Accord commercial avec les États-Unis

Le beau rêve de Mark Carney s’estompe peu à peu

Réflexions personnelles

Tribune libre

L’ex-gouverneur des banques centrales d’Angleterre et du Canada s’est présenté en politique dans l’intention de faire du Canada un pays fort débarrassé des tarifs douaniers imposés par son vis-à-vis américain, Donald Trump. Or le beau rêve de Mark Carney s’estompe peu à peu devant la menace de Trump de maintenir coûte que coûte ses tarifs. En termes clairs, le premier ministre du Canada doit « baisser les coudes » et adoucir le ton face au grand Orange, même son retrait de la taxe des services numériques que Carney qualifiait de stratégique n’aura constitué qu’un coup d’épée dans l’eau.

Par ailleurs, récemment, dans une déclaration lancée en point de presse, Mark Carney a laissé entendre que la fin des tarifs était peu probable, qu’ils sont là pour rester et que le gouvernement ne pouvait espérer qu’en diminuer les effets, un changement de paradigme à 180 degrés.

Il reste très peu de temps avant le 1er août, date limite pour la signature d’une entente commerciale entre le Canada et les États-Unis. Les négociations piétinent, et se dirigent inexorablement vers un cul-de-sac. Dans ces circonstances, quelle stratégie utilisera Mark Carney pour sortir plus fort de cette tempête tarifaire? Bien malin celui qui peut sortir un lapin de son chapeau à moins que le magicien de la finance y parvienne. À suivre…

Réflexions personnelles

Avec deux oreilles et une seule bouche, l'être humain devrait écouter deux fois plus qu’il ne parle.

Mieux vaut un simple geste tendre que mille mots d’amour.

La confiance est comme un arbre, lente à pousser, vite à couper.

Il n’y a pas plus triste solitude que de la vivre à deux.


Henri Marineau, Québec



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé