Le 8 mai dernier, j’écrivais, ici même sur Vigile, en fin de texte au sujet de la démission de Pierre-Karl Péladeau: […“Je trouve tout cela très triste et je suis, en tant qu’indépendantiste, encore sous le choc de la décision de Pierre Karl Péladeau et très inquiet pour l’avenir du vaisseau amiral de notre émancipation nationale.”]
Je dois dire que la présente course à la chefferie pour la succession de P.K.P. me laisse plus qu’inquiet. Quel désolant spectacle que celui auquel nous assistons depuis bientôt cinq mois. Sous prétexte de vouloir évacuer la question référendaire, tout en faisant disparaître le mot « indépendance » devenu tabou, on boycotte littéralement la seule candidate qui sans peur et sans réticence, en parle ouvertement et avec enthousiasme.
Sous prétexte de vouloir se débarrasser des libéraux afin de remettre le Québec sur les rails, les Lisée et Cloutier mettent de côté le discours indépendantiste (Cloutier allant même jusqu’à affirmer qu’il pourrait aller jusqu’à modifier l’article 1 du programme péquiste) et s’engagent à y revenir dans un deuxième mandat, voire encore plus tard quand les circonstances seront favorables. On se croirait dans un autobus de la S.T.M. : “avancez en arrière!”.
Et que dire des instances du parti qui appuient sans nuances et dans une complète absence de neutralité la démarche des Lisée et Cloutier? Il y a de quoi rester pantois quand au surplus, on prétend intervenir en fonction de l’unité du parti. Jamais je n’aurais pu imaginer que les idéaux d’un René Lévesque, d’un Jacques Parizeau, d’hommes d’exceptions comme ceux qui furent des premières heures du Parti Québécois et qui en formèrent le gouvernement et le conseil des ministres, puissent être un jour trahis, salis, réduits en formules vides pour finir par être pratiquement éradiqués du discours de certains prétendant à la chefferie.
Cette course pour l’élection du prochain chef est d’une insignifiance, d’un ennui et d’une telle absence de maturité politique qu’elle ne peut que mener le Parti Québécois à sa perte. En dehors de toute partisanerie, force est de constater que seule Martine Ouellet tient un discours congruent et fidèle à la raison d’être de la formation politique dont elle aspire occuper la tête et qui, de fait, nous a démontré qu’effectivement, elle a une tête sur ses épaules et que c’est d’une tête de ce genre dont a besoin de PQ.
Je vais voter pour elle et j’espère qu’une majorité d’entre nous réalisera combien importante est la présente campagne à la chefferie du seul parti capable de réaliser le rêve de ses fondateurs et de tous ceux qui ont cru à la venue du pays que la nation que nous sommes a le devoir de mettre au monde et de laisser à ses descendants. Oublions la bonne gouvernance provincialiste et commençons par nous gouverner nous-mêmes en faisant notre indépendance.
Qu’importe les obstacles : « NOUS NE RENONCERONS JAMAIS ».
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11 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 septembre 2016Après avoir lu tous les commentaires sur le texte de M. Thompson, j'en arrive à ne plus concevoir que l'on se bâtira un pays de cette façon. C'est pitoyable, comme la course à la chefferie. Personne ne semble vouloir aller à l'essentiel. Vous voulez vendre une indépendance à une population endormie mais, en fait, vous n'avez rien à vendre. Un projet de constitution serait une première approche, non, on préfère s'engueuler comme des commères de bas étages sur des broutilles.
Un référendum est une action on ne peut plus démocratique mais les libéraux, les ennemis du Québec et des Québécois, par une sale propagande, en ont fait un effaroucheur à moineaux et, effectivement, les moineaux ont peur. Ils craignent même d'avoir peur.
Je suis d'accord avec M. Thompson en ce qui concerne Martine Ouellet mais, je crois qu'elle ne résistera pas aux ténors à grande gueule propulsés par les médias vendus. Les commentaires me l'ont confirmé. Je sais que je vais m'attirer les oeufs, les tomates et autres légumes pas frais, mais, il est très difficile de voir dans tout ça, des avancées de notre état de porteurs d'eau que nous sommes appelés à redevenir. Avec le PQ de M. Lévesque nous croyions être sortis de cet état de servitude mais, ce que je vois aujourd'hui, c'est une course aux égos, ridicule et puérile, très loin de ce que l'on serait en droit d'attendre de dirigeants. Ceux que nous avons maintenant sont les assassins de notre peuple et nous nous proposons d'élire d'autres clowns pour les remplacer. Où est l'erreur?
Ernest Dufresne.
Robert J. Lachance Répondre
25 septembre 2016Merci M. Carmichael de votre intérêt pour mon information sur le vote préférentiel.
1 - Je n’ai pas tenu compte du montant des dons particuliers, si c’est ce que vous avez compris, juste du total des dons à chaque candidat. Bryan Breguet l’a fait et justifié : à deux élections récentes au Québec il y a eu un rapport entre montants totaux et résultats après élection. Pendant campagne, autrement que Céline, je sais pas. Bryan n’a pas fait pour le nombre de donateurs.
http://www.tooclosetocall.ca/2016/07/jean-francois-lisee-est-le-bernie.html
Ignorant la corrélation entre les deux variables et les pourcentages de votes aux élections sauf ce qu’a exposé Breguet, j’ai fait ce qu’il fait souvent des résultats de deux sondages, une moyenne.
Les dons particuliers, c’est une autre question et à explorer; ma recherche est préliminaire et ma compétence en chiffrier modeste, plus ce qu’elle était sur d’autres supports statistiques disparus de mon intérêt depuis une ou deux décennies.
Dans cette étude, un don égale un peu moins d’un vote parce que des personnes donnent à plus d’un candidat. Au 5 septembre, 2738 patriotes ont effectué 3074 dons à un, 2, 3, 4 ou 5 candidats : 86 à 2, 23 à trois, 10 à 4 et 3 à 5. Donc, la différence entre nombre de dons et de donateurs est de l’ordre de 5 %. Il faudra différentier.
2 - Une compilation des 363 dons faits à Véronique Hivon au 5 septembre m’a appris que ceux qui n’étaient faits qu’à un autre candidat l’était plus souvent relativement fait à MO et PSPP qu’à JFL ou AC. Paradoxe. La proximité dépend de la question, il n’y a pas que La question. Rassemblement dans le subtil, parité Homme-femme, parité générationnelle, inexpérience ?
3 - Samedi, ce matin c’est les même qu’hier vendredi. Congé. D’accord avec vos pourcentages et Ygreck dans sa caricature place Martine Show ou chaud, je ne sais pas comment on écrit en course de chevaux.
http://ygreck.typepad.com/ygreck/2016/09/canot-pq.html
Elle rame avec le courant, Lisée contre, Cloutier réfléchit l’aviron en l’air. PSPP n’a pas d’aviron. Elle peut gagner la course, faut voir ce que ça donne.
Sur son Facebook, Jean-François nous offre un avant-goût de ce qui nous attend au fichier de la DGEQ demain.
https://www.facebook.com/jflisee/?fref=ts
Robert J. Lachance Répondre
25 septembre 2016Merci M. Carmichael de votre intérêt pour mon information sur le vote préférentiel.
1 - Je n’ai pas tenu compte du montant des dons particuliers, si c’est ce que vous avez compris, juste du total des dons à chaque candidat. Bryan Breguet l’a fait et justifié : à deux élections récentes au Québec il y a eu un rapport élevé entre montants totaux et résultats. Il n’a pas fait pour le nombre de donateurs.
http://www.tooclosetocall.ca/2016/07/jean-francois-lisee-est-le-bernie.html
Ignorant la corrélation entre les deux variables et les pourcentages de votes aux élections sauf ce qu’a exposé Breguet, j’ai fait ce qu’il fait souvent des résultats de deux sondages, une moyenne.
Les dons particuliers, c’est une autre question et à explorer; ma recherche est préliminaire et ma compétence en chiffrier modeste, plus ce qu’elle était sur d’autres supports statistiques disparus.
Dans cette étude, un don égale un peu moins d’un vote parce que des personnes donnent à plus d’un candidat. Au 5 septembre, 2738 patriotes ont effectué 3074 dons à un ou plus candidats : 86 à 2, 23 à trois, 10 à 4 et 3 à 5. Donc, la différence entre nombre de dons et de donateurs est de l’ordre de 5 %. Il faudra différentier.
2 - Une compilation des 363 dons faits à Véronique Hivon au 5 septembre m’a appris que ceux qui n’étaient faits qu’à un autre candidat l’était plus souvent relativement à MO et PSPP qu’à JFL ou AC. Paradoxe. La proximité dépend de la question, il n’y a pas que La question. Rassemblement dans le subtil, parité Homme-femme, parité générationnelle, inexpérience ?
3 - Samedi, ce matin c’est les même qu’hier vendredi. Congé. D’accord avec vos pourcentages et Ygreck dans sa caricature place Martine Show ou chaud, je ne sais pas comment on écrit en course de chevaux.
http://ygreck.typepad.com/ygreck/2016/09/canot-pq.html
Elle rame avec le courant, Lisée contre, Cloutier réfléchit l’aviron en l’air. PSPP n’a pas d’aviron. Elle peut gagner la course, faut voir ce qu'il en propose.
Sur son Facebook, Jean-François nous offre un avant-goût de ce qui nous attend au fichier de la DGEQ demain.
https://www.facebook.com/jflisee/?fref=ts
Elle peut gagner la course comme la perdre si à ce débat les questions lui permettent d'aborder celle de la parité homme-femme : après Mme Marois, ça devrait être un homme ou après 40 hommes (faudrait vérifier) et une femme, quelqu'un de bien connu dirait : à qui est-ce que c'est que vous pensez que c'est le tour de devenir premier ministre ?
François Ricard Répondre
24 septembre 2016J'étais du PQ dès 1968.
J'y suis encore.
Pendant toutes ces années, je n'ai jamais eu la conviction que René Lévesque était un indépendantiste pur et dur.
Il était souverainiste. La promotion de la nation québécoise (bien plus canadienne-française pour lui) lui tenait grandement à coeur. Mais je reste convaincu que cela ne voulait pas nécessairement dire l'indépendance totale.
Alors tous ceux qui en appellent aux mânes de René Lévesque, il serait bon de le faire avec une certaine gêne.
François Ricard Répondre
24 septembre 2016Certains supporteurs de Mme Ouellet disent que ceux qui sont des "vrais indépendantistes" veulent Mme Ouellet comme chef.Ils laissent entendre que ceux qui ne veulent pas de Mme Ouellet comme chef ne sont pas des vrais indépendantistes. Navrant.
En fait, c'est une forme de chantage venant de gens qui n'ont pas d'autres arguments valables à présenter en faveur de leur candidate.
À ce que je sache, ni Lisée, ni Cloutier, ni St-Pierre-Plamondon n'ont dit renoncer à l'indépendance. Ils nous proposent des approches différentes de celle de Mme OUellet. Mais, à preuve du contraire, ils sont tout aussi indépendantistes que Mme Ouellet. Peut-être, par ailleurs, sont -ils un plus réalistes et lucides que Mme Ouellet.
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2016@M . Lachance:
1- Pourquoi avoir tenu compte du nombre de donateurs ET du montant des dons dans vos calculs?
Il me semble qu'un donateur égale un vote, indépendamment du montant du don.
2- Au 2ième tour, vous accordez 50% des votes de PSPP à Ouellet. Pourquoi cette hypothèse? Pourtant PSPP me semble bien plus proche de Lisée ou Cloutier
Ce matin, sur le site du DGEQ, je calcule les pourcentages suivants, selon le nombre de donateurs (les dons à Hivon sont exclus du calcul):
Cloutier: 29.5%
Lisée: 31.1%
Ouellet: 28.5%
PSPP: 10.9%
Si au 2ième tour, les votes de PSPP se répartissent également entre les trois autres candidats, alors on aura:
Cloutier: 33.1%
Lisée: 34.7%
Ouellet: 32.1%
Si on tient compte de la marge d'erreur, on aurait quasiment une triple égalité. Le débat de demain pourrait être déterminant.
Archives de Vigile Répondre
23 septembre 2016Je respecte votre opinion pour Martine Ouellet. Quant à moi, je préfère un Jean-François Lisée qui m’inspire par sa franchise et qui me semble très articulé et fort méthodique. Mon choix se veut tout comme lui: il faut, en premier lieu, «Chasser les libéraux» et, en second lieu, «Réussir l’indépendance.» Je suis prêt à vivre avec cela. De plus, il n’incarne pas la langue de bois de nos politiciens libéraux ou fédéralistes et je m’en réjouis. Cela ne m’empêche pas d’estimer les trois autres candidats dont Martine Ouellet, Paul St-Pierre Plamondon et Alexandre Cloutier. Jean-François Lisée m’apparaît comme étant le meilleur candidat pour être le prochain du Parti québécois et je vais voter pour lui.
Personnellement, je voterais immédiatement pour l’indépendance du Québec. Mais, hélas, je suis un parmi tant de Québécois et de Québécoises.
Toutefois, si les gens prenaient un temps de réflexion pour s’instruire de toutes les études (et/ou vidéos de J.J. Nantel) disponibles sur le web en faveur de l’indépendance du Québec, ils comprendraient mieux que l’indépendance du Québec est la seule voie de l’avenir pour le peuple québécois et que le fédéralisme canadien n’est pas réformable quoiqu’en pense les adeptes du fédéralisme renouvelé. Finalement, les gens devraient aussi comprendre qu’on «ne devrait pas être fédéraliste pour garder les Rocheuses ou par crainte de l’avenir économique du Québec ou parce qu’on est pusillanime et colonisé»!
Si les Québécois étaient plus férus de leur Histoire, ils seraient à même de faire le même constat que Mathieu Bock-Côté: «On l’oublie souvent, mais depuis ses origines les plus lointaines, le Canada ne s’est pas imposé naturellement aux Québécois. Il a dû, dès le départ, soudoyer nos élites pour les rallier à sa cause.» Ainsi, les Québécois devraient demeurer sourds face aux sornettes entretenues par les libéraux voire de tous ces fédéralistes qui nous mentent à plein nez parce qu’ils ne veulent pas perdre leurs privilèges. «Le PLQ est moins le parti de l’économie que de la grande bourgeoisie satisfaite. C’est moins celui des idéalistes que des ambitieux de tout acabit. Il attire moins ceux qui le servent par l’honneur que par les honneurs. Dixit MBC.»
Si une anglophone telle que l’économiste Jane Jacobs pouvait prendre parti sans équivoque pour l’indépendance du Québec qui, à son avis, serait bénéfique pour le Québec, pour le Canada et pour Montréal, pourquoi pas nous et reprendre en main «le bâton du pèlerin» d'ici 2022? N’a-t-on pas le devoir de poursuivre le travail d’indépendance que nous ont légué nos ancêtres. Comme Gaston Miron le soulignait: «Tant que l’indépendance n’est pas faite, elle reste à faire.»
Enfin, tous les Québécois et Québécoises devraient pourtant comprendre que «les souverainistes ne veulent pas détruire le Canada [mais] de construire un nouveau pays.» Et pour cela, nous devons accepter de suivre le plan préconisé par Jean-François Lisée pour y «Réussir l’indépendance» du Québec.
Robert J. Lachance Répondre
23 septembre 2016Et quel sera votre deuxième choix ?
J’ai imaginé à partir du nombre de donateurs publié par la DGEQ le 19 septembre et du montant obtenu par chaque candidat.e leur taux de vote en sortie du 5 à 7 octobre. La loi accorde à nos fonctionnaires de la DGEQ 5 jours ouvrables pour faire le travail. J’ai connaissance dans deux cas qu’ils en ont mis 5,99. C’était limite. J’estime donc prudemment mes décomptes à dater du 12 septembre.
Les taux produits se lisent en première colonne du tableau joint. Jean-François Lisée y domine à 31,1 %; Alexandre Cloutier y suit à 28,6 puis Martine Ouellet à 26,3. Paul St-Pierre Plamondon termine dernier avec 14. Si vous avez lu La Presse, sondage CROP, pas de grosse surprise sauf Lisée en premier et Plamondon à 14.
Au deuxième décompte, les hypothèses sous tableau sont que tous les électeur.e.s de Plamondon ont désigné un deuxième choix et que 50 % de ces personnes ont retenu Ouellet comme deuxième choix contre 25 pour Lisée et 25 pour Cloutier.
À 31,5, Martine s’approche de Cloutier mais il se sauve à 32,8. Elle est éliminée à son tour. Celui-ci passe en finale. Les votes de deuxième choix, sinon de troisième de ses électeur.e.s seront reportés à leur tour en troisième décompte à leurs bénéficiaires respectifs finalistes, Lisée ou Cloutier.
Si Martine finit deuxième contrairement à ma prévision ici, votre deuxième choix ne sera pas compté, votre premier oui. Si elle finit troisième, il le sera sauf si c’est Plamondon, auquel cas votre troisième, Lisée ou Cloutier sera compté.
Je me trompe ?
Je prévois réviser mes estimations au début de la semaine prochaine en date du 19 septembre et la semaine suivante en date du 26. Restez en mode lecture.
Archives de Vigile Répondre
23 septembre 2016@M Michaud:
«J’ai fais ce constat dans les derniers jours en partie en lisant l’article sur les jeunes de la génération des milléniaux qui ont rien à foutre du nationalisme et de l’indépendance du Québec.»
Vous savez, M. Michaud, ceux qui prédisent l'extinction du PQ pour 2034 se basent sur l'évolution du parti durant les vingt dernières années. En fait, ils nous disent: "Si la tendance se maintient... "
Pour espérer éviter ce funeste destin, il faut donc changer de trajectoire.
Archives de Vigile Répondre
23 septembre 2016La conviction ne suffit pas pour arriver à la souveraineté
Dans cette course se joue l'avenir du parti, de la cause et de la nation. Ce débat commande donc un minimum de rigueur.
Vous dites: " les Lisée et Cloutier mettent de côté le discours indépendantiste"
Cette représentation de la position de J F Lisée de correspond pas à la réalité.
Son cadre stratégique part d'un constat sur le contexte et la situation et la conclusion qu'il faudra plus qu'un mandat pour passer à l'acte. Le temps de reprendre le contrôle de l'État, et d'entreprendre le redressement nationale : la souveraineté n'est pas un souhait mais une sommes.
Loin d'abandonner la souveraineté Lisée emprunte le seul chemin qui y mène.
Martine Ouellet propose une autre démarche, celle d'une constituante qui va produire une Constitution initiale, sur laquelle la population votera à un référendum. Cette voie d'accèes à la souveraineté ne passe pas le test de la réalité.
La conviction ne suffit pas pour arriver à la souveraineté
JCPOmerleau
Archives de Vigile Répondre
23 septembre 2016Je respecte votre décision d'appuyer Madame Ouellet mais je ne crois plus qu'il soit possible de réaliser l'indépendance par un référendum pour la prochaine décennie. La seule chose qui pourrait faire changer cela serait une crise politique majeure au Canada ou l'implosion de la fédération. L'autonomisme est la seule avenue contre le fédéralisme centralisé dans le contexte actuel.
J'ai fais ce constat dans les derniers jours en partie en lisant l'article sur les jeunes de la génération des milléniaux qui ont rien à foutre du nationalisme et de l'indépendance du Québec. Hélas, le PQ par ses chicanes à répétition n'a pas l'air tellement sérieux et perd de la crédibilité. Un champ de ruine que disait feu Jacques Parizeau; il avait pas mal raison. Le PQ doit renaître de ses cendres avec un nouveau chef et revoir son programme.
C'est pourquoi je pense que le Québec doit avancer autrement et on doit battre les libéraux provinciaux. Nous sommes aussi à l'époque de la politique spectacle ou un Donald Trump qui aime faire le clown peut devenir président parce que la population tannée de l'establishment. Justin Trudeau est populaire parce qu'il est jeune et a des talents de comédien exceptionnel. Alexandre Cloutier a des chances de devenir chef du PQ parce qu'il est aussi jeune et veut être l'ami de tout le monde. Le PQ doit être le parti progressiste sur le plan économique et environnementale et se démarquer comme celui de l'intégration des immigrants par la francisation intensive avec des budgets importants pour ce projet.