Comme vous le savez, Vigile fait face à deux procès en diffamation, un premier intenté fin 2011 par le promoteur immobilier Vincent Chiara, et le second en 2014 par une islamiste convaincue. Dans les deux cas, Vigile est parvenu à tempérer les ardeurs de ses poursuivants en faisant preuve d’une certaine créativité juridique et médiatique.
Dans l’affaire Chiara, Gesca a été appelée en garantie au motif qu’une de ses publications, Le Soleil, était la source de l’information prétendument diffamatoire retransmise par Vigile et que cette information est restée en circulation pendant plusieurs années sans que Gesca ne prenne les mesures nécessaires pour la faire disparaître même après avoir été poursuivie par le promoteur Chiara.
Le dossier étant désormais complet, la Cour supérieure a récemment informé les parties que le procès aura lieu en juin prochain.
Dans l’affaire de l'islamiste convaincue, après la commission de gestes déplacés par son avocate Me Anne France Goldwater, Vigile a rappelé que Me Goldwater était coutumière du fait et a porté plainte au Barreau. Quelques semaines plus tard, Vigile a de nouveau porté à l’attention du Barreau un jugement de la juge Dulude de la Cour supérieure rendu en juin dernier dans lequel elle reprochait à Me Goldwater d’avoir faussement représenté une situation dans un affidavit dans le but d’obtenir contre une de ses ex-clientes une ordonnance de saisie avant jugement qu’elle n’aurait pas obtenue si elle avait présenté les faits correctement .
L'affaire est grave et Me Goldwater risque une poursuite au criminel. Sur le plan professionnel, les faits démontrent un mépris ouvert pour les règles déontologiques les plus impératives.
Me Goldwater se trouve donc écartée du dossier, ce qui ne l’a pas empêché de tenter de diffamer le soussigné dans une lettre adressée à un important média d’information. Fort heureusement, cette lettre n’a pas eu l’effet escompté, bien au contraire, et une « âme charitable » l’a transmise à Vigile. Dans cette missive rédigée en anglais alors que les destinataires sont francophones, Me Goldwater se présente comme « a Jew, an anglophone and a staunch federalist ».
On savait déjà que Me Goldwater était une « staunch federalist » car elle s’est vantée à quelques reprises sur les médias sociaux de traquer les « indépendantistes ». Il est cependant assez curieux qu’elle insiste sur le fait qu’elle soit une anglophone alors qu’elle anime L’Arbitre, une populaire émission à la télévision francophone. Sans doute la langue française est-elle pour elle tout juste bonne à lui permettre de gagner sa vie au Québec. Quant à sa revendication de sa judaïté, on se demande ce qu’elle vient faire dans le décor. On s’en foutrait royalement si elle ne nous rappelait pas le soutien unanime de la communauté juive anglophone au PLQ.
Et puisque nous en sommes à parler des Libéraux, le cabinet Goldwater Dubé à avisé les défendeurs qu’avec le retrait de Me Goldwater du dossier, son associée Me Dubé recevrait les renforts de Me Mathieu Bouchard du cabinet Irving Mitchell Kalichmann. Or il s’agit d’un cabinet juif, anglophone à quelques exceptions près, et surtout, surtout, très fédéraliste et Libéral, l’associé principal Doug Mitchell ayant représenté le PLC devant la Commission Gomery et étant notoirement proche du PLQ.
Ce ne pourrait être qu’un effet du hasard, mais ce développement m’a amené à regarder le dossier Chiara d’un oeil nouveau. Comme « par hasard », Vincent Chiara est très proche du PLQ, comme on a pu le constater dans les différents scandales qui ont défrayé la chronique ces dernières années, que ce soit en lien avec le SHDM, le Faubourg Contrecoeur,.l’AMT, Le parti Union Montréal de l’administration Tremblay/Zampino, ou le CUSM où il était en lien avec le Dr Arthur Porter. Ses liens avec le PLQ sont abondamment documentés sur le site de la Pointe Libertaire sous une rubrique intitulée Liens politiques : la filière libérale. Encore tout récemment on apprenait qu’un des bons amis de Vincent Chiara, Me Nicola Di Iorio, une des personnes qui l’ont informé de la présence sur Vigile d’un article à son sujet qui fait l’objet de sa poursuite, se présentait aux élections fédérales sous la bannière du PLC.
Il n’y a donc aucun doute que les poursuites intentées contre Vigile ont un caractère politique. Les Libéraux tentent d’utiliser le système judiciaire pour affaiblir Vigile financièrement et se débarrasser d’adversaires aussi gênants que déterminés qui ne ratent pas une occasion de les faire mal paraître, et qui y parviennent assez régulièrement. Tout ceci, il faut le souligner, grâce au soutien financier indéfectible des lecteurs de Vigile qui ont parfaitement compris la partie et les enjeux.
Dans les prochains mois et jusqu’au procès du mois de juin, votre soutien financier va être encore plus déterminant. Vigile ne pourra survivre sans vos contributions généreuses.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
9 septembre 2015Monsieur Le Hir,
Katherine Pancol, dans son opus Les écureils de Central Park sont tristes le lundi, nous rappellent que les gens brutaux, les gens pressés ignorent les détails. Ils veulent du lourd, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est jamais plus triste.
Ni le samedi, ni le dimance, ni le lundi…
Tout cela pour vous dire que monsieur Chiara, madame Awada et madame Goldwater savent très bien où est leur intérêt bien compris, où rédide leur tranquilité d’esprit : ils ne s’entêteront pas à intenter des procès-baillon pour le plaisir d’avoir raison alors qu’il et elles ont tort.
Me Khuong, comme bâtonnière, saura conseiller Me Goldwater pour qu’elle ne se mette plus les pieds dans les plats.
Ma sœur Claire, qui s’est convertie à la religion juive, qui est mère d’une nombreuse progéniture, dont le mari est rabbin et qui vit actuellement dans une yeshiva à Tel Aviv ne dirait pas autrement : on ne mêle pas religion et politique.