Les politiciens se cachent derrière le coquelicot

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Tribune libre

À chaque année, précis comme une horloge, suivant la fête de l’Halloween, inlassablement, c’est la sortie du coquelicot. Le symbole de la Première guerre mondiale qui fût atroce pour les combattants. Comme toutes les guerres d’ailleurs, ce symbole floral représentant la souffrance des combattants qui, dans bien des cas, ont donné leur vie, pour que nous puissions vivre en paix.Aujourd’hui, plus de 100 ans après cet événement tragique de la Grande guerre, par un automatisme sans conviction, les politiciens affichent le coquelicot pour souligner leur engagement pour tout faire pour éradiquer la guerre de notre monde.


Hypocrites.


Il y a aujourd’hui une nouvelle guerre sur la terre et voilà que ces politiciens invétérés sont incapables de simplement la dénoncer. Certes, au Québec, nous avons eu la bravoure de François Legault qui a fait voter une résolution condamnant le groupe terroriste de l'Hamas pour les atrocités du 7 octobre. Curieusement, aucune condamnation des atrocités commissent le 8 octobre, le 9, le 10, le 11, le 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31 octobre par le gouvernement terroriste gouvernemental d’Israël sur la population palestinienne. Pas un mot ! Aucune résolution contre les actions barbares d’Israël !


C’est mêmes politiciens sont vite pour condamner la Russie pour des gestes similaires en Ukraine, mais ici, dans le cas d’Israël, pas un mot ! Comment oser dénoncer Israël !


Voyons donc, ça ne se fait pas.


Hypocrites.


Pendant ce temps, on se promène le popotin aux parlements avec son coquelicot. Les voilà qui se gambadent comme des petits poulets prêts pour l’abattoir. 


Aucune conviction. 


Voilà que le 8 novembre, nous aurons la fameuse minute de silence, avec quelques coups de canon peut-être, avec le dépôt d’une couronne au pied du monument des vétérans pour souligner les sacrifices faits et surtout se dire ; plus jamais - never again. Notre conscience sera honorée dans la dignité d’avoir posé ces gestes symboliques pour se souvenir.


Mais face à un geste possible d’agir aujourd’hui devant une situation intolérable, les politiciens fuient leurs responsabilités de simplement dénoncer un des deux belligérants dans cette nouvelle guerre au Moyen-Orient.


Hypocrites.


Bien non, monsieur Trudeau et madame Joly se concentrent sur les Canado-palestiniens qui veulent sortit par Raffah qui mène en Égypte. Donc, eux ont le droit de sortir, mais pas les 2,2 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza ? Pourquoi une condition spéciale pour ceux qui tiennent une double nationalité ?  Vivre dans la bande de Gaza est dangereux juste pour eux ?


Donc, chers élus, vous admettez que c’est dangereux. Et vous faites quoi pour diminuer la dangerosité de cette situation ? Avez-vous dénoncé Israël qui bombarde jour après jour les citoyens ? Avez-vous exigé à Israël de remettre l’eau ? Avez-vous appelé l’ambassadeur israélien pour une explication ? Avez-vous expulsé une partie du corps diplomatique israélien ? Avez-vous imposé des sanctions contre ce pays pour qu’il cesse ce génocide ??


Avez-vous le courage d’agir et de mériter de porter le coquelicot ?


Pourquoi avoir une Charte des droits de l’homme si les pays dits « démocratiques » ne la respecte pas ? À quoi peut bien servir cette Charte ? Elle est violée à tous les jours par Israël avec le silence complice des pays du mode dont le Canada. 


Porter le coquelicot, ça se mérite. Pour tout ce que symbole représente, aucun politicien ne peut le porter sans en faire des gestes pour soutenir ce qu’il représente. Se promener dans les corridors de nos assemblées politiques pour bien paraître devant son électorat n’est pas acceptable.


Faites vos gestes politiques pour dénoncer cette guerre et ensuite, vous auriez gagné le droit de porter ce symbole de paix. Pour le moment, vous pouvez, tous, enlever vos coquelicots. Aucune preuve que vous méritez de le porter.




 



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