié pas un mais trois longs reportages sur le sujet, preuves à l'appui.


La journaliste Sheila Gunn Reid a eu accès à des courriels échangés entre des dirigeants d’hôtels qui ont accueilli des réfugiés (ou migrants?) syriens et des fonctionnaires fédéraux. Le nom de ces fonctionnaires (avec leur courriel), des Francophones qui bossent en anglais, apparaissent dans les courriels reproduits sur le site! Plus de la bouche du cheval que ça, tu meurs ma belle Lili tout en plis.


Dans le premier reportage (9:23), on apprend comment du matériel a été détruit par les Syriens. Le feu a été allumé dans des chambres, des fours micro-ondes ont été volés et des meubles brisés. Des bibles ont même été détruites (quelle idée aussi de mettre des bibles dans des chambres occupées par des Musulmans!). Des réfugiés ont même uriné dans le lobby (ok Michèle Richard a déjà fait pire...)


Dans le deuxième reportage, on voit comment le personnel (des immigrants pour la plupart) a été traité avec mépris par les Syriens (6:21).


Dans le troisième, on voit comment les enfants ont été négligés par leurs parents (9:37).


La journaliste fournit une copie des courriels ainsi que le nom des fonctionnaires!!! Directement de la bouche du cheval.


Que la colorée matante du Journal de Montréal, qui parle anglais couramment, qui compte des décennies d'expérience, qui a dirigé des magazines, ne s'est même pas donné la peine de consulter ce matériel solidement étalé, montre toute la suffisance de cette presse traditionnelle qu'on ne croit plus mais qui continue à vivre dans sa tour dorée, à s'entre-autocongratuler, à chier sur la nouvelle information, plus agressive, moins poignée, moins politiquement correcte surtout qu'on trouve maintenant  sur le net.



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2 commentaires

  • Martin Pelletier Répondre

    13 août 2018

    Après cette gaffe, elle n'a pas chroniqué de la semaine. Elle a recommencé samedi. Troisième texte ce matin. Toujours pas d'excuses au Peuple. 


    Non seulement elle manque de professionnalisme, mais elle manque terriblement de classe. 


  • Jean P Répondre

    9 août 2018

    Voici une copie d'un courriel que j'ai envoyé le 6 août dernier à cette matante qui a été frappée de plein fouet par le syndrome de Jérusalem au point de se convertir bien que pour ses coreligionnaires, elle restera toujours une simple goy. Cela ne l'empêche pas vouer une haine quasi hystérique à tous les nationalismes, en excluant bien sûr celui d'Israel. On connaît la chanson dans les douze tonalités.




    Dans votre chronique du 5 août intitulée  "Croire aux fake news", vous donnez comme exemple le site "Le peuple" qui n'apporterait pas de preuves des ses prétentions sur les réfugiés syriens. Vous omettez de mentionner que dans l'article, il est clairement écrit qu'il s'agit d'une enquête du média canadien The Rebel et que ce dernier a obtenu des copies de courriels et rapports d'incidents en vertu de la loi sur l'accès à l'information. Une simple visite du site therebel.media vous aurait permis de mettre la main sur les documents puisque le site a rendu public les correspondances en question.



    À ce que je sache, il y a des centaines d'articles de La Presse, du Devoir et du JdM qui se basent EXCLUSIVEMENT sur des documents obtenus en vertu de cette même loi.

    Vous faites exactement ce que vous reprochez à ces médias. On pourrait appeler cela une fausse nouvelle par omission. Dans ce cas précis, c'est vous qui êtes fautive et non Le Peuple. Il a donné ses références comme n'importe quel média traditionnel.



    Ps. Josée Rivard n'est pas un média. C'est une pauvre illettrée qui ne fait même pas la différence entre la gauche et la droite, le fédéral et le provincial, l'exécutif et le législatif, la défense et la couronne...Même chose pour Alex machin, (qui semble être un Éric Duhaime frustré) dont moi et plusieurs n'avions jamais entendu parler. On devine que la journaliste a choisie ces deux moineaux afin de discrédité l'ensemble des médias alternatifs.


    Le procédé utilisé par Brigitte Noël pour son "enquête" est malhonnête et bien connu, comme quand vous mettez dans le même sac du "complotisme" les hurluberlus qui croient que la terre est plate ou qui croient que les "chemtrails" existent avec ceux qui croient que les "Casques Blanc" syriens ne sont ni plus ni moins que le service médical de Daesh et du Front Al-Nosra. En tous les cas, ils ne sont certes pas des soi-disant héros comme Hollywood, le service de propagande de l'Empire, veut bien le faire croire aux analphabètes politique occidentaux. Vous faites des amalgames alors que dans un cas (chemtrails) il s'agit effectivement de délire et dans l'autre, (Casques blancs) il s'agit de géopolitique non alignée sur les thèses anglo-impériales.



    Inutile de préciser qu'elle ne m'a pas répondu. Rappelons que ces deux bonnes femmes sont très mal placées pour donner des leçons d'éthique journalistique puisque le média qui les rémunère s'est retiré du Conseil de Presse en 2010.