FAKE NEWS A RADIO-CANADA

Ou les élucubrations d'Aurélie Lacassagne

B50b8bff343a9cf064e46d977d38a349

Tribune libre


Dimanche, au Tadjikistan, à 150 km au sud de la capitale Douchanbé, "sept cyclotouristes étrangers, venus affronter les cols de la célèbre route du Pamir, ont été fauchés par une voiture et attaqués par des hommes armés dans la région de Danghara. Deux Américains, un Suisse et un Néerlandais sont morts. Un Suisse et un Néerlandais ont été blessés et un touriste français est indemne."


http://www.liberation.fr/planete/2018/07/31/touristes-tues-au-tadjikistan-l-ei-diffuse-une-video-des-executants-de-l-attaque_1669913



Après leur avoir rentré dedans en auto, les terroristes les auraient achevés au couteau. Un crime haineux inqualifiable.


http://www.tvanouvelles.ca/2018/07/31/ils-parcouraient-le-monde-a-velo-et-sont-tues-dans-une-attaque-du-tadjikistan#cxrecs_s



Mardi, INFO-MIDI (11h30 à 13 heures), une émission savante d'information nationale et internationale à la radio de Radio-Canada animée cet été par Manon Globenky, pas un mot sur l'histoire. Rien. Silence complet.



On parle quand même d'une émission de 90 minutes en période de slow news, de 4 morts, de terrorisme et de crimes haineux d'une violence extrême sur de purs innocents. Des cyclistes. Des Occidentaux. Des Blancs faut dire. Du menu fretin à Radio-Canada.



Cette histoire n'a pas d'importance pour les bienpensants de Radio-Canada. Mais on a eu droit à une longue diatribe de 7 minutes et 8 secondes d'Aurélie Lacassagne (qui se définit comme "Maudite Française par naissance et Franco-Ontarienne d'adoption"), journaliste en résidence, contre le populisme. Un mouvement politique européen en pleine ascension qui rend fou les bienpensants qui pullulent à Radio-Can.


http://tagueule.ca/author/aurelie/



L'interminable Evangile selon Sainte-Aurélie part de la rencontre Trump Conte à Washington. Ca parle d'économie, de Russie, de la Lega, de Mussolini, du rapprochement avec Trump, puis on arrive avec ceci après 3 minutes de sermon:



"On a pu observé depuis plusieurs années en Europe un relâchement de la parole raciste. Maintenant c'est un relâchement des actes racistes. On voit bien en Europe, en Amérique du Nord, les gens ne se cachent plus nécessairement. Ils se sentent confortés dans certaines attitudes. En Italie, ca a été très vite, en deux mois de gouvernement d'extrême-droite, le nombre d'insultes et d'actes racistes a explosé (...) y'a ceux qui sont médiatisés parce qu'ils touchent des sportifs. ... blablabla...... "ou hier l'agression physique contre Daisy Osakue d'origine nigériane qui doit représenter l'Italie au championnat d'athlétisme"


https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/midi-info


(émission du 31 juillet, 12h26)



L'athlète italienne a effectivement été agressée. Elle a reçu un oeuf sur la tempe près de chez elle à Moncalieri, une commune de Turin. Elle souffre d’une abrasion et de lésions à la cornée. Elle soutient que c'est un acte raciste.


https://www.youtube.com/watch?v=rdy50Ik07PM




SAUF QUE le Corriere de la Sera, l'un des journaux les plus crédibles du pays, révèle lui que trois femmes, bien blanches celles-là, ont aussi été victimes de "la bande des oeufs", dans le même coin de la ville par la même auto.


https://torino.corriere.it/cronaca/18_luglio_31/moncalieri-un-altra-donna-colpita-uova-come-daisy-quei-lanci-violenza-inaudita-f719d1a2-9492-11e8-8f77-2ea13bfc36ea.shtml



Traduction libre:



TURIN - "C'est incroyable, je vis dans la même rue que Daisy Osakue, je la vois souvent, mais je pense que c'est juste une coïncidence" dit Brunella Gambino, une employée de 48 ans, l'une des trois femmes qui ont été ciblées par « la bande des oeufs »le 25 juillet dernier.



Je vis à Moncalieri, dans le même complexe résidentiel que la championne nigériane et ce soir-là je suis allée manger une pizza avec deux anciennes camarades de classe au Nom Nom sur la Rue de Gênes. "Une soirée très normale et après le dîner nous nous sommes arrêtés pour bavarder devant la sortie". Il était 23h30 lorsque soudainement une voiture avec les phares allumées tourna violemment dans notre direction: "Nous avons entendu le rugissement du moteur et ensuite nous avons vu cette voiture sombre qui se dirigeait vers le centre de Moncalieri. Une de mes amies a été touchée au bras et s'est plaint de douleur. "






Le souvenir de ce qui s'est passé pendant ces moments énervants est très confus: «De toute évidence, nous avions peur, nous ne comprenions pas ce qui s'était passé - ajoute la Monkalieraise -. Immédiatement nous avons pensé qu'ils nous avaient jetés contre une bouteille de verre. Puis nous avons réalisé que c'était un œuf, qui avait été tiré avec une violence sans précédent. Le bras de mon amie était complètement rouge et nous essayions de l'aider, quand il y a eu le deuxième épisode. "


https://torino.corriere.it/cronaca/18_luglio_31/aggressione-daisy-caccia-banda-uova-colpisce-pensionati-donne-1f536456-9481-11e8-8f77-2ea13bfc36ea.shtml




 


Bref, des idiots qui lancent des œufs aux dames. Rien à voir avec le racisme évoqué dans l’Évangile selon Sainte-Aurélie.



Une grosse FAKENEWS comme il en pleut dans cette radio de bienpensants.



Mais ce que l'Aurélie n'a pas dit évidement, qu'elle aurait pu trouver facilement dans la presse française, et que révélait Matteo Salvini (ministre de l'Intérieur) est "qu’il y a environ 700 délits commis chaque jour en Italie par des immigrés, soit près d’un tiers du total, et ceci est la seule vraie urgence pour laquelle je me bats en tant que ministre ». Son ministère a confirmé lundi : sur les quelque 857.000 personnes arrêtées et/ou dénoncées depuis le début de l’année, tous chefs confondus, 30 % étaient de nationalité étrangère, alors que les étrangers représentent 8,3 % de la population en Italie."



https://www.20minutes.fr/monde/2315335-20180730-agression-raciste-athlete-noire-choque-italie






 


Texte original.


https://torino.corriere.it/cronaca/18_luglio_31/moncalieri-un-altra-donna-colpita-uova-come-daisy-quei-lanci-violenza-inaudita-f719d1a2-9492-11e8-8f77-2ea13bfc36ea.shtml



TORINO - «È incredibile, abito nella stessa via di Daisy Osakue, la vedo spesso, ma credo sia solo di una coincidenza» Brunella Gambino, 48 anni ancora da compiere, impiegata, è una delle tre donne che sono state bersagliate dalla «banda delle uova» lo scorso 25 luglio. Vive a Moncalieri, nello stesso complesso residenziale della campionessa di origine nigeriana e quella sera era andata a mangiare una pizza con due ex compagne di scuola al Nom Nom di strada Genova. «Una serata normalissima e dopo cena ci siamo fermate a chiacchierare di fronte all’uscita». Erano le 23,30 e improvvisamente un’auto con i fari spenti ha accelerato violentemente nella loro direzione: «Abbiamo sentito il rombo del motore e poi abbiamo visto questa macchina scura che si dirigeva a forte velocità verso il centro di Moncalieri. Una delle mie amiche è stata colpita al braccio e si lamentava per il dolore».



Il ricordo di quello che è successo in quei momenti concitati è molto confuso: «Ovviamente ci siamo spaventate, non capivamo quello che fosse successo — aggiunge la moncalierese —. Da subito abbiamo pensato che ci avessero lanciato contro una bottiglia di vetro. Poi abbiamo capito che si trattava di un uovo, ma era stato tirato con una violenza inaudita. Il braccio della mia amica era completamente rosso e stavamo cercando di aiutarla, quando c’è stato il secondo episodio».



La misteriosa auto, riconosciuta come un Fiat Doblò, è riuscita a fare il giro dell’isolato ed è ritornata al punto di partenza e ha sferrato un «attacco» in fotocopia: «Questa volta ci siamo accorte dell’arrivo e abbiamo visto una persona che sporgeva il braccio fuori dal finestrino e lanciava un altro uovo contro il marciapiede. Indossava un cappellino ma era troppo buio per riconoscerlo. Queste persone devono essere fermate».



Laissez un commentaire



1 commentaire