Dimanche dernier, à l'émission "Découverte", on présentait un reportage sur cette mine à l'extrême nord du Québec: Écoutez l'émission ICI
Le minerai est concentré sur place, pour ensuite prendre le chemin de la fonderie à Sudbury (bateau jusqu'à Québec, puis train vers Sudbury). Enfin, le métal prend le chemin de la Norvège pour y être raffiné (train jusqu'à Québec, puis bateau jusqu'en Norvège). Donc, aucune transformation au Québec. Le territoire du Québec n'est qu'un lieu de transit obligé.
À la sortie du concentrateur, des quantités gigantesques de résidus miniers. Ceux-ci forment un colline de 35 mètres de hauteur. On recouvre le tout d'une couche de roches de 2.4 mètres de hauteur, à titre d'isolant.
La stratégie est que le pergélisol va garder ces résidus congelés le plus longtemps possible afin d'éviter le drainage minier acide, qui a le potentiel de tuer les rivières et lacs environnants.
Le problème, c'est qu'on sait maintenant que le pergélisol n'est pas éternel. Tôt ou tard, ces résidus vont dégelés, et commencer à se répandre dans l'environnement. Xstrata ne sera alors sans doute plus là pour assumer ce qu'il nous laisse en héritage.
La mine de nickel Raglan
Ce qu'on nous laisse en héritage
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
2 commentaires
Stéphane Sauvé Répondre
4 septembre 2013Et vous croyez que madame Marois est assez indépendante pour affirmer et défendre nos intérêts par rapport à ces rapaces minières ?
Archives de Vigile Répondre
3 septembre 2013"Xstrata ne sera alors sans doute plus là pour assumer ce qu’il nous laisse en héritage."
Ou encore, les principaux actionnaires empochent les dividendes et revendent les actions au début du déclin du mineur. Ceux qui pensent acheter à bon prix Xstrata se retrouvent avec des poursuites.
Et si les nouveaux propriétaires sont Chinois, ils riront des poursuites. On a vu cela avec le London Metal Exchange.