CENTRE D’ÉTUDES | UNIVERSITÉ LAVAL

Les libéraux songent à une loi PKP

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Un projet qui trahit la peur au ventre des adversaires de PKP

Le gouvernement Couillard est fortement tenté de légiférer sur le cas de Pierre Karl Péladeau.
Le cas du baron de la presse et député de Saint-Jérôme devrait être confié au Centre d’études sur les médias de l’Université Laval.
Malgré l’opposition du Parti québécois (PQ), qui y voit une manœuvre partisane, une motion en ce sens devrait être adoptée dans les prochains jours. Libéraux, caquistes et solidaires sont sur la même longueur d’onde.
Rapport
Un rapport devra être remis à l’Assemblée nationale peu après le résultat de la course à la chefferie du PQ, à la fin du mois de mai.
Le ministre Jean-Marc Fournier n’a pas l’intention de tabletter ce rapport. «Il sera déposé. Il y aura sans doute des débats, puis des discussions qui viendront là-dessus, qui vont alimenter la réflexion du ministre en vue d’une législation à rédiger», a-t-il précisé mardi.
Le leader parlementaire du gouvernement a nuancé ses propos quelques minutes plus tard. «On va aller vers un centre d’études, ça va nous informer, on verra pour la suite des choses: quel genre de législation, quelle législation, y aura-t-il une législation?» a tenu à ajouter le ministre Fournier.
Suspense référendaire
Par ailleurs, le principal intéressé et candidat à la chefferie du PQ a tenu à préciser sa pensée hier. S’il accède au trône péquiste, Pierre Karl Péladeau entretiendra le suspense référendaire jusqu’en 2018, à la veille des prochaines élections. «Ce que je souhaite, c’est travailler sur la souveraineté. Je pense que mon message est assez clair et c’est ce à quoi je vais m’attarder pour les prochaines années si je suis élu chef du PQ», a-t-il insisté.
Dans son entourage, on précise que l’homme d’affaires n’a pas l’intention de parler de référendum ou de dévoiler son calendrier référendaire avant 2018. Les Québécois sauront toutefois à quoi s’attendre à la veille de l’élection, précise-t-on.
En entrevue lundi, le magnat de la presse a dit qu’il n’était pas intéressé à diriger un Québec qui ne serait qu’une province.
Un discours qui n’est pas sans rappeler celui de Jacques Parizeau, qui est parti après l’échec référendaire de 1995. «Nous sommes en 2014, les prochaines élections vont avoir lieu en 2018, on va avoir amplement le temps d’en discuter», rétorque-t-il aux journalistes qui font le parallèle avec l’ancien premier ministre.
Le baron des médias se défend bien de vouloir larguer la gouvernance souverainiste que prônait notamment Pauline Marois. «La gouvernance souverainiste, c’est parler de la souveraineté», selon lui.


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