Louise Harel et les relations mafieuses de Labonté

Mais ce matin en lisant "Ruefrontenac. com", j'ai appris que le roitelet de Ville-Marie avait reçu 100 000$ de Tony Accurso pour sa campagne à la chefferie de son parti.

Montréal - élection 2009

C'est drôle, mais pas plus tard qu'hier j'ai téléphoné à Vision Montréal pour offrir mes services de bénévole pour la campagne à la mairie de Louise Harel. Parce que j'ai toujours admiré cette femme qui se tient debout, qui a peut-être commis des erreurs dans le passé dans le dossier des fusions, (mais qui n'en fait pas, dites-le moi).
Mais, pour moi, Louise a toujours été une indépendantiste convaincue, fine renarde et adulée d'un des quartiers les plus défavorisés de Montréal où elle s'est toujours dévouée sans compter pour aider les plus démunis d'entre-nous. Elle a toujours eu toute mon admiration.
Mais j'ai rappelé ce matin à la centrale de Vision Montréal, où personne ne répondait, pour leur dire que je me désistais tant que Benoît Labonté, le minus et fat roitelet de la mairie de Ville-Marie, faisait équipe avec notre Harel préférée.
Je m'étais toujours demandé comment Louise avait pu s'acoquiner avec ce politicien fédéraliste aux allures de capitaliste sauvage, mais je m'étais dit: La Harel est très rusée, attendons voir ce qu'elle en fera. De toute façon, n'importe qui sauf " je ne le savais pas, on ne m'avait pas informé" Gerry Tremblay, le prédateur aux allures de boy-scout.
[Mais ce matin en lisant Ruefrontenac. com->22581], j'ai appris que le roitelet de Ville-Marie avait reçu 100 000$ de Tony Accurso pour sa campagne à la chefferie de son parti.
Oui, oui, vous avez bien lu: C'est le même Tony Accurso dont le nom rebondit régulièrement dans l'actualité, depuis le racket des compteurs d'eaux montréalais à d'innombrables contrats gouvernementaux accordés à une petite clique (les fabulous 14) qui se partage le magot issu de nos taxes et impôts en gonflant les prix, selon les us, règles et coutumes de la mafia.
Ou bien Louise se dissocie de Labonté et continue seule le combat, ou bien elle cautionne les magouilles de son associé.
On verra bien si Louise est la femme droite et intègre que j'ai toujours imaginée qu'elle était. Mais elle devra faire vite, car le mal est fait et, dans le cas qui me préoccupe, le mal s'appelle Labonté.


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2009

    Je crois comprendre que vous êtes un vieux loup de la vie, pour qui faut pas se fier aux apparences, ce qui pour moi est sage, comme attitude. Mais je m’étonne un peu de votre surprise face aux allégations de relations douteuses de Louise Harel. Quoi de plus normal, pour ces politiciens supposément chevronné, pour qui la ‘’fin justifie les moyens’’, ou si vous préférez ‘’peu importe que le chat soit noir ou blanc pourvu qu’il mange la souris’’, que d’agir comme elle le fait, ((mutisme face à une attitude indigne d’un André Boisclair avec l’affaire de la coke, relations douteuses(elle devait quand même s’en douter un peu, du cas Labonté, je peux pas croire), affiches électorales aux allures de speak white)).
    Le problème c’est que le résultat en bout de ligne est dérisoire au point de vue, de la survie de la nation québecoise, en admettant que cela soit prise en ligne de compte dans la campagne électorale de Louise Harel, ce que je doute fortement.
    Montréal est la base de la survie de la nation québécoise. Louise Harel de par son passé péquiste, habitué qu’elle est aux accommodements imposé par la rectitude politique canadian, et le désir de na pas trop froisser un entourage d’opportuniste et de carriériste de toute sorte, ne saura que de jouer leurs jeux, ce qui nous conduira inévitablement, vers l’assimilation linguistique, et notre intégration dans le tout canadian.
    Voilà, désolé, mais cette dame, est le reflet grotesque d’une politique assise au lieu de debout.

  • Élie Presseault Répondre

    18 octobre 2009

    Il est peut-être rapide pour louanger Louise Harel, après tout, elle a encore des choses à livrer, mais je dois dire que finalement, dans le dossier Benoît Labonté, elle a fait ce qui était de la plus stricte nécessité.
    C'est dans les moments difficiles qu'on reconnaît les grandes personnes. Elle a tenu à rester fidèle à ce qu'elle prêchait. Comme elle a un sens politique redoutable, attendons après les élections pour voir ce qu'elle fera du dossier du français.
    Je ne m'attends à rien de moins, mais soyons proactifs dans l'observation des enjeux. Maintenant, le but est de défaire Gérald.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2009

    @ Gilles
    Ne pavoisez pas trop vite.
    Pour suivre de près la politique municipale dans certaines municipalités rurales, je peux vous assurer que la corruption et surtout le favoritisme y sont aussi présents. À moindre degré, mais la terre y est aussi très fertile.
    Je vous suggérerais d'y jeter un coup d'oeil de plus près.

  • Gilles Bousquet Répondre

    16 octobre 2009

    C'est le grand danger de la politique. Ça prend de l'argent pour faire fonctionner un parti politique et l'argent vient souvent de ceux qui en ont et ceux qui en ont, l'ont assez souvent reçu des gouvernements. Cirque infernal !
    Que devrait faire Mme Harel dans les circonstances ? Est-ce qu’elle a le pouvoir de sortir M. Labonté s’il était coupable d'avoir fait une chose illégale ou d'avoir eu des relations douteuses pour un politicien à peu de jours avant le scrutin ?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2009

    Je ne vis pas à Môrial et je ne voudrais pas y vivre. Cependant je tomberais en bas de ma chaise si j'apprenais que Louise Harel se baigne dans les eaux sulfureuses de la petite Mafia.
    Je ne veux faire la leçon à personne, mais je pense que ce n'est pas en tirant sur la pianiste, soit en la laissant patauger seule dans le cloaque, que vous allez vous débarasser de Gerry.
    Vous êtes mal pris vous autres j'en reviens pas.
    Vive ma verdoyante campagne