MISE À JOUR ÉCONOMIQUE

L'opposition accuse le PQ de cacher ses chiffres au VG

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Choquent qui, donc ?

Les libéraux et la CAQ accusent le PQ de cacher la vérité sur l’état des finances publiques pour des motifs électoralistes en refusant de fournir ses chiffres au Vérificateur général avant le dépôt de sa mise à jour économique.
Les partis d’opposition ont été renversés, vendredi, d’apprendre que le ministère des Finances collabore partiellement avec le Vérificateur général du Québec (VG) dans le cadre de la préparation de cet exercice.
Le Journal révélait vendredi que le sous-ministre des Finances Luc Monty a récemment informé le VG par intérim Michel Samson qu’il devra se limiter, pour l’instant, à un examen des méthodes utilisées par le ministère «aux seules fins de s’assurer que ces procédés sont efficaces et efficients».
Quant aux résultats des six premiers mois de l’année financière et aux projections des six prochains mois, qui meubleront la prochaine mise à jour économique, le ministère juge que cet examen «ne devrait être entamé qu’au moment où les travaux seront rendus publics», peut-on lire dans une lettre adressée au VG. Ce dernier devra donc patienter avant d’entreprendre son analyse.
De la « magouille », selon le PLQ
Le député libéral Pierre Paradis a dénoncé cette tentative «disgracieuse» du ministre Nicolas Marceau pour cacher son «fiasco» économique.
«Ils ont définitivement un scénario d’élection encore vivant. Ils ne veulent pas que le peuple sache l’état désastreux des finances publiques avant de voter!», a-t-il martelé en entrevue. «Comme contribuable, je veux des méthodes honnêtes, mais je veux les chiffres aussi. Sinon, je pense qu’il y a de la magouille.»
Christian Dubé, de la CAQ, s’est dit «très déçu». Il reproche au PQ son manque de transparence. «Ils nous prennent pour des épais, ça n’a pas de bon sens», a-t-il lancé, rappelant que le ministre Marceau a également refusé de fournir les résultats des 62 organismes non budgétaires.
Aux Finances, on soutient qu’un tel exercice, en cours d’année, imposerait un «fardeau complètement démesuré» pour ces organismes. Quant au VG, on répète qu’il pourra exécuter librement le mandat qui lui a été confié par l’Assemblée nationale. Le libellé de la motion, adoptée récemment par une majorité de députés de l’opposition, ne précisait aucun échéancier, a-t-on rappelé.


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