L’ex-gouverneur des banques centrales d’Angleterre et du Canada s’est présenté en politique dans l’intention de faire du Canada un pays fort débarrassé des tarifs douaniers imposés par son vis-à-vis américain, Donald Trump. Or le beau rêve de Mark Carney s’estompe peu à peu devant la menace de Trump de maintenir coûte que coûte ses tarifs. En termes clairs, le premier ministre du Canada doit « baisser les coudes » et adoucir le ton face au grand Orange, même son retrait de la taxe des services numériques que Carney qualifiait de stratégique n’aura constitué qu’un coup d’épée dans l’eau.
Par ailleurs, récemment, dans une déclaration lancée en point de presse, Mark Carney a laissé entendre que la fin des tarifs était peu probable, qu’ils sont là pour rester et que le gouvernement ne pouvait espérer qu’en diminuer les effets, un changement de paradigme à 180 degrés.
Il reste très peu de temps avant le 1er août, date limite pour la signature d’une entente commerciale entre le Canada et les États-Unis. Les négociations piétinent, et se dirigent inexorablement vers un cul-de-sac. Dans ces circonstances, quelle stratégie utilisera Mark Carney pour sortir plus fort de cette tempête tarifaire? Bien malin celui qui peut sortir un lapin de son chapeau à moins que le magicien de la finance y parvienne. À suivre…
Réflexions personnelles
Avec deux oreilles et une seule bouche, l'être humain devrait écouter deux fois plus qu’il ne parle.
Mieux vaut un simple geste tendre que mille mots d’amour.
La confiance est comme un arbre, lente à pousser, vite à couper.
Il n’y a pas plus triste solitude que de la vivre à deux.
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
François Champoux Répondre
23 juillet 202523 juillet 2025
Bonjour M. Marineau,
Est-ce qu’écrire doit être considéré comme parler? Si oui, nous devrions cesser d’écrire et faire comme Socrate : pratiquer la maïeutique.
Effectivement, le geste suit rarement les paroles; nous le constatons trop souvent de la part des gens de pouvoir : bla-bla-bla et peu d’action. Je me tais…, mais j’ai encore quelque chose à dire et à écrire.
La confiance en soi est prioritaire : nous sommes notre meilleur ami : il ne doit jamais nous décevoir.
La solitude ne doit pas être triste, mais féconde. Vivre la solitude à deux est un non-sens et non une tristesse. La fécondité est le propre de l’amour; c’est pour cela que nous devons nous aimer prioritairement pour être capables d’aimer l’autre, aimer tout autre. On doit être capable de dire en premier «Je m’aime», afin de pouvoir dire «Je t’aime» ensuite, et finalement dire «J’aime». Aimer est le verbe d’action le plus mal connu des humains; il faudrait l’apprendre dès l’adolescence.
C’est ce que j’ai tenté de développer dans ma courte conférence du 21 juin dernier au Festi-Philo de la Société de philosophie des régions au coeur du Québec. Vous pourrez la lire sur mon blogue (http://francoischampoux.wordpress.com/), sous le titre suivant : L’amour, l’art d’aimer, conférence 4, 21 juin 2025.
François Champoux, Trois-Rivières