Réaction à l'article de Gilles Bousquet

Le "petit scandale en vue" n'aura pas lieu

Question à M. Bousquet

Tribune libre

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Un article de ce matin paru dans Le Soleil sous le titre « Gilles Duceppe renonce à sa chronique », nous apprenons que l’ancien chef du Bloc se retire de l’entente avec Radio-Canada parce que la société d’État lui interdit de traiter de politiques publiques dans ses chroniques.
Ce revirement vient annihiler l’effet médiatique de l’entente qui était intervenue entre M. Duceppe et Radio-Canada, alimenté, entre autres, par Gilles Bousquet dans son article paru sur cette tribune en date du 16 août sous le titre « M. Duceppe à Radio-Cadenas », dont voici un extrait :
« Petit scandale en vue ici, même si un bon job au fédéral, dans une société d’état subventionnée par Ottawa, pendant que le Québec est encore dans le Canada, c’est permis, légal, mérité et diguidou, en arrondissant la pension de chef du Bloc de 140 000 $, qui a contribué à améliorer la place du Québec dans le Canada, pendant toutes ces années. »
En passant, M. Bousquet, à travers les méandres que vous empruntés dans votre cheminement politique, j’avoue parfois m’y perdre ! À titre d’exemple, je vous cite un article paru dans Le Devoir du 16 août, titré « La simple souveraineté ? » :
« Mme Lisette Lapointe vient de déclarer sérieusement qu'elle voit poindre un «mouvement de fond» pour la souveraineté du Québec.
Où est ce mouvement de fond? Ce n'est pas ce qu'indiquent les sondages quand 67 % des 40 % de Québécois qui se disent souverainistes veulent, quand même, rester dans le Canada. Le mouvement simplement séparatiste, «la souveraineté pure» du couple Parizeau-Lapointe, sans association ni partenariat de prévu, va être «désappointé», je vous l'écris sans hésitation. »
Comme vous semblez, de toute évidence, mettre en doute le « mouvement de fond » émergeant envers la souveraineté du Québec, je crois que vous serez d’accord avec moi pour reconnaître tout au moins une effervescence d’idées qui foisonnent actuellement sur le Québec autour de l’indépendance. Alors, dans un tel climat, à quelle enseigne nichez-vous?
Henri Marineau
Québec


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