L'homme et sa pollution...

Tribune libre


La responsabilité de l’homme dans les gestes qu’il pose contre son environnement n’est pas seulement celle qu’on croit.
Les effets sur l'environnement causés par les humains sont en rien comparables aux cycles et phénomènes naturels de la nature. Par exemple, une éruptions volcanique massive ou l'inversion des courants d'eau chaudes du Pacifiques auront des effets sur plusieurs années, ces phénomènes finissent par se résorber parce qu'ils sont ponctuel et non continue.
La terre fait partie de la nature au sens large, soleils, planètes, satellites, astéroïdes et autres, agissent en symbiose, si Jupiter et autres géantes n'y étaient pas, on aurait probablement disparus suite à d'autres impacts d'objets errants massifs.
Deux ou trois extinctions massives entraînant la disparition de 80% des espèces vivantes et plus ont déjà eu lieu, après chaque extinction, le nombre d'espèces total diminue, la terre elle-même suit donc un cycle, ce cycle ressemble à un déclin. L'humain se dit intelligent et les gestes qu'ils posent contre son environnement sont une pression constante sur l'équilibre des forces en présentes.
Le soleil et l'eau liquide sont deux des principales sources de vie biologiques sur la terre.
Le mouvement cinétique de la terre suit plusieurs cycles différents, on sait qu'elle tourne autour du soleil en 365 jours de 24 hrs, ce que l'on sait moins c'est qu'elle oscille sur son axe en suivant un cycle de 25 milles ans, ce cycle semble correspondre aux périodes glaciaires et de réchauffement d'environ 12,000 ans chacun. Par exemple, au dessus du Canada, il y a douze mille ans, il y avait un glacier de plusieurs kilomètres d'épaisseur. La fonte de ce glacier a créé entre autres les grands lacs et le St-Laurent.
Ou je veux en venir, c'est ceci.
L'être Humain se prend pour Dieu. Il se croit au dessus de la nature alors qu'il est une espèce parmi d'autres, pas plus, ni moins importante que le sont les autres mammifères, les insectes ou les vers de terre. Le fait qu'il possède un cerveau plus gros n'en fait pas pour autant un être hors nature.
On peut faire des efforts pour améliorer notre comportement et diminuer l'effet de nos gestes sur la nature mais on ne changera pas la finalité du cycle dans laquelle on vit.
On se doit de réduire la pollution, pas pour sauver la terre, mais pour ne pas réduire volontairement la longueur de la période géologique dans laquelle nous évoluons et qui aura, elle aussi, sa finalité, la qualité de vie de ceux qui vont naître après nous et nous remplacer sera affectée par nos comportements d'aujourd'hui.
C'est le même principe que quelqu'un qui fume toute sa vie, aura réduit sa capacité pulmonaire et raccourci ses jours et sa qualité de vie de plusieurs années. La finalité de la mort n'est pas évacuée pour autant. Celui qui aura choisi de ne pas fumer va mourir statistiquement plus tard.
D'autres extinctions massives vont se produire et nous serons du nombre, le personnage virtuel, appelé Dieu, Boudah, Allah ou à la rigueur, le Père Noël n'ont rien à voir là-dedans. Notre soleil à sa propre vie et sa fin sera également la notre.
Il y a de toute évidence une force suprême qu'on ne comprend pas et qu'aucun être humain n'est, à ce jour, en mesure de comprendre ou de nommer. Ceux qui s'aventurent à des hypothèses rassemblent des adeptes qui suivent un Messie, un gourou quelconque dans une organisation humaine appelée Religion ou Secte. Ces gens ont le droit de croire ce qu'ils veulent, mais jamais d'imposer leur foi ou point de vue par la force ou autrement.
Par exemple, faire des accommodements raisonnables sur la base de religions ou de sectes n'est rien d'autres qu'une autre forme de pollution. La masse des citoyens devraient être en mesure de comprendre qu'il est farfelue d'imposer à tous de telles hypothèses.
Protégeons notre environnement physique sans oublier de protéger notre qualité de vie intellectuelle.
Jean-Pierre Plourde.


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