Tous les Québécois sont alarmés et horrifiés de constater à quel point l'île de Montréal s'enlise dans l'anglicisation assimilatrice de mois en mois. Le français recule au rythme des arrivants allophones et du transfert des études vers l'anglais.
Il serait grand temps de mettre sur pied une campagne de renationalisation de l'île en peine occupée par l'anglais qui pourrait s'appeler le "Projet Montréal tout en français".
Ce projet régénérateur consisterait à afficher partout en ville que c'est en français que tout se passe: accueil unilingue français de rigueur dans tous les commerces et restaurants, premier choix pour aborder quiconque en toutes circonstances, que de la musique francophone jouant dans les endroits publics. Que du beau français tout le temps et partout comme il se doit. Les autres langues restent à la maison. La volonté de faire du français la langue d'usage universel au Québec doit s'afficher par tous les moyens disponibles.
Les anglos et les allos doivent sentir une pression continue pour respecter la seule langue officielle du Québec. Un affichage bien ciblé doit leur rappeler constamment où ils vivent et ce qu'ils ont à faire pour démontrer leur bonne volonté et leur désir de bien vivre ensemble avec nous et non contre nous. Cela passe nécessairement par l'universalisation du français au quotidien.
De leur côté, les francos eux aussi ont leur part à faire en donnant le bon exemple et en exigeant le français en toute occasion et en ne cédant jamais à l'anglais. Tout le monde doit participer à cette campagne de refrancisation de l'île de Montréal.
Le gouvernement aurait également intérêt à légiférer pour renforcer l'application de la loi 101 partout sur la place publique, à lui redonner du mordant et même plus de sphères d'application.
Et pourquoi ne pas adopter les règles de contenu français du CRTC partout? Si c'est bon pour la radio, c'est aussi bon pour tout l'espace public. La musique des patinoires, des centres commerciaux, des halls d'entrée, des ascenseurs, des restos mêmes ethniques, celle jouée en plein air lors de festivals, toutes devront respecter les cotas francophones minimum du CRTC.
Et, tant qu'à faire, pourquoi ne pas entériner l'affichage unilingue français, comme incitatif supplémentaire à apprendre la langue et à s'en servir en priorité?
Voici quelques exemples de messages à afficher partout en ville, dans le métro, les autobus, les vitrines, les colonnes Morris, aux fenêtres des maisons même:
Vous êtes au Québec
Montréal parle français
Vivre ici en Québécois
J'aime le français, ça s'entend
Parle-moi dans ma langue
C'est en français qu'on se comprend mieux
Montréal vous parle en français
Le français, c'est pour tout le monde
Abordez-moi en français
Je veux entendre la belle langue de mon pays
Du français pour tous
Montréal, la touche française
Tout en français, rien qu'en français
Le français d'abord
Le respect parle français
Parlez-moi français
C'est le français que j'aime
En français s'il-vous-plaît
C'est en français que ça se parle
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Une campagne d'affichage du français seule langue commune est impérative
Lançons un Projet Montréal tout en français
Objectif: renationaliser une ville occupée par l'anglais
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
10 avril 2011Cela ne peut être mieux dit, Monsieur Labrie. Si nos élites n'ont pas le courage de faire ce que vous proposez, il faudra le faire nous-mêmes. Le vase est sur le point de déborder. Et c'est vrai,enlevons le mot projet : Montréal tout en français!
Daniel Roy, C.A.
Réjean Labrie Répondre
9 avril 2011@ Mme Lucie Mayer et M. Francis Déry,
Merci de vos commentaires et de vos précisions quant à l'existence du parti Projet Montréal. Étant de Québec, j'avoue que je ne le connaissais pas vraiment.
Vive les Montréalais comme vous qui ne baissent pas les bras devant l'anglicisation et qui conservent la fierté de leur langue maternelle!
Réjean Labrie
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2011Projet Montréal est le nom d'un parti municipal auquel est associé l'ancien juge Gomery.
Il y aura un problème.
Réjean Labrie Répondre
9 avril 2011Voici le lien du Mouvement Montréal français:
http://www.montrealfrancais.info/
Réjean Labrie
Lucie Mayer Répondre
9 avril 2011Belle initiative, provenant d'un Québécois de coeur et d'action. Bravo!
Puis-je cependant apporter une petite touche qui, il me semble, pourrait éviter la confusion de votre suggestion avec le parti politique Projet Montréal (quoique, partisane de ce parti, je me réjouis de l'allusion :P)
Peut-être insérer une ponctuation, par exemple "Projet: Montréal tout en français"?
Ou encore, mais là, je concède ma partisanerie au grand complet, laisser tomber Projet, à la faveur du slogan épuré: "Montréal tout en français".
Voilà. Je salue chaleureusement votre initiative et, malgré le ton guilleret de mon commentaire, souhaite ardemment qu'elle se réalise et que Montréal, avec ou sans "deux points" après son Projet, soit ce qu'elle a toujours été destinée à être, dès sa fondation, un joyau de la langue française!