En 1995, au lendemain
du référendum volé,
le vrai courage
aurait été de rester
et d’exiger que toute la lumière soit faite
sur ce qui allait s’avérer être le scandale
de la corruption canadienne.
En 2007,
après une défaite
qui a relégué le PQ
au rang de tiers parti,
le courage serait de partir.
Le vrai courage n’est pas
de transformer une victoire en défaite
ni une défaite en victoire.
Le vrai courage,
comme l’affirmait André Boisclair
du temps où il était ministre de l’Immigration
et qu’il s’apprêtait à démantibuler les COFIS
pour faire de la francisation des immigrants
un mythe,
est de regarder la réalité en face.
La réalité, ce sont les résultats
des élections du 26 mars dernier
et ceux de l’élection précédente.
La réalité, c’est que le PQ dégringole
dans l’estime des Québécois
parce qu’il n’est plus le parti
porteur de rêves et d’espoirs
qu’il était.
En cherchant à ne pas indisposer
la minorité
il a perdu les appuis
de la majorité.
S’il persiste sur cette lancée,
c’est son arrêt de mort qu’il signera.
Le PQ ne sera plus qu’un squelette
dans le placard du chef.
Le vrai courage
Billet de Caroline
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/
Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/
Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/
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1 commentaire
Jacques Bergeron Répondre
29 avril 2007Madame,
comme vous avez raison! Le vrai courage serait de partir, ce que André Boisclair ne saurait faire, croyant que sa petite personne est plus importante que l'avenir du Québec et de l'idéal de son peuple.Un «paon» n'agirait pas autrement. Et oui, le vrai courage au lendemain du référedum volé aurait été de demeurer chef du Parti Québécois. Encore là, on est souvent victime de ses «mots» et de ses «maux». Pourquoi monsieur Parizeau avait-il promis de se retirer s'il ne menait pas le Québec à son indépendance? Pourquoi s'est-il retirer si tôt après que le faux résultat fut connu? Pourtant son analyse à l'effet que l'argent et «des» votes ethniques étaient responsables de la victoire du nom, était très juste. Il aurait vraiment été logique qu'il oublie sa promesse et qu'il demeure à la tête du PQ. Plus j'analyse les comportements de nos «Politiques», plus je constate que ces gens ont «peur» de l'indépendance!Merci d'avoir écrit cet article.