Qu'ils fassent le travail à notre place

Attisons la haine du Québec des Canadiens pour qu'ils nous éjectent du Canada

et nous rendent ainsi notre liberté, notre indépendance

Tribune libre


Personne n'aime se faire détester, cela va de soi, mais lorsque le peuple anglo-canadien se met à afficher ouvertement, à répétition et sur une grande échelle sa haine des Québécois, sachons en fin stratèges transformer cette attitude négative à notre avantage.
Attisons par tous les moyens leur irritation afin qu'ils prennent d'eux-mêmes la décision de nous évincer de la confédération. Qu'ils le fassent eux le référendum sur la séparation du Québec, et nous serons les premiers à en profiter.
La loi sur la clarté référendaire les obligerait à leur tour à formuler une question sans équivoque: Désirez-vous que le Canada soit débarrassé à jamais du Québec? Qu'il soit alors exclu de la confédération!

Lançons une campagne québécoise de diffusion des messages haineux fusant de toutes parts dans le monde anglo-canadien pour que la population d'ici se rende à l'évidence que nous sommes devenus des indésirables et que la seule porte de sortie honorable consiste à se retirer pour de bon de cette association néfaste à la survie de notre peuple.
Ils n'aiment plus le Québec (s'il l'ont jamais aimé)? Peu s'en faut, Nous l'aimons assez pour en faire notre seul et unique pays.
Réjean Labrie

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Réjean Labrie881 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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8 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    27 novembre 2012

    Psychologiquement parlant, le Canada anglais, par ses attaques constantes cherchant à dénigrer les Québécois, joue au parent sévère et punitif qui menace son enfant de le chasser de la maison, voire de le déshériter, s'il n'obéit pas au doigt et à l'oeil à sa stricte autorité. Ce faisant, il nie sa capacité d'autonomie, son désir normal d'indépendance rendu à un certain stade de développement.
    Ne soyons pas dupes de ces campagnes de dénigrement. Émancipons-nous et quittons enfin la maison. La liberté nous attend.
    Réjean Labrie

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2012

    La passivité est ce qui a marqué les génération des deux référendums niant notre décolonisation.
    Plus de haine des canadians, ne suciterait de toute facon que plus de haine des canadien-français (ni canadian, ni français) habitant lâchement le Québec à multiplier les séance d'autoflagellation, de pratique du bilinguisme intégral, de mise aux normes canadian, à l'acceptation de la corruption, à la résignation et même la célébration de notre colonisation, comme cette volonté d'imposer la reine d'Angleterre et la drapeau du Dominion à l'Assemblée Nationale.
    Non, on à déjà bien assez à faire ce qu'il faut pour nous même sans nous préoccuper d'exactions verbales de ceux qui ne sont que des victimes de leurs systême monarcho-libérale, qui prône l'autisme sociale et l'appartenance tribal à des valeurs d'apartheid communautaire.

  • Raymond Poulin Répondre

    25 novembre 2012

    Ben oui, voilà : comme nous ne sommes pas assez intelligents et conscients pour faire nous-mêmes notre indépendance, arrangeons-nous pour qu’on nous fiche à la porte. Bref, pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut faire faire par un autre demain? Vous avez beaucoup d’humour, monsieur Labrie; quelle bonne nouvelle! Mais si vous dites cela sérieusement, alors là, je m’inquiète un peu...

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2012

    Monsieur Labrie,
    La réaction des Anglo-Canadiens des Maritimes est différente en général de celle des gens de l'Ouest. Dans les Maritimes, même les Anglo-Canadiens se sentent souvent plus proches des Québécois que des Anglos de l'Ouest.
    Le problème, c'est l'oligarchie qui divise dans le but de régner. Cette oligarchie, qui domine les gouvernements, est souvent derrière les guerres et aussi, elle est suspecte dans des affaires nébuleuses comme l'assassinat des Kennedy ou les attentats du 11 septembre 2001.
    Même le gouvernement Marois est sous l'emprise de l'oligarchie. Si les gouvernements étaient au-dessus des intérêts de l'oligarchie comme ça devrait être le cas, on n'aurait pas tous ces problèmes.
    Ceci dit, je crois tout de même que chaque peuple devrait avoir en mains sa destinée. Cela aussi pourrait aider les gouvernements à échapper à la mainmise des oligarchies qui, elles, n'ont pas d'allégeance nationale et évoluent à l'échelle de la planète.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2012

    Je ne pense pas qu'attiser la haine soit une bonne idée. Il faut défendre nos intérêts mais dans le respect des autres qui défendent les leurs. Une approche gagnant-gagnant me semble préférable.
    Toutefois, il y a beaucoup de mauvaise foi du côté anglo-canadien. Tout le système canadien repose en définitive sur l'armée et celle-ci est entre leurs mains. Raison de plus pour se méfier de la haine comme voie de sortie.
    La diplomatie a meilleur goût mais selon l'adage romain: qui veut la paix prépare la guerre.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2012

    Cette haine dites viscérale vient des médias qui alimentent la francophobie. Pourquoi les médias font cela ?
    Parce qu'une certaine caste veut maintenir la division pour régner.
    Sun Media fut très fort là-dessus avant l'acquisition by Quebecor. Ce fut les haut-cris quand Pierre Péladeau a voulu acheter Sun Média en vain. PKP a put réussir en garantissant leur liberté puisque la psychose francophobe augmente les tirages. Et en l'accordant, il suit aussi votre raissonnement.
    Au fait, vous raisonnez comme un Juif. Rien de tel comme la paranoïa sur l'antisémitisme pour faire taire les esprits critiques et assurer une cohésion interne dans la communauté juive, ce qui fait leur force.
    Ainsi, une mur invisible (ou un erouv) les sépare de nous.
    Je recommande fortement de voir le film Defamation de l'Israélien Yoav Shamir à ce sujet :
    http://www.dailymotion.com/video/xqsz41_defamation-un-film-documentaire-de-yoav-shamir-1de2_school
    http://www.dailymotion.com/video/xqsyoy_defamation-un-film-documentaire-de-yoav-shamir-2de2_webcam

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2012

    Monsieur Labrie
    Je crois qu'il est préférable que ce soit nous qui sortions de nous-mêmes par la porte d'en avant plutôt que ce soit eux qui nous sortent par la porte d'en arrière. C'est tout simplement une question de respect de nous-mêmes et de fierté nationale. Mais si le peuple québécois continue à branler dans le manche comme il le fait présentement et s'il continue à toujours quémander davantage au Canada sans se prendre en main; il pourrait se produire un ressac du Canada et nous pourrions nous faire indiquer la porte une fois pour toute.
    Les dirigeants péquistes ont la "chienne" de déclarer unilatéralement l'indépendance comme le Kosovo l'a fait, il y a quelques années; ils préfèrent s'en tenir à une formule perdante soit celle de tenir un autre référendum. Ça s'appelle avoir une vraie mentalité de perdant rien de moins; nous avons déjà perdu deux référendums, ne trouvez-vous pas que ça suffit? Et avec 55 000 immigrants qui entrent annuellement au Québec, c'est carrément vouloir se tirer dans les deux pieds avec cette idée folle d'en organiser un 3e. Le 2e référendum a justement été perdu à cause des nouveaux immigrants qui ont été assermentés à la dernière minute pour l'obtention de leur citoyenneté canadienne afin de pouvoir voter contre nous.
    Du point de vue stratégie, les dirigeants du PQ me font penser à des "boys scouts" en culotte courte oui! oui! Moi, je me répète: il n'y a qu'une solution pour s'en sortir au Québec et ça passe par une déclaration unilatérale d'indépendance suivie d'une constitution québécoise écrite, à être votée et approuvée par le peuple québécois. Après, on demande une reconnaissance internationale du nouveau pays c-à-dire le Québec.
    Rien de sorcier là-dedans mais ça prend du courage et de la volonté politique ce qui fait défaut chez notre classe politique depuis la défaite des Plaines d'Abraham de 1759. C'est pas compliqué l'indépendance: tu te prends en main où tu t'assimiles définitivement à ton oppresseur et tu disparais comme peuple. C'est une question d'être ou de ne pas être. Monsieur Labrie, il faut sortir par la porte d'en avant en criant à nos colonisateurs: "FODDLE DODDLE !!! La liberté ça ne se quémande pas. ça se prend !
    André Gignac 24/11/12

  • Serge Jean Répondre

    24 novembre 2012

    hi!hi!Ha!Ha!Ha!
    Jean