Au moins 1 350 soldats américains, britanniques et roumains ont été envoyés en Pologne depuis une base allemande pour être prêts à faire face aux «actions agressives russes».
Des militaires américains, britanniques et roumains ont quitté la base américaine Rose Barracks, à Vilseck dans l’ouest de l’Allemagne, pour gagner la Pologne, où ils rejoindront la mission de l’OTAN. Selon le colonel américain Patrick Ellis, «les troupes sont complètement préparées à faire face aux actions offensives de la Russie».
«En réaction aux actions agressives de la Russie et compte tenu de la situation qui modifie l’environnement sécuritaire, les membres de l’OTAN ont décidé lors du sommet de Varsovie en juillet 2016 de renforcer notre dissuasion et notre position défensive», a précisé le général américain Timothy McGuire.
Au total, quelque 1 350 militaires doivent arriver dans la ville d’Orzysz à 220 kilomètres de la capitale polonaise, d’après Reuters.
Le 24 mars, du matériel lourd français a aussi été envoyé en Estonie dans le cadre de la mission de l’OTAN. «Le premier train de matériel lourd destiné au contingent français a acheminé à la station ferroviaire de Tapa plus de 30 véhicules blindés, à l'exception de chars. Quatre chars Leclerc sont attendus le 29 mars. Au total, le contingent français sera également équipé de 13 véhicules blindés de combat d'infanterie VBCI, de dizaines de véhicules de transport de troupes VAB et de véhicules blindés légers VBL», lit-on dans un communiqué du ministère français de la Défense.
Le déploiement du bataillon international de l'OTAN en Estonie devrait être terminé d'ici le 15 avril. Près de 800 soldats et officiers britanniques, ainsi que 300 militaires français séjourneront dans ce pays. Le contingent français passera huit mois en Estonie avant d'être relevé par des militaires danois.
La Grande-Bretagne équipera son contingent de chars Challenger2, Titan et Trojan, de canons automoteurs AS90, de véhicules de combat d'infanterie Warrior, ainsi que de drones de reconnaissance.
Selon l'OTAN, cette initiative doit permettre de «maintenir l'équilibre des forces dans la région» et de «faire face à la menace russe» en dépit des multiples dénégations de Moscou.
«Tout pays percevra négativement une augmentation de la présence militaire étrangère près de ses frontières. C'est ainsi que nous traitons cela», avait annoncé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au début du mois de janvier.
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