1 pays par nation, à chaque nation son pays

L'avenir de la nation du Québec passe par l'affirmation identitaire

Faire l'indépendance pour l'unique et bonne raison. Laquelle?

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Tribune libre

L'avenir de la nation du Québec passe par l'affirmation identitaire. Dans quel sens?


Si on envisage de devenir un pays souverain un jour -et de plus en plus de gens le désirent, il faut nécessairement se demander pour quelle raison, ce qu'on souhaite atteindre. Il faut alors se poser la question fondamentale: quelle est la véritable raison d'être de l'indépendance?


La famille Racine en costume d'époque de la Nouvelle-France.


La réponse est fort simple: au Québec, il y a le peuple fondateur canadien-français québécois de souche qui l'a défriché et bâti sur des bases solides. C'est cette nation à nul autre pareille qui mérite de vivre et survivre, pour continuer à traverser les siècles comme elle a réussi à le faire depuis 500 ans. Aussi simple que ça.


À lire: Les Québécois de souche sont loin de n'être que des immigrants


et: LE PEUPLE FONDATEUR DE LA NATION, C'EST NOUS


Montage photos de l'activité de foulage d'étoffe.


Nous faisons l'indépendance pour que notre identité collective lentement façonnée et affinée au fil des siècles se perpétue, entre d'autre mots, pour que ce qui fait qu'on est uniques au monde s'affirme haut et fort.


À lire: Les Québécois de souche sont dignes d'une race, d'une ethnie



Nous sommes Nous, nous ne sommes pas eux. Nous sommes beaux et forts, nous voyons grand, nous avons plein de choses à réaliser tous ensemble. Quel beau programme en perspective!


Et pour y arriver, cela nous prend un pays bien à nous, dont nous serons maître de la destinée.



On ne fait pas l'indépendance pour d'autres raisons que celle-là. Les autres motifs ou prétextes sont accessoires ou superflus.


À lire: La seule raison d'être de l'indépendance: donner un pays à sa nation



1- On ne fait pas l'indépendance pour mettre sur pied un quelconque projet de société utopique qui ferait table rase du passé pour tout recommencer en neuf. Comme une espèce de société nouvelle composée de n'importe qui sur la planète, du moment qu'il accepte de parler français et d'embarquer dans l'aventure de réingénierie des esprits. Cela ressemble un peu beaucoup au concept avancé par le Parti québécois lors de sa prise de pouvoir en 1976. Faut croire que c'était dans l'air du temps. On avait même la chanson requise: C'est le début d'un temps nouveau.


À lire: Être Québécois, une question d'appartenance à l'identité culturelle



2- On ne fait pas l'indépendance pour créer une sorte de société désincarnée, anonymisée sans peuple majoritaire québécois, c'est-à-dire faire du Québec un mélange forcé de toutes les races, ethnies et provenances qui finiraient par remplacer avec le temps le peuple fondateur, en se servant des principes du multiculturalisme dilueur pour le relativiser, l'amoindrir et ultimement l'éteindre. Cela reviendrait à un génocide consenti, un empoisonnement collectif à petite dose, mais fatal en bout de ligne. Qui voudrait vraiment de ça?


On comprend que devant cette grave menace dont on voit déjà les ravages à Montréal, le projet de loi sur la constitution du Québec envisage de rejeter officiellement ce multiculturalisme néfaste d'origine trudeauiste.


À lire: Enfin disponible, Un test identitaire de québécité fiable



3- On ne fait pas l'indépendance uniquement pour des raisons économiques. Elles ont leur importance, certes, mais elles ne doivent pas détourner de l'objectif initial et supérieur qui est de faire perdurer le peuple fondateur sur sa terre natale.



4- On ne fait pas l'indépendance parce qu'on déteste le Canada ou les Canadiens. Non, au fond, ils nous indifférent. Nous sommes 2 corps célestes s'éloignant sur des trajectoires divergentes qui ne connaissent pas grand-chose de l'autre. Tout nous sépare. Ce seront toujours pour nous des étrangers avec une autre mentalité et conception des choses qui ne nous donnent pas envie de s'en rapprocher, bien au contraire. C'est une association forcée basée sur rien de tangible, sur une méprise, celle de croire que 2 nations peuvent se partager un même territoire. Et avec le temps, cette union a plus nui qu'aidé. On se sépare pour des raisons d'incompatibilité foncière démontrée avec le temps.


À lire: La seule raison d'être de l'indépendance: la continuation de notre peuple



Conclusion


Nous sommes ce peuple qui veut son propre pays comme beaucoup d'autres l'ont déjà, tout simplement parce que nous possédons une identité collective bien distincte et bien dessinée qui doit faire notre fierté. Et c'est en devenant un état souverain que nous arriverons à la développer encore plus dans la direction que nous aurons choisie.


À lire: Demandons des critères d'immigration qui protégeront notre identité collective


David Jauvin et Zïa Joannides-Brassard


Je serai toujours quelqu'un né ici. Et j'ai besoin d'un pays qui sera le nôtre tout entier, à nous les Québécois authentiques.


À lire: Être Québécois, c'est d'abord vivre à la québécoise



Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet


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Réjean Labrie982 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 1 000 articles publiés en ligne ont été lus 1 700 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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