Connor Betts aimait entre autres la démocrate Elizabeth Warren et suivait la page Twitter de l'aile socialiste de son parti.
Voici la ou les sources de cet article : The Post Millennial, The Washington Examiner, Radio-Canada, La Presse, TVA Nouvelles et Paris-Match / Voici la source de la photo : CC0
Deux tueries ont eu lieu cette fin de semaine aux États-Unis, l'une à El Paso, au Texas, et l'autre à Dayton, en Ohio. Mais c'est la première qui a été davantage portée à l'attention des Américains par les médias. La raison ? Le tueur d'El Paso, Patrick Crusius, aurait évoqué une « invasion hispanique » au Texas.
Il n'en fallait pas plus pour que les médias de gauche chez nos voisins du sud jettent leur dévolu sur la plus grande menace de l'heure, le suprémacisme blanc. Une rhétorique que leurs confrères de ce côté-ci de la frontière se sont empressés de nourrir : « Aux États-Unis, le suprémacisme blanc nourrit la violence », titrait Radio-Canada dans son édition de dimanche ; « Les États-Unis face à la ''menace'' du ''terrorisme blanc'', déchargeaient La Presse et les médias de Québecor, également dimanche.
Pas un mot sur l'autre tueur, celui de Dayton, Connor Betts. Des captures d'écran du compte Twitter de cet homme montrent pourtant qu'il louangeait l'extrême gauche et qu'il était un partisan de la démocrate Elizabeth Warren. Il suivait aussi la page Twitter de l'aile socialiste du Parti démocrate à Dayton.
En outre, le vocabulaire que Betts employait dans ses messages sur les réseaux sociaux ressemblait étrangement à celui que préconisent les démocrates du « Squad », entre autres Rashida Tlaib et Alexandra Ocasio-Cortez, elles-mêmes membres des Socialistes démocrates d'Amérique.
Dans l'un de ses tweets qui ont précédé la tuerie, Betts a écrit : « Je veux le socialisme et je ne vais pas attendre que ces idiots en viennent à comprendre ». Or, qu'a dit CNN sur ce tueur ? Qu'il était déjà « dépressif et sombre » à l'école secondaire. Rien d'autre.