La conquête de l'espace

Quand GESCA se fait "meneuse de claques"... 24 heures avant tout le monde...


Depuis plusieurs mois, le premier ministre Jean Charest parle de la création d'un «nouvel espace économique» pour le Québec. Ce projet n'a pas beaucoup excité les médias. Pourtant, il s'agit d'un projet séduisant, dont les effets à long terme pourraient être substantiels pour l'économie québécoise.


La création de ce nouvel espace économique repose sur cinq initiatives:
la négociation d'un accord Québec-Ontario visant à éliminer les obstacles qui demeurent dans les échanges commerciaux et la mobilité de la main-d'oeuvre entre les deux provinces;
la conclusion d'une entente Québec-France facilitant la reconnaissance mutuelle des compétences des professionnels et travailleurs qualifiés;
la promotion d'une entente de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne;
l'amélioration de la fluidité des échanges entre les différentes régions du Canada;
l'accélération de la reconnaissance des qualifications des personnes formées hors du Québec.
Cette stratégie vise à contrer les pénuries de main-d'oeuvre auxquelles le Québec sera de plus en plus confronté. Il s'agit aussi d'attirer ici les personnes les plus compétentes, d'où qu'elles viennent, et de multiplier les débouchés pour les professionnels et les travailleurs québécois.
Surtout, ce nouvel espace doit rendre notre économie moins dépendante du marché américain. En 2000, 85% des exportations internationales du Québec étaient destinées aux États-Unis. Depuis, à mesure que notre devise s'appréciait, les exportations vers le sud ont chuté de 63 milliards à 52 milliards. Le glissement se poursuivra au cours des prochains mois à cause du ralentissement économique américain. Enfin, «la montée possible du protectionnisme aux États-Unis, à la suite de l'élection présidentielle de novembre 2008, pourrait réduire davantage le potentiel de croissance dans plusieurs secteurs clés pour les entreprises d'ici», souligne une note préparée par les économistes de Desjardins.
Le marché américain occupera toujours une place dominante dans notre commerce extérieur. Cependant, comme le révèle la conjoncture actuelle, le Québec a tout avantage à réduire sa vulnérabilité aux soubresauts de l'économie américaine et du taux de change.
Même si toutes les négociations lancées par le gouvernement Charest se déroulaient rondement, les Québécois n'en récolteront pas les fruits à court terme. Il n'y a pas dans ce plan de solution à la récession appréhendée. Non, dans ce cas-ci, pour une rare fois, des élus travaillent en vue du long terme.
Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, espère que cette stratégie amènera les entrepreneurs québécois à voir plus grand, à comprendre que leur marché naturel ne compte pas 7,7 millions mais 20 millions d'habitants (Ontario + Québec). Puis à voir plus loin que le marché américain pour en envisager un tout aussi gigantesque, l'Europe (500 millions de personnes).
Nous voyons dans ce nouvel espace économique un appel au dynamisme, à l'originalité et à l'excellence des Québécois. Une nouvelle opportunité, et en même temps un nouveau défi pour le Québec d'aujourd'hui.

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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