La nation qui n'allait pas de soi

Un essai D'Alexis Tétreault

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Tribune libre



Un livre concluant. Un écrit qui retrace les grandes lignes du cheminement des Français en terre d'Amérique. Plus particulièrement de la Conquête à nos jours. La définition de la nation est toujours au prochain tournant sans jamais s'affranchir. Il y a dans cet essai une mine d'information condensée pour qu'on puisse en saisir les portées sans franchir des encyclopédies pour se faire. Le lecture du récit coule bien. La compréhension se fait tout en gardant un langage simple, sauf exceptions. Quelle sera la prochaine étape du cheminement québécois?  Ou au contraire, c'est la fin?




Deux commentaires

Monsieur Tétreault,  pourquoi avoir passé tant de temps à expliquer, en long et en large, dépenser tant d’énergie pour expliquer tous les entrants et les complexités des acteurs en jeu, lorsque le Canadien français est devenu Québécois, mais vous avez passé zéro temps à expliquer comment le Canadien (d'origine) a été forcé par les Anglais d'abandonner son nominatif de toujours pour adopter un nominatif dénigrant, le Canadien français? N'a-t-il pas ici une explication à fournir pour mieux comprendre la soumission obligé des Canadiens face aux Anglais, face aux nouveaux Canadians loyalistes? C'est bel et bien les Anglais, à partir de 1818, qui avaient concoctés l'idée de nous trouver un nouveau nominatif de soumission pour donner chemin libre aux Loyalistes, de, eux, prendre le nominatif Canadian. Le premier écrit de ce baptême a apparu dans le Rapport Durham en 1840, suite aux rébellions des Canadiens, nommés Patriotes. La prochaine fois où ce nom apparaît sera 1885, lorsque Mercier avec l'aide de l'église, implore les Canadiens de venir soutenir Riel, qui allait se faire pendre, d'utiliser le nom Canadien français pour venir empêcher l'acte de se produire et d'unir tous les francophones sous une même bannière. Les Acadiens, en 1881, avait refusés ce nominatif dénigrant. Mais entre 1840 et 1885, que se passe-t-il?




Le deuxième commentaire relève du mythe. 

Pourquoi faire comme les Anglais ont faite lorsqu'ils nous ont abaissé en nous nommant des moins que Canadiens, une sous-classe de Canadiens en nous nommant French Canadians? Ne faites vous pas comme eux en nommant les Québécois,  de Franco-québécois? Pourquoi encore une fois décortiquer ce que sont déjà les Québécois,  francophile et laïque? Soyons clair, les anglophones du Québec ne sont pas Québécois,  ils sont Canadians habitant un certain territoire nommé Québec,  mais ceci ne les rends pas Québécois pour autant. Ni les immigrants qui choisissent à 99% d'être Canadien et pas Québécois.  


En terminant, cet essai est un incontournable pour comprendre un grand pan de notre existence ici en Amérique. 

Voici deux articles en lien avec ce sujet :

https://vigile.quebec/articles/si-nous-devenions-canadien

https://vigile.quebec/articles/qui-sommes-nous-12026




 



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