Une motion Ontarienne contre la loi 21

L'Ontario se croit-elle plus blanche que blanche?

Regardez qui veut nous faire la morale!

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Tribune libre

La méthode de dénigrement est très simple. Tu traites ceux qui ne pensent pas comme toi en les attaquant des pires insanités pour mieux les réduire au silence. Le meilleur moyen de les faire changer d’idée, lorsqu’ils prennent des décisions qui ne te plaisent pas, est de les traiter de racistes en leur faisant croire que le monde entier n’est pas d’accord avec leurs actions. Ce sont les méthodes des mauvais perdants qui n’acceptent pas le verdict de leur défaite. La loi 21 est protégée par la clause dérogatoire, une bébitte de la Constitution Canadienne, ne leur en déplaise. Qu’avez-vous pensé de la motion du gouvernement Ontarien pour dénoncer la loi 21 de la CAQ? Regardez qui veut nous faire la morale?


Texte de la motion déposée à Queens Park :


CONSIDÉRANT QUE toutes les personnes qui portent des symboles religieux, y compris des turbans, des hidjabs, des kippas, des crucifix et d’autres articles vestimentaires qui représentent des expressions de leur foi sont les bienvenues à servir le public ontarien;


CONSIDÉRANT QUE la discrimination sur la base de la religion est interdite par la Charte canadienne des droits et libertés;


CONSIDÉRANT QUE le Québec a adopté une mesure législative, la loi 21, qui interdit le port de symboles religieux et enfreint la Charte canadienne des droits et libertés;


CONSIDÉRANT QUE des groupes nationaux pour les droits civiques, y compris l’Association Canadienne des libertés civiles, le Conseil national des musulmans canadiens, le B’nai Brith Canada, l’Organisation mondiale des sikhs, l’Association du Barreau canadien, Amnistie internationale et le Centre consultatif des relations juives et israéliennes ont tous pris position contre la loi 21;


CONSIDÉRANT QUE plusieurs municipalités ontariennes, dont Mississauga, Brampton, la Municipalité régionale de Peel, ainsi que la Ville de Toronto, ont déjà adopté des motions qui condamnent la loi 21;


L’Assemblée législative de l’Ontario demande au gouvernement de l’Ontario de communiquer son opposition à la loi 21 en exigeant formellement que le gouvernement du Québec l’abroge immédiatement la loi et en intervenant dans toute contestation qui en viendrait à être entendue par la Cour suprême. Elle en déduit que cette loi sur la laïcité dans la fonction publique est discriminatoire.


Elle l’est, effectivement, par rapport aux valeurs multiculturalistes Canadiennes qui nous sont imposées et qui diffèrent des nôtres. Le Canada pense toujours individuel et le Québec pense collectif. Le Canada est anglophone et le Québec est francophone. Le Canada se dit sans identité, le Québec tient à la sienne. Le Canada ne pense qu’en fonction des pipelines, le Québec ne veut pas les laisser passer sur son territoire. Le Canada nous dit que les pipelines sont moins dangereux que les trains, mais le problème c’est que, même s’il y avait des pipelines qui traverseraient le Québec, les trains continueraient de passer quand même. L'alberta ne sortira jamais assez de pétrole à son goût. Nous sommes assez différents n’est-ce pas? En 1939, le Canada était pour la conscription et le Québec était contre. Le maire de Montréal à l’époque a été détenu pendant 4 ans pour avoir été contre. Que dire du sort des autochtones dans le Canada-Anglais! Le Québec ne les a jamais maltraité.


Le Québec n’a même pas signé la Constitution en 1982. Les cinq petites demandes de Meech nous ont été catégoriquement refusées. Cela nous a démontré que le Canada n’avait pas l’intention de nous intégrer, pas plus qu’il ne voulait nous voir partir. Pour les satisfaire, il faudrait que nous rampions devant eux en gardant le silence pour ne pas les déranger dans leur quiétude multiculturalisme. Les tribunaux Canadiens ne donneront jamais raison au Québec, parce qu’ils s’appuient sur leurs principes Canadiens fédéraux. C’est pour cela que le gouvernement Caquiste a appliqué la cause dérogatoire. La loi 101 était pour eux, discriminatoire.  Habituellement, ceux qui accusent les autres de racismes ont toujours des squelettes dans leurs garde-robes et c’est bien le cas ici, en ce qui concerne l’Ontario et le Canada-anglais.


Les médias anglophones nous détestent depuis des lunes. Ils adorent nous dénigrer et ne se gênent pas pour le faire. Ils se vantent d’être des gens qui acceptent les différences, et ils ne sont même pas capables d’accepter la nôtre. Nous parlons français et ils ne comprennent pas que nous voulions protéger notre identité dans cet mer anglophone. Belle gang de caves! Surtout quand nous entendons le premier ministre Trudeau dire qu’il n’y a plus d’identité au Canada. Le Québec est différent, que le Canada le veuille ou non. La loi 21 n’a rien de discriminatoire car un code vestimentaire ne l'est pas.  


L’Ontario est-elle vraiment bien placée pour nous faire la morale avec sa motion? Elle joue la carte de la blancheur absolue. Pourtant, les Ontariens se souviennent-ils d’un certain règlement 17 en 1912 contre le français en Ontario? N’était-ce pas discriminatoire envers les francophones Ontariens? N’était-ce pas raciste envers la race francophone? Voici ce règlement qui avait pour but d’assimiler tous les francophones de l’Ontario par la force.


Le règlement 17 était un règlement du ministère de l'Éducation de l'Ontario, adopté en 1912 par le gouvernement conservateur du Premier ministre sir James P. Whitney. Le règlement interdisait l'usage du français « comme langue d'enseignement et de communication » dans les écoles bilingues des réseaux publics et séparés. Le règlement a par la suite été abrogé en 1927 par le gouvernement de Howard Ferguson. Ce dernier était lui-même un opposant au bilinguisme, mais a abrogé cette loi parce qu'il avait besoin de former une alliance avec le Premier ministre du Québec de l'époque, Louis-Alexandre Taschereau, contre le gouvernement fédéral. Le gouvernement conservateur a, à contre-cœur, reconnu les écoles bilingues mais ce règlement 17 a détérioré les relations entre l'Ontario et le Québec pendant de nombreuses années et celui-ci est toujours un événement sombre dans la mémoire collective des Franco-Ontariens d'aujourd'hui.


Que penser du Globe and mail et de quelques autres journaux anglophones anti-Québec qui n’arrêtent pas de nous diaboliser pour tout et pour rien! Par exemple, ces médias laissent entendre que la loi 21 régit tout l’espace publique. C’est faux. Elle ne régit que la fonction publique. Les médias anglophones ne parlent jamais de la clause grand-père qui autorise ceux qui étaient déjà là, à garder leur signe religieux dans la fonction publique. Par contre, les nouveaux venus n’auront aucun passe-droit. Ils n’en parlent jamais dans leurs éditoriaux. Que dire du pourcentage acceptable des canadiens anglophones qui sont pour cette loi et qui ne le disent pas! Les médias anglophones ne leur laissent aucune place pour l’exprimer.


Les gens qui refusent de se défaire de leurs signes religieux pendant les heures de travail, aiment mieux perdre leurs emplois que de respecter la loi? WOW! Ils ont un sérieux problème, vous ne trouvez pas? Leur acharnement justifie, à lui seule, le bien-fondé de la loi 21. Celle-ci n’empêche personne de vivre sa religion dans l’espace publique au Québec, même si les médias anglophones essayent de faire croire le contraire. Elle n’empêche personne de s’habiller comme il le veut dans la rue. Les gens peuvent entrer dans les cabanes à sucre et se mettent à prier. Ils ont tous les droits. C’est ce qu’ils veulent aussi : avoir tous les droits. Les restrictions que nous leur imposons ne sont que pendant les heures de travail. S’il y a des codes vestimentaires dans la fonction publique, pourquoi n’y aurait-il pas des codes laïcs, lorsque vous travaillez en position d’autorité? Le but étant, non pas de discriminer, mais de respecter toutes les religions en n’en favorisant aucune, pendant les heures de travail. On appelle cela la neutralité de l’État.     


J’aimerais demander à mes amis Ontariens qu’est-ce qui est le plus discriminatoire entre les deux: demander à des gens d’enlever leurs signes religieux pendant leurs heures de travail ou d’empêcher les francophones de parler français avec des lois restrictives pour tenter de les assimiler de force? Qui fait de la discrimination? Ces gens ont-ils oublié les coupures de Doug Ford récemment? Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’eux. Le gouvernement de la CAQ a été élu démocratiquement en promettant cette loi que nous réclamions à 75% d’approbation dans la population. Si les Canadiens ne sont pas contents, qu’ils nous laissent vivre nos valeurs qu’ils détestent et qu’ils se mêlent de leurs affaires. La loi 21 ne regarde que le Québec.


Les ennemis de la loi 21 dont le conseil Musulmans du Québec a parlé fort contre la loi et en anglais SVP. Ils étaient de retour en cour hier. « Nous sommes ici parce que nous avons promis que nous n’arrêterions pas de protéger cette province » a déclaré en anglais Mustapha Farooq du conseil National des musulmans Canadiens. Accompagné de plusieurs femmes portant le hijab, il tentait d’infirmer un jugement de la Cour Supérieur qui a refusé de suspendre la loi temporairement, le temps qu’un tribunal se penche sur le fond de l’affaire.    


Que pensent les Fatima Houda Pépin, Djemila Benhabib, Nadia El-Mabrouk, Leila Esbet qui sont musulmanes sans porter le voile, et qui sont pour la loi 21? Pourquoi ces musulmanes se battent-elles pour la laïcité? Ces femmes qui ont connues l’horreur de l’Islam radical s’évertuent à avertir les Québécois des dangers de cette intrusion idéologique malveillante qui essaie de minimiser le fait que, de se recouvrir le visage est un choix que la femme fait librement. Mais la loi 21 ne va même pas jusque-là. Elle restreint UNIQUEMENT les signes religieux pendant les heures de travail dans la fonction publique. Point final.


Les Thomas Mulcair, Dalila Awada, Eve Torres et Adil Charkaoui, avec l’appui massif du parti Québec-solidaire et du parti libéral démonisent la loi 21, dénonçant une islamophobie systémique au Québec. Même L’ONU a décrié la loi Québécoise en la traitant de discriminatoire. Elle peut bien parler l’ONU. Elle n’a pas de leçon à donner à personne. Pendant qu’elle regarde les Catalans subirent les affres d’un gouvernement anti-démocratique, elle ne fait rien pour supporter la démocratie. Pendant que l’Arabie Saoudite, le pays le plus terroriste au monde, a un siège en son sein, voilà que l’ONU a décidé que la loi sur la laïcité dans la fonction publique au Québec était pire que toutes les atrocités dans ces pays. L’ONU n’a pas voulu intervenir dans le massacre du Rwanda et c’est elle qui vient nous donner des leçons de moralité? Au moins, s’il y avait leçon à recevoir !


Le Québec s’est doté d’une loi sur la laïcité dans la fonction publique et les fervents défenseurs de la charte à Trudeau crient au meurtre. Les adeptes du port du voile Islamique nous critiquent en nous traitant de racistes. Qui veut la chicane ici? J’aurais tendance à leur dire que s’ils ne sont pas contents, ils n’ont qu’à déménager en Ontario. 


Les Québécois ont été sous l’emprise de l’Église catholique pendant des années et maintenant, ils ne veulent plus rien savoir des religions extrémistes, surtout pas de voir des gens en position d'autorité, étalés leurs croyances religieuses puisque l'État est laîque. Les femmes d’ici se sont battues pour leur égalité. Elles se sont battues pour légaliser l’avortement. Voilà qu’une catégorie de gens défend le voile Islamique, comme si c’était un choix personnel. Allons-nous attendre que l’idéologie Islamiste radical s’infiltre au gouvernement? Le voile islamique n’est pas une mode vestimentaire comme certains essayent de le faire croire. Il est le résultat d’un fanatisme Islamique qui n'a pour but que de dénigrer la femme. Pourtant, malgré l'aversion de ces gens,  ce voile peut être portée dans l’espace publique sans problème au Québec. Alors que les détracteurs de la loi 21 arrêtent de chialer! Leurs cris n’ont pour but que de continuer de faire avancer leur cause.


Je lisais le mot de Richard Martineau, la semaine dernière, qui parlait de 100 musulmans qui avait écrit un texte collectif en critiquant le port du voile Islamique. Ici les Thomas Mulcair de ce monde vont vous dire que ces musulmans sont sûrement des imbéciles. Aucun moyen de parler à ces gens puisqu’ils savent qu’ils ont tort, mais ne l’avoueront jamais. Ils vont vous couper la parole en vous traitant comme si vous étiez le pire des Nazis. Mulcair a même dit, à l’émission ‘’La joute’’ que le Québec avait un passé discriminatoire. Il se croyait sûrement en Ontario. Nous n’avons pas de leçons à recevoir des Canadiens de ce genre qui ne sont pas capables de voir que la loi 21 n’est pas un glaive, mais un bouclier qui nous protège minimalement contre cet extrémisme islamique qui prend de plus en plus de place dans notre société. À voir la réaction des médias anglophones et de certains politiciens qui croient que le multiculturalisme est une bible vivante, nous réalisons que la loi 21 avait sa raison d’être. Si le Canada anglais crie si fort contre la loi 21, c’est qu’il a perdu contre le Québec et qu’il est un très mauvais perdant. Le gouvernement s’est servi de la clause dérogatoire parce qu’ils savaient que ça ne passerait pas le test des tribunaux Canadiens. Comme disait Duplessis :  La cour suprême penche toujours du même bord!


En passant, les femmes qui sont touchées par la loi 21 en éducation, par exemple, n’ont qu’à enlever leur signe religieux pendant les heures de travail et elles pourront continuer de travailler. Qu’elles arrêtent de dire que c’est la loi qui les empêche de travailler. C’est leur décision. Si un employé de l’État n’a pas le droit d’étaler ses convictions politiques pendant ses heures de travail, pourquoi aurait-il plus le droit d’étaler ses signes religieux? Le Québec et le Canada ne seront jamais sur la même longueur d’onde. Nous sommes différents et ils refusent de reconnaître notre différence. Qu’ils nous laissent partir et ils n’auront plus ce problème sur les bras.   


 


 



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