Larry King et Chavez sur CNN

Un échange qui révèle le leader

Tribune libre


À l’occasion de l’ouverture de la session de l’Assemblée
générale des Nations Unies, en septembre dernier, Larry King, l’animateur vedette de CNN, a reçu Chavez à sa populaire émission d’Affaires publiques. À ce moment, je l’avais écouté en direct et j’avais été impression par sa performance et le contenu de ses réponses.
J’ai pensé que pour ceux et celles qui ne connaissent Chavez qu'à traves l’opinion de ce que nos médias en disent, cet interview leur permettra de découvrir en direct l’homme, sa pensée et les motifs qui l’animent dans ses relations avec les autres. L’entrevue est sous-titrée en français. Pour les rares fois que nous pouvons le voir en direct et l’entendre lui-même sur les questions que nous nous posons, le visionnement en vaut la peine.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98217
Oscar Fortin
Québec, le 10 février 2010

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Oscar Fortin292 articles

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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5 commentaires

  • Martin Lavoie Répondre

    12 février 2010

    Ce que nous avons comme dirigeant reflète l'attitude que les Québécois ont depuis la conquête, et ce qui s'offre à eux sont les descendants de ceux qui ont toujours plié l'échine. En attendant, quand le pilote provient d'un parti libéral ou fédéraliste, celui-ci n'est que le représentant de la reine, qui se considère lui-même comme un intendant, nommé par la Reine, profitant d'un système de "marketing" hyper organisé et sachant étudier l'humeur populaire quand il est le temps de jouer la carte de l'élection, illusion démocratique.( JE N'OUBLIE PAS LES MANIPULATIONS DE LA CARTE ÉLECTORALE QU'IL NOUS PRÉPARE.
    Je suis porté à croire que le prochain chef, ayant un caractère à la Chavez, nous apparaîtra dans la rue, devant son peuple et marchant sur le parlement, pour renvoyer notre Charest quelque part, dans un fief de M.Desmarais, considérant qu'il ne sera pas le bienvenu dans son comté qui l'a presque répudiè, lors de la dernière élection. J'ajoute que je n'arrive pas à croire que les votes par anticipation lui ont permis d'être élu, et qu'il y a eu là, encore, une génuflexion des Partis d'oppositions.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 février 2010

    On comprend facilement pourquoi un politicien de la trempe d'Hugo Chavez puisse être Président du Venezuela. C'est un politicien réaliste et même temps visionnaire. C'est ce qui nous manque ici au Québec!

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 février 2010

    Je trouve le commentaire de Monsieur Raymond Poulin très très pertinent.
    «Chavez, Morales, Ortega et Zelaya répondent aux questions clairement et directement, sans apprêts, sans faux-fuyants et sans sacrifier au politiquement correct ou à la novlangue, de sorte que leurs paroles les engagent et que leurs déclarations correspondent à des faits vérifiables.»
    «Les médias des grands groupes les charcutent, les modifient ou les citent hors-contexte, il faut donc en conclure que la désinformation est consciente…»
    Désinformation consciente.
    Exactement et le mystère c'est comment des professionnels réputés en arrivent à faire une telle manipulation de l'information!
    Un mystère! Comme si l'idéologie était vraiment plus forte que le professionnalisme.
    Par exemple, à Radio-Canada, seul Jean-Michel Leprince semble vouloir maintenir un certain degré de professionnalisme et nous livrer une information digne du journalisme. On remarque que ses patrons le laissent sur la tablette.
    Son dernier reportage du 19 janvier dernier sur Sebastian Piñera au Chili fut excellent.
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/international/carte-interactive/reportages/2010/01/19/002-4629.shtml
    Depuis, RIEN.
    Par contre, Mme Ginette Lamarche est beaucoup plus active.
    Il faut écouter tous ses reportages où elle nous décrit les dérives de ces gouvernements gauches "gogauches" incompétents (sic) et d'une légitimité éternellement douteuse (!).
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Je vous recommande fortement l'excellent reportage de Jean-Michel Leprince concernant le nouveau président du Chili
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/international/carte-interactive/reportages/2010/01/19/002-4629.shtml

  • Serge Charbonneau Répondre

    11 février 2010

    Chávez qui rencontre « Le King » comme il lui dit en le saluant à la fin de l'entrevue..
    Monsieur King semble toujours un peu en perte de contrôle à chaque pause publicitaire. Comme si la pause lui était salutaire pour reprendre un peu de contenance.
    C'est effectivement une excellente émission à voir.
    Il est arrivé quelquefois que des vedettes médiatiques, comme Larry K, rencontrent cette "bête noire". Ils en ressortent toujours impressionnés.
    Ce fut le cas pour Barbara Walters de ABC qui était allée interviewer et prendre un café avec Hugo Chávez à Caracas.
    Une rencontre-reportage diffusé en 2007 à l'émission 20/20
    http://www.youtube.com/watch?v=X9v0sicU-5c
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Raymond Poulin Répondre

    11 février 2010

    On aura sans doute remarqué, sur le plan de la communication publique, la différence essentielle entre les leaders politiques démonisés par les médias occidentaux, par exemple Chavez, Morales, Ortega et Zelaya, et les représentants politiques de nos gouvernements : les premiers répondent aux questions clairement et directement, sans apprêts, sans faux-fuyants et sans sacrifier au politiquement correct ou à la novlangue, de sorte que leurs paroles les engagent et que leurs déclarations correspondent à des faits vérifiables. Puisque les médias des grands groupes et nos politiciens, lorsque d’aventure ils traduisent leurs propos, les charcutent, les modifient ou les citent hors-contexte, il faut donc en conclure que la désinformation est consciente, volontaire, organisée et systémique, ce qui correspond tout à fait à la notion de complot.