Lucien Bouchard nous demande de s’occuper d’économie !
M. Bouchard, vous faites montre d’une absence totale du sens de la réalité. Comment pouvez-vous ne pas voir le dépouillement systématique de nos actifs par les agents fédéraux et M. Charest. La Caisse de dépôt n’investit plus chez-nous, l’Hydro sera impliqué à l’extérieur de nos territoires dans un gouffre sans fond impliquant l’énergie nucléaire de Pointe Lepreau. Les infrastructures à investir au Nouveau-Brunswick sont si énormes que nous devrons nous priver des redevances 500 à 800 millions par année que donnait l’Hydro dans les coffres du Québec. Ce manque à gagner devra être pris dans les poches des citoyens à qui Charest fait croire que l’on fait une bonne affaire.
Les fédéraux s’imposent violemment aux Québécois, en 1995.
Ce faisant, ces gens ont brisés les reins des biens pensant Québécois qui croyaient jusque-là, vivre dans un pays libre guidé par la démocratie.
Les gestes disgracieux comme les commandites, la naturalisation d’immigrants, l’implication d’entreprises d’états et de milliers de fonctionnaires contre le Québec et bien d’autres gestes disgracieux ont créés un choc chez la population qui ne s’en n’est pas encore remise. Résultat, elle fait le contraire de ce qu’elle devrait faire, contester et voter.
Suivant l’invasion fédérale du référendum de 1995, ce pays s’est transformé en dictature, il a pris le contrôle de l’information, ils nous ont parachuté un nommé Jean Charest avec le mandat de prendre le pouvoir dans la bourgade Québec à n’importe quel prix. Pour se faire élire, il lui suffisait de promettre n’importe quoi d’irréaliste pour prendre le pouvoir et ils l’a fait. La promesse de 1 milliard de réductions d’impôts pendant cinq ans vous dit quelque chose. C’est sur une telle promesse qu’il s’est fait élire, les citoyens ne réalisant pas l’implication de ce personnage qui ne nous fait pas de cadeaux. Les preuves ne cesse de s’accumuler et l’on continue de fermer les yeux.
M. Charest nomme alors ses agents fédéraux à la direction de nos bras de levier comme Sabia à la Caisse de dépôts ou Daniel Gagné, un ex-président d’Alcan, comme chef de cabinet, notez que ce dernier avait été délégué à Londre la veille du référendum afin d’influencer le gouvernement Britannique advenant un oui gagnant.
M. Bouchard, le développement économique passe par l’investissement chez soi, une ouverture d’esprit dans le développement de projets d’avenir, éoliennes, pétrole et gaz du St-Laurent, hydro-électricité, forêts, dont les poêles à bois devraient faire parti des solutions et non de contraintes et de taxes additionnelles, voir mon texte : Poêles à bois et autres commentaires d’actualité, sur saglacweb.blogspot.com, etc. Sans nos outils on ira nul part.
Depuis son arrivé au pouvoir à Québec, Charest nous retire l’un après l’autre nos outils économiques de développement, en commençant par nos territoires dans l’approche commune, voir, Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal!, il assassine notre compte en banque appelée, Caisse de dépôts, déjà 50 milliards, il va même jusqu’à mettre un étranger pour assurer sa gestion, c’est l’équivalent de nous mettre sous tutelle, pour ceux qui ne connaissent pas ce que « tutelle » veut dire, c’est comme si le gouvernement confiait votre carnet de chèques et la gestion de vos revenus à un voisin qui n’est pas de votre culture. Il vous retire le droit d’être consulté et il vous conserve le seul droit recevoir un rapport annuel vous rapportant une succession de déficit d’année en année, c’est presque sadique de sa part.
Pour nos territoires M. Charest nomme un autre président d’Alcan, M. Yves Fortier, responsable des négociations de l’approche commune en notre nom, l’Alcan a des visées énergétiques sur nos territoires le mettant en conflits d’intérêts, voir, Conflits d’intérêts, sur ameriquebec.net. M. Fortier était également très impliqué dans le groupe d’option Canada qui s’investissait pour battre le référendum. Les fédéraux sont donc assis des deux côtés de la table de négociation. Ce traité sera la signature de notre expropriation.
Le budget du référendum de 1995 était d’un total de 10 millions, 5 millions pour le « oui » et de 5 millions pour le « non ». La fédération et ses agents ont dépensés ensemble plusieurs centaines de millions pour qu’on se dise non.
Le traitement accordé à la langue française au Jeux Olympiques de Vancouver est éloquente et plein de symbolisme sur les intentions derrière les gestes de soumission unilatéraux que le Canada impose au Québec. Il faut lire les messages non verbaux de la présentation d’ouverture du pays qui passe par dessus le Québec.
M. Bouchard, comment, une personne instruite comme vous l’êtes, pouvez-vous nous demander de s’occuper d’économie sans même mentionner que M. Charest nous retire nos outils qui seul peuvent permettre qu’on relève notre économie. Vous tirez sur les mauvais chevaux. Votre intervention me laisse sans voix. Je vous invite à consulter le graphique représentant le fonctionnement d’une société en lisant mon texte, Vivre libre ou disparaître, sur ameriquebec.net ou vigile.net.
Nous allons tous souffrir de notre inaction, nous refilons une facture très amère à nos enfants.
Le Québec a besoin d’une révolution sociale massive et d’urgence. Il est temps de sortir du deuil et de se retrousser les manches en se faisant confiance avec des politiques, des écoles, et une société qui nous ressemble et parle français.
M. Bouchard, on a un grand ménage à faire, vous avez raté une sacré belle occasion de marquer l’histoire et de sonner le réveil.
Jean-Pierre Plourde.
Saglacweb.blogspot.com, saglacweb.com, vigile.net, ameriquebec.net, etc.
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3 commentaires
Jean-Pierre Plourde Répondre
19 février 2010Je démontre clairement la situation dans laquelle le Canada nous dirige, c'est incontestable de vérité.
Les arguments ne manquent pas.
Il est pour moi impossible de passer à côté sans être de mauvaise foi.
La grandeur d'âme de quelqu'un c'est de reconnaître ses erreurs.
Je sais maintenant comment Charest va nous dépouiller de la Caisse de dépôt.
C'est à suivre... et cela explique pourquoi Charest voulait de Sabia et non d'un Québécois.
Réfléchissez au titre suivant tiré du Quotidien de Chicoutimi, p. 19, vendredi 19 fév. 2010.
"Caisse de Dépôt: Actionnaires étrangers recherchés".
On est très loin du but premier de cet outil de développement économique capable de créer un Québec prospère et dynamique......
Ça n'a pas de bon sens, il faut trouver d'urgence le moyen de sacrer dehors ces collaborateurs de la trempe du général Pétin en France sous l'occupation Allemande.
A bientôt.
Jean-Pierre Plourde.
Archives de Vigile Répondre
19 février 2010Bonjour M. Plourde ,
Lucien Bouchard fait parti de ceux qui ont profités de sièges qui ne leurs revenaient pas. Ils ont cachés leurs vrais convictions (Jacques Brassard et cie )et maintenant ils démontrent leurs vrais visages, des traîtres .Leurs déclarations incendiares se doivent être ignorées.Eux aussi étaient en mission par le fédéral.
Alain Gagnon
Jean-François-le-Québécois Répondre
18 février 2010Lucien Bouchard, c'était au départ un avocat de province, devenu plus tard député conservateur.
Qui est-il pour jouer les Samuelson ou les Greenspan? Lui-même a créé des désastres, sur le plan économique!
Monsieur Lucidité essaye de nous faire avaler une couleuvre, car cette structure canadienne est pour nous une entrave, sur le chemin de la prospérité de notre nation.