Montréal, mardi 14 septembre 2010 – Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, a demandé au chef du NPD, Jack Layton, d'indiquer clairement la position de son parti dans le dossier des écoles passerelles.
« Au Québec, une vaste coalition s'est formée pour s'opposer au projet de loi 103 du gouvernement Charest, un projet qui ne règle en rien le cas des écoles passerelles. La solution préconisée par les membres de la coalition, c'est d'étendre l'application de la loi 101 aux écoles privées non subventionnées. Cette solution permettrait, si cela s'avérait nécessaire à la suite des contestations, de recourir à la clause dérogatoire », a déclaré le chef du Bloc Québécois en conférence de presse à l'issue du caucus de son parti.
« Or, le NPD fait preuve d'hypocrisie sur la question de la langue. En effet, les néo-démocrates se sont joints à cette coalition, mais Thomas Mulcair s'est empressé en commission parlementaire de faire une proposition qui va complètement à l'encontre de ce que demande la coalition. En fait, la proposition du NPD est très similaire au projet de loi du gouvernement Charest auquel il affirme s'opposer », a poursuivi Gilles Duceppe.
« Jack Layton doit être clair : est-ce que le NPD adhère clairement à la proposition de la coalition d'étendre la loi 101 aux écoles non subventionnées, oui ou non? Je demande donc à M. Layton de cesser son double jeu et de déclarer clairement où loge son parti sur la question de la langue au Québec », a conclu le chef du Bloc Québécois.
La coalition contre la loi 103 compte une trentaine d'organismes, dont la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le Mouvement national des Québécoises et Québécois, le Bloc Québécois, le Parti Québécois, Québec solidaire, le Conseil de la souveraineté, les Intellectuels pour la souveraineté, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la Confédération des syndicats nationaux, la Centrale des syndicats du Québec et l'Union des artistes. La coalition organisera une grande mobilisation le samedi 18 septembre prochain à 19 h 30 au Centre Pierre-Charbonneau de Montréal sous le thème « Notre langue n'a pas de prix ».
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