Cette semaine Justin Trudeau y est allé d’une autre de ces frasques dont lui seul a le secret. En réponse à une question d’ordre budgétaire d’une citoyenne (quand allez-vous nous rembourser les 146 millions que nous avons payés pour vos migrants illégaux?), Trudeau s’est lancé dans un discours aussi délirant qu’incohérent sur la tolérance.
La question de la citoyenne est au-dessus de tout soupçon de racisme, puisque les libéraux immigrationistes de Philippe Couillard ont eux aussi demandé au fédéral de rembourser la facture pour les migrants illégaux, sans succès.
Néanmoins, il semble que le mot «immigrant» ait déclenché un réflexe pavlovien dans l’esprit de Justin Trudeau, le plongeant dans une crise d’hystérie surréelle.
La réponse de Trudeau : Votre intolérance n’a pas sa place ici. Cette phrase qui est devenue un slogan pour la gauche multiculturelle est contradictoire, puisqu’elle est elle-même intolérante face aux idées des autres. Certaines idées, par exemple l’idée que notre frontière ne devrait pas être une passoire, n’ont pas leur place «ici», selon Trudeau qui n’apprécie guère la «diversité» des idées. Cependant, il n’est pas le Premier Ministre que des libéraux immigrationistes. Il est le Premier Ministre de l’ensemble des Canadiens, y compris ceux qui sont réticents face à l’idée de débourser des millions de dollars de leur poche pour faire vivre des immigrants ayant violé notre frontière à l’invitation de Justin Trudeau.
Cette intolérance n’a pas sa place au Canada, dit Trudeau. C’est donc dire que cette dame, et tous ceux qui partagent ces idées n’ont pas leur place au Canada. Mais cette dame, Québécoise de souche, n’a nulle part ailleurs où aller. Contrairement aux immigrants qui peuvent toujours retourner dans leur pays d’origine, elle n’a que le Canada. Où donc est sensée aller cette dame si elle n’a pas sa place au Canada? Justin Trudeau n’a pas offert de suggestion.
Ainsi, tous ceux qui ne partagent pas les idées immigrationistes et remplacistes de Justin Trudeau n’ont pas leur place au Canada selon Justin Trudeau. Il s’agit évidemment d’une conception de la politique hautement totalitaire et antidémocratique, qui rappelle d’ailleurs les dérives de la gauche communiste de Staline, de Mao et de Pol Pot.
Bref, à cet évènement, seuls des libéraux convaincus avaient le droit de questionner Justin Trudeau. Mme Blain, elle, n’avait pas le droit de poser une question à son Premier Ministre, au point où Justin Trudeau a envoyé ses goons de la GRC pour violemment intimider cette dame du troisième âge. Il s’agit donc d’une répression idéologique, rien de moins, qui s’appuie sur la collaboration policière. Rien de nouveau au Québec.
Le reste du discours agité de Trudeau est plus intéressant, parce qu’il révèle la volonté de réécriture de l’Histoire de la gauche multiculturaliste. Ainsi, selon Trudeau, le Canada aurait été bâti par des vagues d’immigrants ayant été accueillis par les autochtones qui nous auraient par la suite montré comment bâtir «une société forte». Cette idée est en contradiction directe avec l’Histoire officielle du Canada. Elle est également en contradiction avec la conception gauchiste de l’histoire canadienne selon laquelle les méchants colons européens auraient massacré les gentils autochtones. Elle est également réductrice à l’égard des Premières Nations qu’elle amalgame toutes ensemble, alors qu’en réalité, certaines tribus se sont alliées aux Français, aux Anglais ou à d’autres Européens en fonctions de leurs intérêts propres.
Quant à l’idée selon laquelle les Premières Nations auraient montré aux Européens comment bâtir «une société forte», Trudeau nage ici dans un délire orwellien pur. Le Canada est venu au monde en tant que colonie européenne et toutes ses références sont européennes. Ses institutions, son architecture, ses langues, sa cuisine, sa musique, etc., sont toutes européennes, autant au Canada Français qu’au Canada Anglais. Bref, les contributions autochtones à notre culture sont anecdotiques.
Autre slogan de Trudeau : la diversité est notre force, jamais une faiblesse. Cette phrase, il l’a répète, l’écume à la bouche, comme un dogme, mais il ne la démontre jamais, parce qu’il en est incapable. Dans les faits, tous ceux qui subissent la diversité constatent que la diversité est avant tout une source de division, comme le démontre l’Histoire du Québec et du Canada, des Canadiens Français et des Canadiens Anglais.
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