Comme bien des souverainistes, je suis outré des propos du Président français Nicolas Sarkozy qui, lors de son passage dans la capitale nationale du Québec, est venu plaider en faveur d’un Canada uni. Imaginez ! Ils se trouvent en plus de brillants fumistes qui minimisent la portée du geste de ce pyromane. Ils font l’autopsie de chacune des paroles de son « discours-simpe » pour faire croire à la population que ce qui a été dit n’a pas été dit. Remarquez, nous sommes le seul peuple en ce bas monde où il existe autour de 50% de bouffons qui, entre deux Molson et un épisode de Loft-zizi, vont croire aux âneries des diplomates français et aux ni-ni-niaiseries de Jean Charest. Tu viens chez moi et tu baises ma femme mais l’important, c’est que le lit soit refait…
On peut raisonnablement se demander ce qui ne va pas chez nos cousins français pour avoir élu un tel farfelu. Au train où vont les choses les français finiront tôt ou tard par élire Jean-Marie LePen. Petit président, se prenant pour un Napoléon des temps modernes, Sarkozy est comme on le sait, parvenu là où il se trouve en se collant au grand capital. Celui-là même qui a foutu dans le trou l’univers tout entier et qui aujourd’hui vient mendier les gouvernements et les contribuables de toute la planète, les implorant de les sortir du marasme.
Ami intime du richissime fédéraliste bien connu Paul Desmarais qui, à ce qu’on dit, a d’ailleurs financé de manière importante sa campagne à la présidence française, le président est venu payer à Québec, ses dettes politiques en appuyant un Canada qui, depuis sa création, écrase les francophones et piétine les ambitions légitimes du peuple québécois en quête de son autodétermination.
En s’égarant de la sorte et en faisant table rase de sa position traditionnelle, la France a profondément blessé un nombre important de Québécois. Mais fort heureusement, le peuple français n’est pas derrière la déclaration de Monsieur Sarkosy. Il faut dire aussi que chez nous, nous connaissons bien les carnavaleux du genre. Le problème pour Sarko, c’est qu’à Québec, le carnaval n’est pas encore commencé.
Tout de même, cela ne l’a pas empêché de venir flatuler un discours teinté de la plus ignoble méconnaissance historique. De plus, ne vous en déplaise, lui offrir un exemplaire du Livre noir du Canada de Normand Lester n’y aurait absolument rien changé. Le « petit poucet » se serait quand même égaré dans les bois de l’histoire, version canadienne, avec ses miettes de pain probablement trempées dans le scotch.
Que ce tordu ait foutu le camp au pc pour aller vider avec W, ses litres de caribous reçus en cadeau chez nous n’étonnera personne. Et dire que ces Judas parlent ensuite du Québec comme le frère de la France… Il n’y a que lorsque l’on est fortement intoxiqué que l’on peut dire et faire de pareilles sottises.
Les âneries des diplomates français
Sarko, ne t’approche plus du Québec ! Tu le salis !
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
20 octobre 2008Bravo pour votre article. Il est tout à fait juste et pertinent. Pour ma part, j'ai reçu les propos du nabot comme l' écho d'un certain message prononcé par nul autre que ...Pétain ....en 1940: "Restons unis ...mais soumis". On connait pourtant la suite.
Le seul mot affectueux qui me vient à l'esprit pour ce "frère" d'outremer est: "Casse-toi Sarko !