Mémoire au Conseil canadien de la magistrature

Motifs du plaignant au soutien de ses reproches à l’endroit des juges Marc-André Blanchard et Azim Hussain

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Chronique de Me Christian Néron

Présentation


La portée philosophique du mémoire de Me Christian Néron éclaire la nature des défis à relever par le peuple québécois, dont le statut national est nié par le multiculturalisme, la doctrine de l’État canadien.  L’appareil judiciaire de ce dernier cherche donc à casser la Loi sur la laïcité du Québec.  Elle fut l’objet d’un activisme ignoble de la part de deux juristes, le juge Marc-André Blanchard et l’avocat Azim Hussain devenu entretemps lui aussi juge de la Cour supérieure du Québec, donc nommés par Ottawa.


À partir de l’histoire longue du Québec, notamment de sa tradition d’études supérieures depuis la Nouvelle-France enracinée dans la Grèce antique, Me Néron met en relief la différence des codes civilisationnels français et anglais.  Le code français, inspiré par Aristote, est fondé sur la raison ; et l’anglais, inspiré par Duns Scot, sur la volonté toute-puissante.  Insistons : la raison française concerne la faculté et l’art de « juger ».


Il est primordial de s’appuyer sur notre tradition philosophique pérenne afin de résister efficacement au dénigrement systématique du Québec par le Canada, qui veut sans répit notre disparition.


La plainte courageuse de Me Néron contribuera à renverser la situation en mettant le Canada postnational suprémaciste au banc des accusés.


L’Équipe éditoriale de Vigile





(29 pages)

 



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