Ce n’est peut-être pas la trouvaille du siècle, mais pour plusieurs des militants présents à la Conférence des présidents du Parti québécois, au Collège de Maisonneuve à Montréal, la question de l’indépendance du Québec devrait être remise de l’avant après avoir été presque totalement laissée de côté durant la dernière campagne électorale, Jean-François Lisée souhaitant attendre un deuxième mandat pour proposer un référendum.
Pour employer un leitmotiv cher à Bernard Landry, « la patrie avant le parti », et la patrie du Québec ne s’obtiendra que par son indépendance, la raison d’être du parti de René Lévesque qui célèbre cette année le 50ième anniversaire de sa création.
Hormis les deux référendums de 1980 et de 1995, on peut dire que le PQ en a empruntées des voies sinueuses, de l’étapisme aux conditions gagnantes en passant par la gouvernance souverainiste et le report d’un référendum dans un deuxième mandat. Or, toutes ces tergiversations ont mené à un résultat catastrophique le 1er octobre 2018, le PQ ne récoltant que 17 % des suffrages et l’élection d’un minime 10 députés.
Pour s'appuyer sur une citation de Winston Churchill reprise par le chef parlementaire du parti, Pascal Bérubé : « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte ». Oui, le PQ doit vite se remettre en mode indépendance, il en va de sa survie sur l’échiquier politique québécois!
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
26 novembre 2018C'est une évidence! Les Québécois doivent construire et habiter leur maison. Reprendre là où ils ont compté le but gagnant (1995) mais où l'arbitre n'a pas accordé le but. Et cette fois, un argumentaire nouveau vient à l'esprit des "branleux dan'l'manche: le Canada se gêne moins pour écraser le français dans les autres provinces! On entend: il faudrait... moins financer les Anglais au Québec; il faudrait faire des transferts de population... des voeux pieux! On de peut prendre de décisions définitives si on reste sous la gouverne d'un Empire étranger. Actuellement, cet empire dicte les lois, et nous ne pouvons qu'obéir. Sortons-en, enfin!