À madame Pauline Marois, chef du Parti Québécois, aux les députés de ce Parti, aux militants, aux membres et aux citoyens sympathisants de ce Parti.
À madame Françoise David et monsieur Amir Kadhir, de Québec-Solidaire, aux militants, aux membres et aux citoyens sympathisants de ce Parti.
À monsieur François Legault et aux citoyens sympathisants de sa Coalition.
Aux membres et ex-membres de l’ADQ puisque déjà vous avez été associé à une démarche indépendantiste
À tous les députés indépendants siégeant à l’Assemblée nationale.
À Monsieur Gilles Duceppe et à tous les membres du Bloc Québécois et aux citoyens sympathisants de ce Parti.
À tous les nouveaux Québécois, venus des quatre horizons de la planète Terre et qui, avec nous, souhaitent un pays à eux, où il fait bon vivre.
Et, finalement, à tous les citoyens du Québec qui espèrent toujours un pays entier et réel.
Vous me permettrez de ne pas préciser en détail les causes de ce cri de désespérance.
Depuis la défaite du Bloc Québécois, lors des élections du deux mai de l’an passé, il y a eu assez d’analyses et de commentaires que je ne vois pas la pertinence d’en rajouter.
Disons que je sens l’urgence de dire, de crier émotionnellement ma crainte devant cet éclatement du mouvement indépendantiste québécois.
Stop ! Arrêtons cette course vers la mort de l’espérance, celle de la construction d’un fier pays qui nous appartienne en propre !
Stop ! Arrêtons notre autodestruction, notre suicide collectif en tant que peuple francophone en terre d’Amérique.
Faut-il annihiler les durs combats que nos ancêtres ont faits pour nous afin que nous puissions survivre encore aujourd’hui ?
N’est ce pas le temps de se souvenir?
Je sais que tout n’est pas encore perdu.
Mais, il nous faut faire très, très vite.
Pour
Affirmer collectivement notre volonté D’ÊTRE.
Mais surtout
Il nous faut sortir des sentiers battus
Développer immédiatement notre créativité
En qualité de simple citoyen de ce pays, humblement, sans prétention aucune, je propose à tous les décideurs, patriotes indépendantistes du Québec, ce plan d’action pour l’indépendance du Québec.
GENS DE POUVOIR, OSEREZ-VOUS OUVRIR LE DÉBAT ?
Les objectifs de ce plan en 2 étapes:
• 1ère étape : Former le prochain gouvernement.
• 2ème étape : Faire l’indépendance du Québec.
Première étape.
Regroupement de toutes les forces indépendantiste sous un même front et création d’une table de concertation nationale.
Cette table devrait regrouper tous les partis politiques portant une idéologie indépendantiste et les principaux mouvements indépendantistes du Québec. (P-Q. Q-S. CAQ ? Bloc Québécois, ADQ ? Option-Québec. Le Mouvement national des Québécois, etc.)
Cette table de concertation pourrait être coordonnée par Monsieur Gilles Duceppe.
Le mandat prioritaire de la table serait la répartition des candidats à la prochaine élection.
Quelques règles de base
Les élus actuels conserveraient leurs candidatures dans leur circonscription actuelle.
Il conviendrait de négocier la nature de la représentation des députés indépendants d’allégeance indépendantiste (retour dans leur parti, changement d’allégeance ou statu quo ?).
La coalition ayant de très fortes chances de former le futur gouvernement, celui-ci serait nécessairement un gouvernement de transition avec une représentation de tous les partis politiques présents à la table.
Le parti souverainiste ayant le plus de représentants élus formerait le gouvernement (vraisemblablement le PQ). Dans ce cas, le coordonnateur de la table aurait le mandat d’arbitrer la représentation des députés issus des diverses allégeances, cela en fonction d’un protocole élaboré et signé par les partis avant l’élection.
Seconde étape.
Si la coalition devait recueillir un pourcentage de voix supérieur à 50% +1, cette élection devrait être considérée comme étant le résultat d’un référendum puisque toute la campagne préélectorale devrait porter, en priorité, sur la volonté de la coalition de faire l’indépendance du Québec.
Dans ce cas le gouvernement québécois de transition pourra demander;
Amorcer les négociations avec le gouvernement canadien
Préparer la Constitution du Québec
La reconnaissance internationale du pays du Québec dès qu’il le jugera pertinent.
GENS DE POUVOIR, OSEREZ-VOUS OUVRIR LE DÉBAT ?
Jean-Pierre Pfisterer
Un néo, souverainement, québécois
Retraité, membre démissionnaire de l’exécutif du PQ de Vanier.
Référence :
Michel DION, Tribune libre de Vigile, jeudi 10 novembre 2011.
(Imaginez un instant que tous les partis souverainistes se concertent afin d’établir une stratégie pour maximiser le nombre d’élus souverainistes à l’Assemblée nationale. Par exemple, dans Charlevoix, on ne met pas d’opposant souverainiste à Mme Marois, dans Mercier on laisse le champ libre à Amir Kadhir, on n’oppose personne à JM Aussant ni à Lisette Lapointe, et ainsi de suite… Dans chaque comté, on place le candidat qui a le plus d’avance, et le plus de chance de l’emporter, nonobstant de son parti, en autant qu’il soit indépendantiste.)
Jean-Pierre PFISTERER : Tribune libre de Vigile, jeudi 20 avril 2006.
(Il importe que le mouvement souverainiste assume un fort leadership lors de la prochaine campagne électorale provinciale. Celui-ci se ferait de façon concertée en collégialité avec tous les partis prônant la souveraineté du Québec. Parti Québécois - l’Action démocratique du Québec - Québec solidaire - Parti vert —, etc. (Un protocole serait formellement proposé aux Partis membres de cette coalition).
L’objectif étant, pour la coalition, de recueillir un pourcentage de voix supérieur à 50% +1 et bien sûr, d’élire le plus possible de candidats).
Lettre ouverte aux patriotes décideurs du Québec
Tribune libre
Jean-Pierre Pfisterer32 articles
Un néo-québécois, souverainement québécois Retraité, membre démissionnaire de l’exécutif de Vanier.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
22 janvier 2012Je suis bien d'accord avec vous Jean-Pierre, Mais Mme Marois refuse toutes alliances, coalitions ou ententes pré-électorales. Car OUI, cette éventualité serait gagnante, j'en suis certain. Cependant, comment mettre sur pied une table de concertation quand la cheffe du principal parti ne veut rien savoir... Elle a même refusé une co-chefferie avec Gilles Duceppe (tel QS entre David/Khadir). Elle se prépare à combattre QS et ses alliés indépendantistes au lieu d'attaquer ses vrais ennemis fédéralistes.. Et ces jours-ci, je ne comprends plus rien, Gesca/La Presse/Clan Desmarais/RC semblent travailler avec elle pour sortir Duceppe - ils ont réussi - et tout candidat potentiel à sa succession... Plus rien à comprendre. Quel est l'intérêt de Gesca à protéger Mme Marois ?
J'ai préparé un billet pour demain sur Vigile, car trop de gens s'interrogent sur les réels buts de Pauline. Il y a anguille sous roche !
Salutations;
M. Dion
CHARLEVOIX
Archives de Vigile Répondre
22 janvier 2012Monsieur Pfisterer
J'endosse et je signe!
André Gignac 22/1/12
Archives de Vigile Répondre
22 janvier 2012Après les indignés,les résignés?
http://www.youtube.com/watch?v=c0eXoc51GGI
Un survol partiel évidemment mais qui finalement fait chaud au coeur par ce temps d'interférences dans les vibrations qui devraient nous unifier mais qui nous divisent encore.
Pierre Gouin Répondre
22 janvier 2012Ma frustration comme souverainiste vient du manque de conviction de ces décideurs.
J'ai bien peur que votre proposition ne se réalisera pas parce que beaucoup de dirigeants de partis ont d'autres priorités que l'indépendance et qu'ils poseront des conditions irréalistes à toute coalition.
Une solution plus simple serait que le Parti québécois décide qu'un vote pour le PQ sera un vote pour l'indépendance à la prochaine élection. Ce changement d'orientation du PQ est déjà nécessaire dans la démarche que vous proposez. Il me semble que les vrais souverainistes n'auraient d'autres choix que de délaisser temporairement les autres formations qui se disent souverainistes et de voter pour le PQ.
Je ne crois pas que cela se réalisera,le PQ actuel est loin de là. Il ne restera alors qu'à voter pour Option nationale, un parti naissant, mais qui a au moins le mérite de promouvoir la souveraineté.