La parole à Falardeau

« Non mais écoutez, Jean Charest, c’est comme Elvis Gratton en blond, c’est exactement pareil! »

Tribune libre


Les citations sont la preuve de la liberté d’expression à laquelle on a droit dans la limite où ce n’est pas un rédacteur en chef ou un boss qui contrôle nos écrits. Toutes les citations qui suivent ont été mentionnées par Pierre Falardeau et vues, lues ou entendues via certains médias :

« L’important n’est pas de bien ou mal parler mais de parler. »
« On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part. »
« Une œuvre est à la fois politique, artistique, humaine et philosophique. Je fais des films pour que ça reste. Une fois qu’on sera indépendant, c’est un film qui peut servir au reste de l’humanité. »
« Si tu te couches, ils vont te piler dessus. Si tu restes debout et tu résistes, ils vont te haïr mais ils vont t’appeler ‘monsieur’ ».
« Je trouve inacceptable que les artistes soient coupés de cette lutte [la lutte pour la libération nationale de leur peuple]. Du coup, je déteste de nombreux cinéastes ou artistes qui refusent de prendre position. »
« Aujourd’hui, contrairement à ce qu’on pense, les artistes ne sont pas à l’avant-garde, ils sont à l’arrière-garde. Ils reculent. Aujourd’hui, la société québécoise est assise sur son cul et on a un cinéma assis sur son cul. »
« Des Elvis Gratton, y en a mur à mur au Québec…Aussitôt qui en a un qui meurt, y en a mille qui sont prêts à prendre sa place. »
« Pour les lâches, la liberté est toujours extrémiste. »
« Au-delà des lettres de Chevalier de Lorimier, il y a son combat. Et nous devons apprendre des leçons de l’histoire pour ne pas répéter les mêmes erreurs. »
« Comme si la lutte de la libération nationale n’était pas, en soi, un projet de société. Le bateau coule et des passagers veulent discuter de l’aménagement intérieur de la chaloupe. Ramons, câlice! On discutera ensuite de la couleur de la casquette du capitaine ou de la forme des rames. L’indépendance n’est pas le paradis. Ce n’est pas la solution à tous nos problèmes. Mais il s’agit de choisir enfin. Ou le statut de nation annexée à jamais, ou la liberté. »
« Chaque film, chaque maison, chaque poème, chaque robe, chaque chanson que nous créons fait exister le Québec un peu plus chaque jour. Nos chefs d’œuvre, comme nos cochonneries. Parce que ce sont nos cochonneries. Le Québec existe dans nos rêves. Par nos rêves. Et le jour où nous cesserons de rêver, le pays mourra. »
« Je me bats pour la libération et l’indépendance de mon pays. »
« Un peuple esti, qui a demandé de voter pour la liberté, pis qui vote pour l’esclavage, je trouve ça effrayant! »
« La lutte pour la libération de notre pays n’est pas une lutte constitutionnelle. C’est une question de vie ou de mort. Ou rester à jamais une minorité de braillards et mourir à petit feu comme à Sault-Sainte-Marie, ou devenir enfin un peuple libre et vivre debout. La lutte pour la liberté et l’indépendance n’appartient ni à un parti ni à une classe, mais à l’ensemble du peuple québécois. »
« Non mais écoutez, Jean Charest, c’est comme Elvis Gratton en blond, c’est exactement pareil! »
« Non mais, un gars [Jean Charest] qui, à 13 ans, rêvait de devenir Premier ministre du Canada, faut que tu sois taré en quelque part! Non mais toi, à 13 ans, tu rêvais de devenir police ou pompier! Mais pas de devenir Premier ministre du Canada! »
« Nous ne nous battons pas pour faire inscrire deux mots, genre « société distincte », sur un bout de papier. Nous nous battons pour la liberté et l’indépendance de notre pays. »
« Ou ben le peuple se lève pis on se donne un pays, on ben on s’écrase pis on reste une minorité. »

Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2095 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • L'engagé Répondre

    3 octobre 2011

    Voilà une très belle initiative.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2011

    « Non mais, un gars [Jean Charest] qui, à 13 ans, rêvait de devenir Premier ministre du Canada, faut que tu sois taré en quelque part ! Non mais toi, à 13 ans, tu rêvais de devenir police ou pompier ! Mais pas de devenir Premier ministre du Canada ! »
    Cette citation de Pierre Falardeau nous ramène exactement à ce que j'ai déjà mentionné dans un article il y a quelque temps:
    Ceux qui occupent les postes de décision dans ce pays sont les mêmes qu’on ne pouvait sentir lorsque nous étions sur les bancs d’école au secondaire ou au cegep : les contrôlants, les ambitieux, les opportunistes, les m’as-tu-vus, les peu sincères, les égocentriques etc...
    Pierre Falardeau tout comme Michel Chartrand sont des hommes qui nous manquent. Si vous avez bien remarqué, il n'y a plus de personnages colorés au Québec dans la jeune génération. Il n'y a plus de Falardeau, de Chartrand, de Gaston Miron, de Pierre Bourgault etc... On dirait que nous sommes tous devenus plus drabes. Dommage...