Pour Québec solidaire

Le décompte est commencé

Si l'indépendance n'est qu'un «moyen», comment se le donner ?

Tribune libre

Notre camarade Guy Roy réagit ici aux plus récentes sorties publiques faites par la direction de Québec solidaire (QS) qui, d'un côté, reconnaissent qu'il y a une pression de plus en plus importante, y compris en son propre sein, pour changer de position et se montrer plus ouverte à une alliance avec le reste des formations politiques souverainistes mais qui, et du même coup, somment ces autres formations de clarifier leur propre stratégie, en matière d'accession à l'indépendance, laissant par le fait même entendre que seul Québec solidaire aurait une position claire à ce sujet.
Premièrement, une telle affirmation est en fait loin de représenter l'état actuel des lieux. Deuxièmement, cela fait également fi d'un très important processus de consultation qui s'amorcera d'ici les prochains mois, avec la publication d'un projet de refonte du fameux article No 1 dans le programme du PQ, et qui s'échelonnera jusqu'en juin 2017, avec la tenue d'un congrès national fort attendu au sein de ce parti, en plus de nier le fait qu'Option nationale vient juste de sortir de son propre congrès où tout ce processus d'accession à l'indépendance était justement au cœur de tous les débats.
Une telle approche de la part de la direction de QS semble bien plus refléter un désir de se justifier dans un refus assez clairement exprimé jusqu'ici d'aller dans la direction d'une éventuelle alliance, que d'un réel désir de faire progresser les choses, ce qui est évidement bien dommage.
***
Par Guy Roy
Coporte-parole du PCQ
Et toujours membre actif au sein de Québec solidaire (*)
Je pense honnêtement que le Parti libéral et le fédéralisme ne doivent pas être avantagés par la division du vote souveraniste. Je le dis pour le Parti Québécois (PQ), pour Option Nationale (ON), tout autant que pour les gens comme moi qui oeuvrons plutôt au sein de Québec Solidaire (QS).
On impute facilement les échecs du PQ au mouvement national lui-même, comme s'il avait totalement erré. Ce n'est pas une évaluation nuancée. C'est sans tenir compte de l'acharnement du fédéralisme, de ses institutions, de ses lois, de son armée et, au bout du compte, de son emprise sur le Québec. Comme si finalement les forces fédéralistes n'y étaient pour rien. Ou n'avaient pas été les plus fourbes dans leur stratégie anti-Québec. Ce n'est pas réaliste. Cela fait fi des conjonctures de l'époque et des entourloupettes du régime canadien.
Cet appel va dans le sens de «faire ce qu'il faut» pour que notre parti, Québec Solidaire, sorte gagnant d'un processus de négociation pour une alliance des indépendantistes.
J'invite tous ceux et celles qui pensent qu'il faut que Québec Solidaire envisage des pourparlers avec le PQ plus sérieusement et sans chantage à faire connaître leur point de vue par des lettres d'opinion, des commentaires au comité de coordination, en faisant de la publicité à cette appel, en en discutant avec d'autres membres, ... Nous sommes plusieurs, qui ne nous connaissons pas encore, à pouvoir en exprimer l'urgence.
Il nous faut afficher ouvertement notre conviction sans aucune honte et sans crainte d'être accusés de faire le jeu du PQ. Ce n'est pas vrai. Il s'agit d'opinions tout aussi valables que celles qui stygmatisent encore le PQ pour un passé qu'ils jugent comme étant une claire trahison «des nobles idéaux» du mouvement national. C'est faux ! Et nos aspirations à l'unité la plus large auront peut-être une portée bien plus grande que les petitesses de certains.
L'échéance de 2018 n'est pas si loin que l'on doive faire les fines gueulles dans les différentes étapes d'une entente pour offrir au Québec, et de battre Couillard, et de lui présenter un front commun de partis pour son indépendance pressante.
Tout ne peut pas être ficellé à la dernière minute. La démocratie interne des différents partis indépendantistes demandera que les points de rassemblement autour d'une feuille de route soient étudiés, discutés et adopté par les différentes instances.
Il ne s'agit pas de stricts discussions techniques, quoiqu'elles exigent aussi du temps, mais de l'avenir d'un Québec arrivé à maturité et qui attend de ses représentants politiques tout le sérieux qu'ils proclament mettre à son service.
L'exemple catalan nous parle beaucoup. Tout un mouvement citoyen réclamant des politiques qu'ils manifestent une aussi authentique responsabilité que leurs discours l'entend.
Chaque membre de Québec Solidaire peut participer à ce débat. Il ne s'agit pas d'une chasse gardée de la direction, mais d'une orientation de fond qui demande de l'audace en même temps qu'une confiance dans nos propres moyens d'exprimer face à tous et à toutes la plus essentielle volonté d'assumer notre destin de nation libre du Canada. Ce qui ouvrira des perspectives insoupçonnées aux progrès qu'exigent bien des Québécois pour leur futur pays.
Ça commence dans nos propres rangs. Et l'appel à entreprendre des négociations responsables sur un pacte électoral en 2018 ne peut pas être retardé indûment.
J'invite les membres de Québe Solidaire à exprimer encore plus ouvertement leurs aspirations à ce que le comité de coordination national prépare rigoureusement une réplique favorable aux appels du PQ et d'ON plutôt que de leur lancer des ultimatums qui demanderaient de renoncer aux consultations internes de chaque composante du mouvement indépendantiste avant 2018.
J'avoue ne pas connaître toutes les péripéties de telles négociations (on en apprend plus par les journaux que par les moyens de communication interne à QS), mais j'y vois bien la nécessité de les entreprendre avec audace et courage. C'est ainsi que Québec Solidaire peut le mieux s'illustrer avec une expérience historique non négligeable d'unité entre sa gauche et sa droite internes.
J'utilise souvent, pour faire saisir ce que j'entrevois comme processus, la comparaison devenue classique des conditions qui ont fait évoluer toute notre civilisation. En effet la Grèce, petit pays de haute culture et de traditions politiques remarquables, a fini par être occupée par Rome, la grande puissance de l'époque où Athènes a été militairement conquise. L'histoire a retenu que l'invasion s'est traduite par une victoire sans concession de la Grèce sur Rome, cette grande puissance se voyant subvertie par la petite dont les institutions et le savoir ont été empruntées par la grande.
Je ne comprends pas très bien les exigences de Québec Solidaire face au PQ. On sait d'ors et déjà que pour vaincre les Libéraux et faire progresser l'indépendance, 2018 sera un rendez-vous crucial pour toutes les composantes du mouvement national. Je ne vois pas assez, dans la statégie de Québec Solidaire, la volonté d'unité clairement exprimée. On semble se confiner à la préparation de négociations sans la bonne foi accompagnant normalement un tel processus. Si ce devait être de la responsabilité d'autres composantes, qu'on nous l'explique en toute transparence.
C'est donc pour ça que je fais appel aux membres pour qu'ils s'expriment largement quant à leurs attentes face aux préparatifs de 2018 en exigeant que la confrontation ne soit plus le ressort qui orientera la préparation d'un «rapport de force» dans ces pourparlers.
L'objectif est assez clair, le chemin pour y arriver ne peut se dessiner qu'avec la meilleure ouverture possible qui peut demander des concessions dans les actions et les négociations communes.
Les mouvements d'émancipation nationaux perdurent dans le monde, y compris au Nord comme en Écosse et en Catalogne. Pourquoi Québec Solidaire s'en exclurait-il en s'isolant dans son coin ? Ce n'est pas ainsi que notre combat s'est affirmé et qu'il s'est conclu par une audience décuplée, et à l'Assemblée Nationale, et dans les rues du Québec moderne.
(*) : Au sein du PCQ, certains comme notre camarade Guy Roy oeuvre toujorus au sein de Québec solidaire. N'oublions pas en même temps que les membres du PCQ furent parmi les membres fondateurs de cette formation; contrairement à ce qui était le cas il y aplusieurs années, les membres du PCQ ne constituent cependant plus, en tant que tel, un collectif au sein de Québec solidaire, parce que plusieurs de ses membres, plus anciens, comme plus nouveaux, oeuvrent maintenant aussi au sein d'autres foramtions souverainistes, nommément le PQ.


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4 commentaires

  • Guy Roy Répondre

    25 mars 2016

    Cher Monsieur Paiement,
    Voici comment aménager une alliance ou un pacte électoral entre les partis indépendantistes. Monsieur Denis Monière a également proposé une méthode pratique pour accommoder tous les partis souverainistes dans le Devoir. Nous avions déjà exposée le projet sur le site www.pcq.qc.ca de cette manière :
    Une suggestion pour le nouveau regroupement du O.U.I.
    Ci-joint un texte signé par notre camarade et coporte-parole du PCQ, Guy Roy, qui participait, en fin de semaine, à Montréal, à l'Assemblée générale de fondation du nouveau regroupement des Organisations Unies pour l'Indépendance (OUI) qui remplacera l'ancien Conseil de la Souveraineté du Québec.
    Ce qui suit se veut une contribution visant à renforcer la partie du plan stratégique du nouveau regroupement portant sur l'importance de contribuer à une plus grande convergence entre tous les indépendantistes, ce qui inclurait de mettre en place une table de concertation entre tous les partis politiques indépendantistes.
    ***
    Par Guy Roy
    Coporte-parole du PCQ
    Voici un extrait du plan stratégique 2015-2018 du mouvement des Organisations unies pour l’indépendance (OUI) discuté lors de l’assemblée générale de l’ex-Conseil pour la souveraineté du Québec le 6 décembre dernier (c’est là que s’est décidé aussi le changement de nom) :
    Paragraphe 1. Assurer la convergence de tous les indépendantistes
    Article 1.5
    Mettre en place une table de concertation avec les partis politiques indépendantistes en vue d’échanger sur les orientations, de coordonner les actions et d’établir un argumentaire et une position commune à l’égard de l’indépendance d’ici les prochaines élections québécoises.
    Dans l’optique de cette position de principes, le Parti Communiste du Québec (PCQ) aurait une suggestion pour nous rapprocher encore plus de notre objectif commun, soit l’indépendance. Nous y ajouterions la proposition suivante :
    Étant donné que le parti Libéral ne voudra pas doter le Québec d’un mode de scrutin proportionnel, les forces indépendantistes pourraient, selon le nombre de voix obtenues aux dernières élections, s’attribuer les circonscriptions proportionnellement, de manière à ne présenter qu’un seul candidat indépendantiste par circonscription.
    Il s’agirait de calculer la proportion des votes obtenus par chaque parti indépendantiste par rapport au total des votes obtenus par l'ensemble de ces partis (en excluant conséquemment les votes ayant été à l'un ou à l'autre des différents partis fédéralistes) et d’attribuer ensuite les circonscriptions selon ce calcul.
    Le PQ a disposé de 1 074 120 votes, Québec solidaire en a eu 323 124 et finalement Option nationale a engrangé 30 597 votes. Pour un total d’environ 1 400 000 votes à tout le mouvement. La proportion est facile à calculer. Si on arrondit, on obtient pour le PQ, 88 comtés, pour QS, ce serait 29, et finalement pour ON, 8 circonscriptions. Pour un grand total de 125 circonscriptions.
    On a ainsi un portrait du vote indépendantiste dans son ensemble et des comtés répartis entre eux, proportionnellement à leurs appuis réels en termes de bulletins de vote.
    Agir en se servant de nos 10 doigts,
    plutôt que d'un seul
    Près de 150 personnes, issus des 4 coins de la province et de tous les horizons s'étaient déplacé samedi le 6 décembre, à Montréal, pour fonder ce nouveau regroupement des Organisations Unies pour l'Indépendance (OUI). Le président de la CSN, Jacques Létourneau, de même que le secrétaire-général de la FTQ, Serge Cadieux, faisaient partie des personnes présentes.
    Ce nouveau regroupement veut encourager la participation citoyenne, plutôt que de continuer à dépendre essentiellement du bon vouloir des états-majors des grands partis politiques que sont le PQ, Québec solidaire, et Option Nationale.
    La table de concertation, dont il est fait mention dans le texte ci-joint, et que le OUI voudrait mettre en place, reflète en même temps une reconnaissance très nette du fait que les partis politiques devront nécessairement jouer un rôle crucial dans la réalisation effective de l'objectif de l'indépendance.

    Négociés et envisagés dans ces rapports, le mouvement indépendantiste pourrait présenter dans chaque circonscription un seul candidat ou candidate et il pourrait beaucoup plus facilement espérer obtenir une très claire majorité de députés sous sa bannière à l’Assemblée Nationale.
    En tout cas, les chances seraient nettement meilleures pour obtenir une proportion beaucoup plus élevée de représentants, et qui sait, pourquoi pas même une double majorité, soit à la fois une majorité de voix et une majorité de députés.
    À défaut de pouvoir compter sur la mise en place d'une forme de proportionnelle, au niveau de la loi électorale, on pourrait chercher à s'entendre, au sein du mouvement souverainiste, pour la mise en place de notre propre proportionnelle entre nous.
    Le mouvement dans son ensemble y gagnerait. Même chose pour chacun des partis politiques qui accepteraient une telle démarche. Puisque chaque parti augmenterait du même coup ses chances d'aller, chacun de son côté, encore plus de votes, ce serait également, sur un plan plus strictement financier, une solution gagnante pour tous.
    Cela demeurerait également relativement simple à mettre en place. Deux bémols s'imposent néanmoins.
    D'abord, et pour qu'une telle chose puisse avoir la moindre chance de marcher, cela prendrait dès le départ un engagement clair de la part des états-majors des différents partis. Ensuite, et cela aussi serait très important, chaque organisation de circonscription, dans chaque parti, aurait à accepter de perdre, possiblement, et ce de manière très temporaire, faut-il le rappeler, le droit de se choisir un candidat ou une candidate, advenant que leur circonscription ne serait justement pas retenue comme étant une de celles qui seraient réservées à leur parti.
    Dans les faits, et pour qu'un telle opération puisse fonctionner, cela impliquerait une gestion du partage de la carte électorale par en haut, ce qui pourrait heurter certaines sensibilités. Un fait demeure : dans la vie, surtout en politique, il y a parfois certaines choses qui s'imposent, même si l'on préférait que cela se fasse différemment. Comme on dit souvent, il faut ce qu'il faut ... Il faudrait donc que les discussion ne se limitent pas seulement au états-majors des partis, mais que cela se fasse aussi à la base, chez les membres de chaque formation, pour que personne ne se sente trop lésé à travers tout ce processus.
    Cela ne veut pas dire qu'il faudrait pour autant conclure qu'il faudrait revenir, pour toujours, après, avec un processus tout aussi centralisé.
    Ce que nous proposons aujourd'hui découle avant tout d'une situation bien particulière, puisque nous n'avons toujours pas de proportionnelle en place et qu'il serait douteux que cela puisse se faire autrement que si, tous et toutes, nous arrivons à mettre l'épaule à la roue pour justement arracher le pouvoir des mains des libéraux, ce qui devra nécessairement, à nos yeux, impliquer qu'on accepte certains réajustements, au niveau de nos approches respectives.
    ***
    Un dernier point. Certains pourraient se demander: oui, tout cela est bien beau, mais comment le départage des circonscriptions se fera-t-il ? Comment pourra-t-on régler les inévitables conflits qui pourraient surgir, advenant que tout le monde voudrait, par exemple, garder pour lui, telle ou telle circonscription ?
    Une fois encore, et à condition, que tous et toutes veuillent bien y mettre du sien, on pourrait décider d'un processus à plusieurs tours, où chaque parti pourrait se prévaloir de premiers choix, un peu comme cela se fait au hockey, lors des périodes de repêchages.
    Certains rirons. Mais pourquoi pas ? Le hockey n'est-il pas, de toute manières, fortement ancré dans notre subconscient collectif ? Les circonscriptions, déjà détenues par un parti, en particulier, pourraient alors faire partie, par défaut, de ces premiers choix.
    À la fin, on finirait avec les circonscriptions moins " intéressantes ", si on peut dire.
    Parmi toutes les circonscriptions, n'étant toujours pas détenues par le PQ, Québec solidaire, ou Option Nationale qui n'en a pas en fait, il y en a qui sont évidemment plus prenables que d'autres. Il y en a, au strict minimum, au moins une vingtaine. On se réfère ici à celles où le total des votes souverainistes, lors des précédentes élections, dépassaient celui des votes associés à la CAQ ou aux libéraux.
    Il faudrait donc aussi s'assurer, à travers tout ce processus, que cela demeure juste pour tout le monde et qu'on ne se retrouve donc pas dans une situation où un parti n'aurait finalement droit qu'à des circonscriptions correspondant à des forteresses libérales, et où ce même parti n'aurait finalement aucun chance de se faire élire. Ce ne serait pas équitable. Il faudrait donc aussi qu'il y ait un certain équilibre.
    Tout cela pourrait bien sûr être amendé, bonifié, et corrigé, selon l’évolution des discussions. Mais de là pourrait découler une stratégie singulière pour l’accession à l’indépendance selon les diverses propositions envisagées d’ici les élections.
    Dans les échanges futurs encouragés par le OUI, on discutera ferme sans doute, mais on discutera surtout de résultats et de rapprochements non-sectaires autour desquels le mouvement pourrait se reconstruire rationnellement. Le mot «rationnellement» est important.
    ***

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2016

    C'est malheureux mais tant que les porte-paroles de QS n'auront pas l'indépendance comme priorité, tant qu'ils demeureront butés sur leur projet social (socialisme) et tant qu'ils détesteront PKP, il n'y aura rien à faire.

  • Normand Paiement Répondre

    25 mars 2016

    Monsieur Roy,
    Vous êtes visiblement rempli d'optimisme et de bonne volonté, ce qui est tout à votre honneur. Mais si nous voulons que le pacte électoral que vous envisagez ait des chances de voir le jour en 2018, nous avons intérêt à commencer dès maintenant à en définir les contours, les objectifs et les modalités.
    Que proposez-vous concrètement à cette étape-ci de votre réflexion ?
    Cordialement,
    Normand Paiement
    PS - Pour votre information, le lien suivant (http://vigile.quebec/Instaurer-un-mode-de-scrutin) vous donnera une idée de ce que je pense de l’idée de M. Péladeau de réviser le mode de scrutin dans l'espoir d'« apaiser les tensions entre le Parti québécois et Québec solidaire ».

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2016

    M, Roy vous êtes un homme très sage te de bonne foi, mais acec Françoise David et Amir Kadir c'est mission impossible car QS de ces temps ci se présente comme un parti libéral fédéraliste car il ne cesse de mettre des embûches au PQ et à ON et au Parlement ils ne font qu'approuver les libéraux à plusieurs occasions et la séparation du Québec ne se fera pas avec eux car la David n'y croit simplement pas elle est libérale fédérale comme sa soeur et son père et mère et elle déteste PKP et tous ces bons députés de qualité extra ordinaire du PQ, c'est une arrogante de snob qui ne connait rien en politique, quand tu veux un pays on fait exactement comme vous on oublie l'adversité interne et on marche main dans la main pour un seul et même but(LE PAYS DU QUÉBEC PREMIER PAYS DU CANADA AVEC LEQUEL NOUS N'AVONS RIEN À FOUTRE)