On croit rêver, Mme Normandeau nous assure qu’il n’y aura pas de forage en milieu urbain. Comme si cela ne s’imposait pas de toute évidence à toute personne saine d’esprit dans une société civilisée.
Elle se met un doigt dans l’œil la madame, si elle s’imagine convertir les opposants à sa cause avec cette ineptie. Elle ne fait que dévoiler son inconscience et son irresponsabilité d’avoir laisser flotter la possibilité de forage en milieu urbain et sur les iles du fleuve St-Laurent.
Craignant sans doute que son premier bonbon insipide n’impressionnerait personne, elle en ajoute un deuxième pour essayer d’acheter la population avec une promesse de hausse indéterminée des redevances. Comme si les Québécois étaient des crétins que l’on peut acheter avec des promesses vides.
COURT-CIRCUITER LE DÉBAT PUBLIC SUR L’ÉNERGIE.
Discuter de forage en milieu urbain ou niveaux de redevances, implique que les Québécois aient préalablement donné leur accord à l’extraction du gaz de schiste. Ce n’est pas le cas. Le discours de Mme Normandeau est donc une imposture visant imposer de force gaz de schiste, sans qu’il y ait eu de débat public sur le développement de l’énergie au Québec.
L’HEURE JUSTE D’UNE SOCIÉTÉ ÉCOLOGIQUE GAGNANTE
Nous ne voulons pas de cette énergie fossile dont la méthode d’extraction la rend aussi dommageable que le charbon pour le réchauffement climatique.
Nous ne voulons pas faire disparaître à tout jamais des centaines de milliard de litres d’eau douce pour du gaz polluant dont nous n’avons pas besoin.
Nous ne voulons pas avoir à traiter des centaines de milliards de litres d’eau toxique pour du gaz dont nous n’avons pas besoin.
Nous ne voulons pas saccager le réseau routier de la vallée du St-Laurent pour du gaz qui va profiter aux étrangers.
Nous ne voulons pas d’une énergie fossile polluante qui nous oblige à vendre nos surplus hydro-électricité à perte sur le marché de l’exportation.
Nous ne voulons pas détériorer notre qualité de vie et dévaluer nos propriétés pour du gaz polluant qui nuit au développement des énergies vertes.
Nous ne voulons pas que l'industrie compléter l’exploration parce que nous ne voulons pas de l’exploitation de ce gaz dont la méthode d’extraction possède une empreinte écologique désastreuse.
Nous ne voulons pas de moratoire. Nous voulons que l’exploration s’arrête net, que les puits soient cimentés et que les entreprises lésées soient dédommagés.
Nous voulons réduire notre dépendance aux énergies fossile et développer exclusivement des énergies vertes.
Nous voulons que Nathalie Normandeau, Pierre Arcan et Jean Charest cessent de faire des Québécois des «loosers» qui fournissent aux étrangers de l’énergie en bas du prix coutant.
Les québécois n'ont pas élus le gouvernement Charest pour défendre les intérêts du privé et des entreprises étrangères. Il pas été élus non plus pour vendre notre énergie à perte et pourtant c’est-ce qu'il fait avec le gaz de schiste. La population doit savoir que c’est aussi ce que le gouvernement Charest a aussi fait ou tenté de faire avec le Suroît, TCE Bécancour, Gentilly II, Rabaska et La Romaine.
L'hypocrisie du ggouvernement Charest est manifeste et son lobbying anti-Québécois est odieux.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
7 février 2011Bonsoir le vieux sage
Je suis d'accord avec votre propos, le texte des pancartes doit être modifiée pour :
"NON A L'EXPLORATION/EXPLOITATION DES GAZ DE SCHISTE"
"OUI AU DÉVELOPPEMENT DES ENERGIES VERTES"
Lise Pelletier
Archives de Vigile Répondre
7 février 20112e commetaire pour «gauthieray»
Voici un extrait de mon troisième texte sur la nouvelle conjoncture du dossier schiste.
Changer le message et reprendre le contrôle du débat
En continuant à exiger un moratoire, les opposants jouent le jeu du triumvirat Charest, Arcan et Normandeau qui défendent les intérêts de l’industrie. Bouchard vient de se joindre à eux.
La tournée de propagande de Nathalie Normandeau armé du rapport du BAPE bidon, tentera d’enfermer le débat dans des considérations techniques et économique, et ainsi confirmer le fait accompli de l’extraction du gaz de schiste au Québec. Mme Normandeau sera probablement accompagné de Lucien Bouchard, la vaseline pour lubrifier l’entubage du peuple.
En exigeant l’abandon du schiste et le virage vert on évite d’être entrainé dans le débat technique du BAPE qui évacue le débat public sur l’abandon des énergies fossiles polluantes au Québec.
Le contexte actuel est idéal pour que les opposants changent leur message et ainsi sabotent la propagande de Mme Normandeau. Les opposants doivent contrer en temps réel la désinformation et refuser le débat technique et économique du BAPE. Ils doivent exiger sans relâche un débat préalable sur les énergies vertes.
De plus la lutte au gaz de schiste doit s’intensifier et la stratégie de communication doit dépasser la petite pancarte de parterre. Les opposants doivent exploiter tout les moyens de communication et surtout les nouveaux médias pour informer et impliquer la population.
Enfin les opposant doivent exiger de Pauline Marois qu’elle s’engage immédiatement à mettre fin au gaz de schiste et à orienter le Québec vers les énergies vertes, ce qui inclus l’Hydroélectricité déjà en chantier évidemment. C’est électoralement rentable car c’est ce qu’une majorité de québécois veulent.
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Archives de Vigile Répondre
7 février 2011Cher «gauthieray» Il y a plusieurs façons de combattre dans une guerre contre l'ennemi. Il y a l'armée, l'aviation et la marine qui sont des unités de combats plus visibles. Et il y a les services secrets dont le travail est tout aussi important mais qui oeuvrent dans l'anonymat.
Vous préférez combattre à visière levée, c'est votre choix et je le respecte, bien que je ne voit pas en quoi le nom d'un illustre inconnu peut influencer l'impact de son message. De même mon pseudonyme ne change rien au mien.
Bonne manifestation!
Raymond Gauthier Répondre
7 février 2011Lorsque vous affirmez : « Nous ne voulons pas de moratoire », au nom de qui parlez-vous, cher vieux sage anonyme ???
Qui se cache avec vous derrière ce « nous » ???
NOUS SOMMES PRÈS DE 120 000 SIGNATAIRES d'une pétition qui va être déposée demain, le 8 février, à l’Assemblée nationale. Serez-vous là avec vos supporteurs invisibles pour une contremanifestation ? Avec vos pancartes invisibles « Non au Moratoire » ? Qui de vous ou de nous est du bord des promoteurs ?
Bien que je partage une partie de votre discours sur l’impertinence de développer cette industrie au Québec et sur l’incontournable virage énergétique renouvelable, je pense que votre prétendue sagesse perd de sa crédibilité, lorsque vous opposez ce minable et prétentieux « nous anonyme » à ce NOUS qui ne craindra pas de s’afficher ouvertement demain, à Québec, pour exiger un moratoire : un arrêt temporaire pour un débat public sur le développement de l’énergie au Québec. Cet arrêt, je l’espère, pourra devenir au moins celui d’une génération.
C’est démocratiquement et ouvertement que nous déciderons de notre avenir énergétique, afin qu’il soit viable pour NOUS et les générations à venir. Pas pour le bénéfice exclusif de quelques profiteurs anonymes.
Amicalement,
Raymond Gauthier,
Îles de la Madeleine