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Mathieu Bélanger - Le gouvernement de Jean Charest devra tôt ou tard se résoudre à lancer une enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques, a indiqué mardi matin le président du Conseil du patronat du Québec (CPQ), Yves-Thomas Dorval, de passage à Gatineau.
Le CPQ était la dernière organisation à refuser de se prononcer sur le besoin de tenir une enquête publique au Québec. La vitesse à laquelle les choses ont déboulé au cours des dernières semaines force M. Dorval a adopté aujourd'hui une position plus claire en faveur d'une enquête publique.
«Force est de constater et je suis le premier à le reconnaître que les raisons pour lesquelles j'étais réticent à la tenue d'une enquête publique, soit l'exposition de l'image du Québec à l'extérieur et le fait que des gens honnêtes soient éclaboussés surviennent pareil, a avoué Yves-Thomas Dorval en entrevue avec LeDroit. À un moment donné, c'est comme un mal de dent. Il faut se résigner à aller chez le dentiste et faire arracher la dent qui fait mal. Le gouvernement n'aura pas le choix, à un moment donné, d'aller vers une enquête publique.»
Le président du CPQ est toutefois d'avis qu'il faut laisser le temps aux enquêtes policières déjà en cours d'arriver à terme. Les faits qui en découleront pourront ensuite servir de base à une enquête publique élargie.
Plus de détails à venir
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