Montréal, ville anglaise

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L'administration Plante milite pour angliciser Montréal

Montréal est en passe de devenir une ville anglaise, selon Jean-Paul Perreault, président d'Impératif français. Dans un texte qu'il a publié sur le site Internet de l'organisme, il s'en prend dans un premier temps à la mairesse Valérie Plante qui, selon lui, « contribue de plus en plus » à l'anglicisation de sa ville.


M. Perreault fait référence à une offre d'emploi pour le poste d'attaché de presse de la mairesse, dans laquelle on demande « d'excellentes qualités rédactionnelles en français et en anglais ». Or, exiger aux candidats d'écrire en anglais est inutile, selon le président d'Impératif français, puisque Statistique Canada a démontré que 95 % des Québécois disaient pouvoir parler français. « Par ses pratiques d'embauche, la Ville de Montréal encourage l'unilinguisme anglais, le non-apprentissage du français », déplore-t-il.


M. Perreault s'attaque également au Centre Bell en raison de ses pratiques « 100 % in English », pour utiliser sa formule. Il prend pour exemple un combat de l'UFC présenté au Centre Bell et diffusé à la télé uniquement en anglais. Même l'affichage était unilingue anglais.


Enfin, il pourfend la FIFA qui impose l'anglais pour ses matchs de la Coupe de monde, dont quelques-uns seront présentés à Montréal en 2026. Une politique qu'il trouve « scandaleuse ». « Comment se fait-il que les grandes associations sportives réussissent à imposer leur loi aux États ? » demande-t-il. « Vous voulez la coupe du monde ? Alors d'accord, mais vous devrez renier votre langue et votre culture. Le peuple ne parle pas anglais ? Il fera avec. Soumettez-vous, sinon on ira ailleurs ».